Deux mises en examen après une vague d'interpellations dans les milieux corses
(AP)
Deux personnes ont été mises en examen samedi à Marseille par le juge d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) Claude Choquet, dans le cadre de l'enquête sur une tentative d'assassinat visant l'ex-militant nationaliste corse Alain Orsoni, a-t-on appris de source judiciaire.
L'ex-leader du Mouvement pour l'autodétermination (MPA) Alain Orsoni, aujourd'hui président du club de football d'Ajaccio, avait révélé en septembre 2008 qu'il était la cible d'un projet d'assassinat.
Vingt-trois interpellations avaient eu lieu mercredi à Paris, Marseille, en Corse et dans les Hautes-Alpes.
Ce coup de filet pourrait permettre d'expliquer une partie des règlements de comptes qui ont endeuillé la Corse depuis 2006. La JIRS de Marseille est saisie d'une douzaine de dossiers d'assassinats.
Marie-Jeanne Bozzi, ex-maire UMP de Grosseto-Prugna-Porticcio, devrait être présentée dimanche au juge. Elle fait l'objet depuis jeudi d'un mandat d'amener. Elle est la soeur d'Ange-Marie Michelosi, abattu en juillet dernier.
Un détenu met fin à ses jours à la maison d'arrêt de Poitiers
(Le Point)
Un détenu s'est suicidé par pendaison, jeudi, dans sa cellule de la maison d'arrêt de la Pierre-Levée à Poitiers, a-t-on appris samedi de source syndicale pénitentiaire. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, a été retrouvé pendu entre 15 et 16 heures alors que son codétenu était parti au parloir, selon le quotidien Centre presse, qui a révélé l'affaire.
Vers le plus grand transfert de détenus jamais réalisé en France
(Reuters)
L'administration pénitentiaire s'apprête à organiser le plus important transfert de détenus jamais réalisé en France à l'occasion d'un déménagement vers la nouvelle prison de Corbas, en banlieue lyonnaise.
Début mai, à une date tenue secrète pour des raisons de sécurité, quelque 500 détenus vont être transférés des prisons de Saint-Paul et Saint-Joseph du centre-ville de Lyon, datant du XIXème et figurant parmi les plus vétustes de France, pour un site ultra moderne qui lui peut accueillir 690 personnes.
René, qui est surveillant de prison depuis 25 ans, se réjouit de l'ouverture de ce nouvel équipement.
"Ça change tout, c'est le jour et la nuit, les détenus vont pourvoir retrouver un peu de dignité", commente-il, citant par exemple les douches installées dans chaque cellule au lieu des trois hebdomadaires prises dans la salle de bain commune.
36 euros par mois : en prison, la télévision est un luxe
(LeMonde.fr)
Persuadé qu'il existe un 'racket de la location de la télévision dans les prisons', un détenu du centre de détention de Melun (Seine-et-Marne) multiplie les procédures. François Korber a assigné la ministre de la justice en référé, devant le tribunal administratif de Melun, dans une requête déposée, jeudi 2 avril, par son avocate, Nicole Prevost-Bobillot. Il a également déposé plainte auprès du procureur de Paris, pour 'faux', contre le directeur de l'administration pénitentiaire, pour 'extorsion de fonds' au parquet de Melun contre la direction de la prison, tout en engageant un recours administratif préalable auprès de la ministre de la justice.
300 manifestants anti-Otan arrêtés après des échauffourées
(LePoint.fr)
Trois cents interpellations ont eu lieu après les incidents qui ont éclaté à Strasbourg, jeudi après-midi, entre les forces de l'ordre et des manifestants opposés au sommet de l'Otan (Organisation du traité de l'Atlantique nord), qui se tient vendredi et samedi dans la capitale alsacienne . Au total, 70 - sur les 105 du départ -sont encore en garde à vue vendredi matin. Le parquet local a donc remis en liberté une trentaine de personnes qui étaient poursuivies pour participation à un attroupement armé et violences avec armes par destination.
Six mois de prison ferme pour avoir aspergé son professeur avec du gaz lacrymogène
(AP)
Le tribunal correctionnel de Montbéliard (Doubs) a condamné vendredi à six mois de prison ferme un lycéen de 20 ans, qui a aspergé la veille avec une bombe de gaz lacrymogène son professeur de français, une enseignante de 57 ans. Le lycéen avait été condamné, en novembre dernier, à six mois de prison avec sursis pour avoir participé à l'incendie d'un garage, un soir de défaite de l'équipe de France de football.
Nouveaux affrontements entre nationalistes et forces de l'ordre à l'issue d'une manifestation à Bastia
(AP)
Des incidents ont éclaté samedi en fin d'après-midi à Bastia (Haute-Corse) entre militants nationalistes corses et forces de l'ordre au terme d'une manifestation destinée à protester contre les "violences policières", a-t-on constaté sur place.
Cette manifestation, qui a rassemblé 1.500 personnes selon la police, 15.000 selon les organisateurs, était organisée à l'appel de la plupart des organisations nationalistes corses après la manifestation de soutien à Yvan Colonna lundi au cours de laquelle un collégien de 15 ans avait été blessé.
"Xavier est tombé dans le coma après le tir tendu d'une grenade lacrymogène par les gendarmes mobiles, qui l'a atteint au visage", a affirmé Me Jean-Guy Talamoni, élu nationaliste et avocat de la famille du jeune homme, qui a déposé plainte pour "tentative d'homicide, non assistance à personne en danger et entrave à l'arrivée et à l'action des services de secours".
Les forces de l'ordre se défendent d'avoir tiré sur le jeune homme et une enquête a été ouverte sur ordre du procureur de la République de Bastia, Jean-Jacques Fagny. "Nous ignorons les circonstances dans lesquelles malheureusement ce jeune garçon a été blessé", a assuré le procureur, alors que plusieurs membres du personnel du SAMU intervenus pour lui porter secours ont affirmé que les tirs de grenades lacrymogènes se sont poursuivis dans leur direction alors qu'ils étaient en train de le prendre en charge. La jeune victime, qui est sortie du coma après avoir été opérée, est désormais hors de danger.
La manifestation de samedi après-midi a débuté dans le calme, plusieurs centaines de personnes se rassemblant devant le palais de justice de Bastia, derrière une banderole rédigée en langue corse: "Basta a ripressione" (Halte à la répression), portée par des jeunes manifestants. Le défilé a grossi alors qu'il se dirigeait vers la préfecture de la Haute-Corse, jusqu'à atteindre 1.500 personnes, selon la police et 15.000, selon les organisateurs.
Au total, dix membres des forces de l'ordre ont été blessés, dont trois "assez grièvement", selon une source policière, au cours des affrontements qui ont éclaté à l'issue de la manifestation, alors que l'ordre de dislocation venait d'être donné, devant la préfecture de Bastia. Des pierres et des coktails Molotov ont été lancés en direction du service policier qui protégeait le bâtiment, ce à quoi les CRS ont riposté par des tirs de grenades lacrymogènes.
(AP)
Deux personnes ont été mises en examen samedi à Marseille par le juge d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) Claude Choquet, dans le cadre de l'enquête sur une tentative d'assassinat visant l'ex-militant nationaliste corse Alain Orsoni, a-t-on appris de source judiciaire.
L'ex-leader du Mouvement pour l'autodétermination (MPA) Alain Orsoni, aujourd'hui président du club de football d'Ajaccio, avait révélé en septembre 2008 qu'il était la cible d'un projet d'assassinat.
Vingt-trois interpellations avaient eu lieu mercredi à Paris, Marseille, en Corse et dans les Hautes-Alpes.
Ce coup de filet pourrait permettre d'expliquer une partie des règlements de comptes qui ont endeuillé la Corse depuis 2006. La JIRS de Marseille est saisie d'une douzaine de dossiers d'assassinats.
Marie-Jeanne Bozzi, ex-maire UMP de Grosseto-Prugna-Porticcio, devrait être présentée dimanche au juge. Elle fait l'objet depuis jeudi d'un mandat d'amener. Elle est la soeur d'Ange-Marie Michelosi, abattu en juillet dernier.
Un détenu met fin à ses jours à la maison d'arrêt de Poitiers
(Le Point)
Un détenu s'est suicidé par pendaison, jeudi, dans sa cellule de la maison d'arrêt de la Pierre-Levée à Poitiers, a-t-on appris samedi de source syndicale pénitentiaire. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, a été retrouvé pendu entre 15 et 16 heures alors que son codétenu était parti au parloir, selon le quotidien Centre presse, qui a révélé l'affaire.
Vers le plus grand transfert de détenus jamais réalisé en France
(Reuters)
L'administration pénitentiaire s'apprête à organiser le plus important transfert de détenus jamais réalisé en France à l'occasion d'un déménagement vers la nouvelle prison de Corbas, en banlieue lyonnaise.
Début mai, à une date tenue secrète pour des raisons de sécurité, quelque 500 détenus vont être transférés des prisons de Saint-Paul et Saint-Joseph du centre-ville de Lyon, datant du XIXème et figurant parmi les plus vétustes de France, pour un site ultra moderne qui lui peut accueillir 690 personnes.
René, qui est surveillant de prison depuis 25 ans, se réjouit de l'ouverture de ce nouvel équipement.
"Ça change tout, c'est le jour et la nuit, les détenus vont pourvoir retrouver un peu de dignité", commente-il, citant par exemple les douches installées dans chaque cellule au lieu des trois hebdomadaires prises dans la salle de bain commune.
36 euros par mois : en prison, la télévision est un luxe
(LeMonde.fr)
Persuadé qu'il existe un 'racket de la location de la télévision dans les prisons', un détenu du centre de détention de Melun (Seine-et-Marne) multiplie les procédures. François Korber a assigné la ministre de la justice en référé, devant le tribunal administratif de Melun, dans une requête déposée, jeudi 2 avril, par son avocate, Nicole Prevost-Bobillot. Il a également déposé plainte auprès du procureur de Paris, pour 'faux', contre le directeur de l'administration pénitentiaire, pour 'extorsion de fonds' au parquet de Melun contre la direction de la prison, tout en engageant un recours administratif préalable auprès de la ministre de la justice.
300 manifestants anti-Otan arrêtés après des échauffourées
(LePoint.fr)
Trois cents interpellations ont eu lieu après les incidents qui ont éclaté à Strasbourg, jeudi après-midi, entre les forces de l'ordre et des manifestants opposés au sommet de l'Otan (Organisation du traité de l'Atlantique nord), qui se tient vendredi et samedi dans la capitale alsacienne . Au total, 70 - sur les 105 du départ -sont encore en garde à vue vendredi matin. Le parquet local a donc remis en liberté une trentaine de personnes qui étaient poursuivies pour participation à un attroupement armé et violences avec armes par destination.
Six mois de prison ferme pour avoir aspergé son professeur avec du gaz lacrymogène
(AP)
Le tribunal correctionnel de Montbéliard (Doubs) a condamné vendredi à six mois de prison ferme un lycéen de 20 ans, qui a aspergé la veille avec une bombe de gaz lacrymogène son professeur de français, une enseignante de 57 ans. Le lycéen avait été condamné, en novembre dernier, à six mois de prison avec sursis pour avoir participé à l'incendie d'un garage, un soir de défaite de l'équipe de France de football.
Nouveaux affrontements entre nationalistes et forces de l'ordre à l'issue d'une manifestation à Bastia
(AP)
Des incidents ont éclaté samedi en fin d'après-midi à Bastia (Haute-Corse) entre militants nationalistes corses et forces de l'ordre au terme d'une manifestation destinée à protester contre les "violences policières", a-t-on constaté sur place.
Cette manifestation, qui a rassemblé 1.500 personnes selon la police, 15.000 selon les organisateurs, était organisée à l'appel de la plupart des organisations nationalistes corses après la manifestation de soutien à Yvan Colonna lundi au cours de laquelle un collégien de 15 ans avait été blessé.
"Xavier est tombé dans le coma après le tir tendu d'une grenade lacrymogène par les gendarmes mobiles, qui l'a atteint au visage", a affirmé Me Jean-Guy Talamoni, élu nationaliste et avocat de la famille du jeune homme, qui a déposé plainte pour "tentative d'homicide, non assistance à personne en danger et entrave à l'arrivée et à l'action des services de secours".
Les forces de l'ordre se défendent d'avoir tiré sur le jeune homme et une enquête a été ouverte sur ordre du procureur de la République de Bastia, Jean-Jacques Fagny. "Nous ignorons les circonstances dans lesquelles malheureusement ce jeune garçon a été blessé", a assuré le procureur, alors que plusieurs membres du personnel du SAMU intervenus pour lui porter secours ont affirmé que les tirs de grenades lacrymogènes se sont poursuivis dans leur direction alors qu'ils étaient en train de le prendre en charge. La jeune victime, qui est sortie du coma après avoir été opérée, est désormais hors de danger.
La manifestation de samedi après-midi a débuté dans le calme, plusieurs centaines de personnes se rassemblant devant le palais de justice de Bastia, derrière une banderole rédigée en langue corse: "Basta a ripressione" (Halte à la répression), portée par des jeunes manifestants. Le défilé a grossi alors qu'il se dirigeait vers la préfecture de la Haute-Corse, jusqu'à atteindre 1.500 personnes, selon la police et 15.000, selon les organisateurs.
Au total, dix membres des forces de l'ordre ont été blessés, dont trois "assez grièvement", selon une source policière, au cours des affrontements qui ont éclaté à l'issue de la manifestation, alors que l'ordre de dislocation venait d'être donné, devant la préfecture de Bastia. Des pierres et des coktails Molotov ont été lancés en direction du service policier qui protégeait le bâtiment, ce à quoi les CRS ont riposté par des tirs de grenades lacrymogènes.
A lire également:
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française