L’hystérie actuelle autour des nouvelles lois sur l’immigration[1] ne parle pas tant des rapports Nord/Sud, des déséquilibres planétaires grandissants entre ceux qui amassent le plus possible et ceux dont on dispute les miettes, que ce soit entre nations ou à l’intérieur même de l’ensemble des pays de la planisphère.
Non. Cela raconte une démocratie moribonde, gouvernée par une caste qui compte bien se maintenir par tous les moyens aux affaires et qui n’a rigoureusement rien à proposer comme projet politique, si ce n’est de maintenir et développer un systéme économique profondément inégalitaire mais qui a l’immense avantage de lui profiter monstrueusement.
...
Du point de vue de celui qui quitte tout, pays, famille, amis, pour s’embarquer dans un voyage incertain, dangereux, coûteux et peut-être bien définitif, je doute que l’on puisse parler de choix. L’exil n’est le plus souvent qu’une solution de désespoir, de dernier recours. Je me souviens encore de ce petit dessin humouristique qui parlait des Algériens contraints de fuir la violence de leur pays, où un arabe disait à un autre : Partir, c’est mourir un peu, rester, c’est mourir beaucoup. Ce n’est pas seulement un peu trop facile de faire la fine bouche face à la marée montante de ceux qui n’ont plus rien à perdre, c’est aussi profondément cynique et égoïste que de refuser d’assumer les conséquences d’un certain ordre du monde que nous maintenons en place par tous les moyens possibles parce qu’il nous est collectivement très profitable.
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Non. Cela raconte une démocratie moribonde, gouvernée par une caste qui compte bien se maintenir par tous les moyens aux affaires et qui n’a rigoureusement rien à proposer comme projet politique, si ce n’est de maintenir et développer un systéme économique profondément inégalitaire mais qui a l’immense avantage de lui profiter monstrueusement.
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Du point de vue de celui qui quitte tout, pays, famille, amis, pour s’embarquer dans un voyage incertain, dangereux, coûteux et peut-être bien définitif, je doute que l’on puisse parler de choix. L’exil n’est le plus souvent qu’une solution de désespoir, de dernier recours. Je me souviens encore de ce petit dessin humouristique qui parlait des Algériens contraints de fuir la violence de leur pays, où un arabe disait à un autre : Partir, c’est mourir un peu, rester, c’est mourir beaucoup. Ce n’est pas seulement un peu trop facile de faire la fine bouche face à la marée montante de ceux qui n’ont plus rien à perdre, c’est aussi profondément cynique et égoïste que de refuser d’assumer les conséquences d’un certain ordre du monde que nous maintenons en place par tous les moyens possibles parce qu’il nous est collectivement très profitable.
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