Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a refusé de leur accorder un rôle "d'observateurs" dans la préparation des prochaines recherches du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).
Cinq mois après l'accident, les causes précises du drame ayant fait 228 morts restent inconnues et les conditions de sécurité au sein de la compagnie aérienne française sont en débat.
La troisième vague de recherches de l'épave est en préparation et devrait débuter en 2010, a annoncé le BEA fin octobre. Trop tard, jugent les familles de victimes, qui espèrent néanmoins que ce qui reste de l'épave sera retrouvé.
"Notre demande (...) a été refusée sans ambiguïté", a dit le président de l'association Entraide et solidarité AF447 à la sortie d'un entretien avec le ministre, à Paris. Dominique Bussereau "nous a demandés fermement de laisser travailler le BEA (...) On est déçus", a ajouté Jean-Baptiste Audousset.
Le ministre a réaffirmé qu'il n'y avait "aucune opacité" et qu'une "enquête aérienne (n'aboutissait) pas en quelques mois".
"Dans une enquête administrative qui se déroule sous le régime du secret professionnel, il ne peut pas y avoir de participation extérieure", a souligné Dominique Bussereau.
Les familles réclament plus de transparence et de partage des informations et s'alarment de la lenteur de l'enquête.
"Depuis début juillet les choses n'ont pas l'air d'avoir avancé", a dit John Clemes, vice-président de l'association Entraide et solidarité AF447, avant l'entretien.
Un premier rapport d'étape du BEA a été publié un mois après l'accident mais il restait vague sur les circonstances et les responsabilités. Un nouveau rapport est attendu début décembre.
"Nous manquons cruellement de réponses de la part du BEA. Nous souhaitons que le BEA fasse des compte rendus sur ses travaux de manière à avoir plus de transparence", a dit Robert Soulas, qui a perdu sa fille et son gendre dans l'accident.
Alors que les enquêtes administrative (du BEA) et judiciaire (de la gendarmerie des transports aériens) sont en cours, les familles entendaient demander dans l'après-midi à la ministre de la Justice qu'elles soient menées de concert. "Il est quand même déplorable qu'on ait deux enquêtes en parallèle, c'est le seul pays du monde où ça se passe comme ça" a dit Robert Soulas.
Accompagnées par Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération, les familles doivent partir vendredi pour Rio de Janeiro où se tiendra le plus grand rassemblement des proches de victimes depuis l'accident. Une stèle sera dressée en hommage aux victimes lors d'une cérémonie officielle, a dit John Clemes.
"Ça risque d'être assez dur émotionnellement. Pour une stèle en France, on posera la question après le voyage. Il y aura peut-être une cérémonie le 1er juin 2010", a-t-il ajouté.
Source: Reuters via Yahoo News
Cinq mois après l'accident, les causes précises du drame ayant fait 228 morts restent inconnues et les conditions de sécurité au sein de la compagnie aérienne française sont en débat.
La troisième vague de recherches de l'épave est en préparation et devrait débuter en 2010, a annoncé le BEA fin octobre. Trop tard, jugent les familles de victimes, qui espèrent néanmoins que ce qui reste de l'épave sera retrouvé.
"Notre demande (...) a été refusée sans ambiguïté", a dit le président de l'association Entraide et solidarité AF447 à la sortie d'un entretien avec le ministre, à Paris. Dominique Bussereau "nous a demandés fermement de laisser travailler le BEA (...) On est déçus", a ajouté Jean-Baptiste Audousset.
Le ministre a réaffirmé qu'il n'y avait "aucune opacité" et qu'une "enquête aérienne (n'aboutissait) pas en quelques mois".
"Dans une enquête administrative qui se déroule sous le régime du secret professionnel, il ne peut pas y avoir de participation extérieure", a souligné Dominique Bussereau.
Les familles réclament plus de transparence et de partage des informations et s'alarment de la lenteur de l'enquête.
"Depuis début juillet les choses n'ont pas l'air d'avoir avancé", a dit John Clemes, vice-président de l'association Entraide et solidarité AF447, avant l'entretien.
Un premier rapport d'étape du BEA a été publié un mois après l'accident mais il restait vague sur les circonstances et les responsabilités. Un nouveau rapport est attendu début décembre.
"Nous manquons cruellement de réponses de la part du BEA. Nous souhaitons que le BEA fasse des compte rendus sur ses travaux de manière à avoir plus de transparence", a dit Robert Soulas, qui a perdu sa fille et son gendre dans l'accident.
Alors que les enquêtes administrative (du BEA) et judiciaire (de la gendarmerie des transports aériens) sont en cours, les familles entendaient demander dans l'après-midi à la ministre de la Justice qu'elles soient menées de concert. "Il est quand même déplorable qu'on ait deux enquêtes en parallèle, c'est le seul pays du monde où ça se passe comme ça" a dit Robert Soulas.
Accompagnées par Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération, les familles doivent partir vendredi pour Rio de Janeiro où se tiendra le plus grand rassemblement des proches de victimes depuis l'accident. Une stèle sera dressée en hommage aux victimes lors d'une cérémonie officielle, a dit John Clemes.
"Ça risque d'être assez dur émotionnellement. Pour une stèle en France, on posera la question après le voyage. Il y aura peut-être une cérémonie le 1er juin 2010", a-t-il ajouté.
Source: Reuters via Yahoo News
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