Cette évolution risque de compliquer la tâche du gouvernement, alors que le président Nicolas Sarkozy a promis il y a une semaine à Bruxelles que la France serait "au rendez-vous de la réduction de l'endettement et des déficits", avec pour objectif un taux d'endettement public de 60% en fin de législature malgré un programme de baisses d'impôts d'un coût de 15 milliards d'euros en année pleine.
Au premier trimestre, la dette publique a augmenté de 33,7 milliards d'euros pour s'établir à 1.175,9 milliards d'euros au 31 mars, contre 1.142,2 milliards d'euros au 31 décembre 2006.
Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut, la dette se situe "approximativement" à 65,0%, en progression de 1,3 point par rapport à la fin 2006, précise l'Institut national de la statistique.
C'est la dette de l'Etat qui explique pour une large part cette hausse, puisqu'elle progresse de 31,1 milliards au premier trimestre et "retrouve un profil comparable à celui de 2005", souligne l'Insee. L'année 2005 s'était soldée par un taux d'endettement record.
L'Institut souligne aussi le rôle de la "faiblesse de la trésorerie en fin d'année 2006" qui a "conduit le Trésor à s'endetter à court terme" pour faire face à ses échéances. La réduction de la dette en 2006 avait été en partie liée à une gestion de trésorerie plus tendue, décidée par l'ancien ministre de l'Economie Thierry Breton.
La contribution à la dette des administrations de Sécurité sociale a progressé de 7,6 milliards au premier trimestre. En revanche, celle des organismes divers d'administration centrale (ODAC) a diminué de 1,0 md EUR et celle des administrations publiques locales de 4,0 mds EUR.
La Cour des comptes avait tiré la sonnette d'alarme il y a une dizaine de jours en soulignant que le déficit de l'Etat avait connu une "aggravation sensible" sur les quatre premiers mois de l'année, "entraînant une "rapide remontée de la dette financière".
Fin avril, le solde d'exécution du budget faisait apparaître un déficit de 42,5 milliards d'euros, contre 33,4 milliards un an plus tôt, ce qui avait conduit notamment la Cour à appeler à la "vigilance".
L'Insee rappelle cependant que l"observation de la dette en cours d'année ne permet pas de présager celle du déficit public", dont les composantes sont "fluctuantes à court terme".
La France avait déjà été mise en garde par l'OCDE, dans son rapport semestriel sur la conjoncture mondiale publié fin mai.
Son chef économiste, Jean-Philippe Cotis, avait alors averti que "lorsqu'il y a des baisses d'impôts, il faut qu'elles soient complètement compensées", notamment par "des économies de dépenses".
Au premier trimestre, la dette publique a augmenté de 33,7 milliards d'euros pour s'établir à 1.175,9 milliards d'euros au 31 mars, contre 1.142,2 milliards d'euros au 31 décembre 2006.
Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut, la dette se situe "approximativement" à 65,0%, en progression de 1,3 point par rapport à la fin 2006, précise l'Institut national de la statistique.
C'est la dette de l'Etat qui explique pour une large part cette hausse, puisqu'elle progresse de 31,1 milliards au premier trimestre et "retrouve un profil comparable à celui de 2005", souligne l'Insee. L'année 2005 s'était soldée par un taux d'endettement record.
L'Institut souligne aussi le rôle de la "faiblesse de la trésorerie en fin d'année 2006" qui a "conduit le Trésor à s'endetter à court terme" pour faire face à ses échéances. La réduction de la dette en 2006 avait été en partie liée à une gestion de trésorerie plus tendue, décidée par l'ancien ministre de l'Economie Thierry Breton.
La contribution à la dette des administrations de Sécurité sociale a progressé de 7,6 milliards au premier trimestre. En revanche, celle des organismes divers d'administration centrale (ODAC) a diminué de 1,0 md EUR et celle des administrations publiques locales de 4,0 mds EUR.
La Cour des comptes avait tiré la sonnette d'alarme il y a une dizaine de jours en soulignant que le déficit de l'Etat avait connu une "aggravation sensible" sur les quatre premiers mois de l'année, "entraînant une "rapide remontée de la dette financière".
Fin avril, le solde d'exécution du budget faisait apparaître un déficit de 42,5 milliards d'euros, contre 33,4 milliards un an plus tôt, ce qui avait conduit notamment la Cour à appeler à la "vigilance".
L'Insee rappelle cependant que l"observation de la dette en cours d'année ne permet pas de présager celle du déficit public", dont les composantes sont "fluctuantes à court terme".
La France avait déjà été mise en garde par l'OCDE, dans son rapport semestriel sur la conjoncture mondiale publié fin mai.
Son chef économiste, Jean-Philippe Cotis, avait alors averti que "lorsqu'il y a des baisses d'impôts, il faut qu'elles soient complètement compensées", notamment par "des économies de dépenses".
A lire également:
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française