Sur les prestations familiales: les propositions de Bertrand Fragonard, «c'est proprement inacceptable» (Jean-Frédéric Poisson, député UMP des Yvelines). L’argument selon lequel un enfant vaut un enfant, que ce soit un enfant de riche ou de pauvre est avancé comme s’il était indéniablement juste, suffisant.
Sur l’accord national interprofessionnel: il ne correspond pas à une politique de gauche donc on dépose un maximum d’amendements pour faire traîner les débats.
Sur l’affaire Cahuzac: Jérôme Cahuzac est passé aux aveux, c’est la bombe. Et tous, sans exception, d'un bord politique à l'autre, sonnent l’hallali d'un homme et presque de la démocratie. Ils sont tous si parfaitement d’accord que cela en devient douteux.
Personne ne note que Jérôme Cahuzac, sans attendre la convocation des magistrats, a choisi le jour de ses aveux : ce n’était ni le 20 mars, lendemain de sa démission, ni le 21, jour de la mise en examen de Nicolas Sarkozy. C’était après le 28, jour où Hollande s’est adressé aux Français. On n’a pas remarqué son expression si particulière, le reflet d’un sourire, au sortir du cabinet des juges. On oublie qu’il a gardé de nombreux amis à l’UMP, qu’après avoir été porte-parole du PS pour les questions financières, il a pris la présidence de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire à l’Assemblée nationale, en remplacement de Didier Migaud, nommé premier président de la Cour des comptes par Nicolas Sarkozy. On ne fait pas cas de ce que représente un million d’euros au regard de sa fortune personnelle. On dédaigne le fait que les Français savent que cette somme est plutôt maigrelette pour le délit en col blanc d’un homme bien placé.
Alors, les politiques, plutôt que de s’époumoner à tous vents, devraient se décider à parler utile, à regarder la tempête économique dans les yeux, à se mettre d’accord sur les politiques du possible. Et cesser, pour nous cacher la forêt, de nous jeter l’arbre à la gueule.
Sur l’accord national interprofessionnel: il ne correspond pas à une politique de gauche donc on dépose un maximum d’amendements pour faire traîner les débats.
Sur l’affaire Cahuzac: Jérôme Cahuzac est passé aux aveux, c’est la bombe. Et tous, sans exception, d'un bord politique à l'autre, sonnent l’hallali d'un homme et presque de la démocratie. Ils sont tous si parfaitement d’accord que cela en devient douteux.
Personne ne note que Jérôme Cahuzac, sans attendre la convocation des magistrats, a choisi le jour de ses aveux : ce n’était ni le 20 mars, lendemain de sa démission, ni le 21, jour de la mise en examen de Nicolas Sarkozy. C’était après le 28, jour où Hollande s’est adressé aux Français. On n’a pas remarqué son expression si particulière, le reflet d’un sourire, au sortir du cabinet des juges. On oublie qu’il a gardé de nombreux amis à l’UMP, qu’après avoir été porte-parole du PS pour les questions financières, il a pris la présidence de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire à l’Assemblée nationale, en remplacement de Didier Migaud, nommé premier président de la Cour des comptes par Nicolas Sarkozy. On ne fait pas cas de ce que représente un million d’euros au regard de sa fortune personnelle. On dédaigne le fait que les Français savent que cette somme est plutôt maigrelette pour le délit en col blanc d’un homme bien placé.
Alors, les politiques, plutôt que de s’époumoner à tous vents, devraient se décider à parler utile, à regarder la tempête économique dans les yeux, à se mettre d’accord sur les politiques du possible. Et cesser, pour nous cacher la forêt, de nous jeter l’arbre à la gueule.
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