Radars et sécurité routière: la démagogie tue
Gouvernement comme associations de défense des automobilistes se moquent éperdument des véritables causes des accidents de la route. L'augmentation au cours des derniers mois du nombre de morts sur les routes francaises a donné l'occasion d'assister à un exercice de démagogie du côté du gouvernement comme de celui des «défenseurs» des automobilistes. Seule, ou presque, la sécurité routière peut susciter une telle avalanche d'inepties tant les postures, les raisonnements simplistes et les préoccupations financières ou électoralistes prennent le pas sur les faits. La réponse des pouvoirs publics face au recul de la sécurité sur les routes a donc consisté à augmenter le nombre de radars fixes, retirer les panneaux prévenant de leur présence et interdire les avertisseurs électroniques de radars. De tolérance zéro pour l'alcoolémie au volant, de meilleure formation des conducteurs, d'interdiction du téléphone en conduisant, de l'état du parc automobile, de la qualité des infrastructures routières, du million de conducteurs sans permis et sans assurance, il n'en est pas question.(slate)
Des parabènes présents dans 400 médicaments
Environ 400 spécialités pharmaceutiques certaines utilisées de façon très courante contiennent des parabènes, ces conservateurs dont la toxicité et les effets cancérigènes font l'objet de débats scientifiques et dont l'Assemblée nationale a voté l'interdiction le 3 mai. La liste, établie par Le Monde, comprend aussi bien des dentifrices que des médicaments utilisés en chimiothérapie anticancéreuse. Parmi les produits les plus courants listés : de nombreux cosmétiques pour bébé ; des crèmes comme la Biafine ; de nombreux sirops contre la toux (Clarix, Codotussyl, Drill, Hexapneumine, Humex, Pectosan, Rhinathiol) ; des pansements gastriques (Maalox, Gaviscon) ; des traitements des troubles du transit intestinal (Motilium) ou des nausées et vomissements (Primpéran) ; les formes en suspension buvable de médicaments cardiovasculaires (Cozaar, Vastarel) ou antibiotiques (Josacine, Zinnat) ; des médicaments contre la douleur et la fièvre (formes génériques d'ibuprofène et de paracétamol) ; les traitements de l'asthénie (Sargenor) ; sans oublier les formes génériques de ces médicaments.(lemonde)
La semaine des femmes au procès Colonna
Les membres condamnés du commando qui a tué le préfet Erignac sont entendus cette semaine. Peut-être enfin l'occasion de comprendre ce qu'il s'est réellement passé ce 6 février 1998 à Ajaccio. La semaine à venir s'annonce décisive pour l'issue du procès d'Yvan Colonna. A partir de mardi, viennent déposer devant la cour d'assises spéciale de Paris les membres condamnés du commando qui a assassiné le préfet Erignac le 6 février 1998. Des audiences-clés qui à chaque fois lors des deux précédents procès de 2007 et 2009, n'ont pas joué en faveur de l'accusé. Particulièrement attendu, le chef présumé du «groupe des Anonymes», Alain Ferrandi, doit prendre la parole mardi. Condamné comme Pierre Alessandri à la réclusion criminelle à perpétuité, l'ancien agriculteur reconverti dans la location de voitures a été l'auteur en 2007 d'une phrase - ou d'une antiphrase - qui fait toujours l'objet de toutes les exégèses. «Je sais que tu es un homme d'honneur. Si tu avais participé à cette action, tu l'aurais revendiquée. Par conséquent, je confirme que tu n'y étais pas», avait déclaré le témoin sans un regard pour son ancien ami de Cargèse silencieux dans le box des assises.(Slate)
Le crash du Rio-Paris aurait duré quatre minutes
C'est ce qu'avance un expert cité par le magazine allemand Spiegel. D'après les boîtes noires, le commandant de bord n'était pas dans le cockpit au moment où la première alarme a retenti. Le magazine allemand Spiegel avance une nouvelle piste pour expliquer l'accident du vol AF447 Rio-Paris de juin 2009. Le drame serait dû à un brutal décrochage de l'A330 d'Air France, a affirmé ce dimanche le magazine allemand, citant un expert ayant participé à l'analyse des données récupérées sur les boîtes noires de l'appareil. Face à la pression et aux spéculations sur les causes de l'accident, les enquêteurs du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français ont décidé d'avancer leur calendrier, en rendant public en fin de semaine "des éléments factuels sur le déroulement du vol qui détermineront les circonstances de l'accident mais en aucune façon les causes". Le BEA avait au préalable annoncé la publication d'un rapport cet été.(l'expresse)
Source: Yahoo Actualités
Gouvernement comme associations de défense des automobilistes se moquent éperdument des véritables causes des accidents de la route. L'augmentation au cours des derniers mois du nombre de morts sur les routes francaises a donné l'occasion d'assister à un exercice de démagogie du côté du gouvernement comme de celui des «défenseurs» des automobilistes. Seule, ou presque, la sécurité routière peut susciter une telle avalanche d'inepties tant les postures, les raisonnements simplistes et les préoccupations financières ou électoralistes prennent le pas sur les faits. La réponse des pouvoirs publics face au recul de la sécurité sur les routes a donc consisté à augmenter le nombre de radars fixes, retirer les panneaux prévenant de leur présence et interdire les avertisseurs électroniques de radars. De tolérance zéro pour l'alcoolémie au volant, de meilleure formation des conducteurs, d'interdiction du téléphone en conduisant, de l'état du parc automobile, de la qualité des infrastructures routières, du million de conducteurs sans permis et sans assurance, il n'en est pas question.(slate)
Des parabènes présents dans 400 médicaments
Environ 400 spécialités pharmaceutiques certaines utilisées de façon très courante contiennent des parabènes, ces conservateurs dont la toxicité et les effets cancérigènes font l'objet de débats scientifiques et dont l'Assemblée nationale a voté l'interdiction le 3 mai. La liste, établie par Le Monde, comprend aussi bien des dentifrices que des médicaments utilisés en chimiothérapie anticancéreuse. Parmi les produits les plus courants listés : de nombreux cosmétiques pour bébé ; des crèmes comme la Biafine ; de nombreux sirops contre la toux (Clarix, Codotussyl, Drill, Hexapneumine, Humex, Pectosan, Rhinathiol) ; des pansements gastriques (Maalox, Gaviscon) ; des traitements des troubles du transit intestinal (Motilium) ou des nausées et vomissements (Primpéran) ; les formes en suspension buvable de médicaments cardiovasculaires (Cozaar, Vastarel) ou antibiotiques (Josacine, Zinnat) ; des médicaments contre la douleur et la fièvre (formes génériques d'ibuprofène et de paracétamol) ; les traitements de l'asthénie (Sargenor) ; sans oublier les formes génériques de ces médicaments.(lemonde)
La semaine des femmes au procès Colonna
Les membres condamnés du commando qui a tué le préfet Erignac sont entendus cette semaine. Peut-être enfin l'occasion de comprendre ce qu'il s'est réellement passé ce 6 février 1998 à Ajaccio. La semaine à venir s'annonce décisive pour l'issue du procès d'Yvan Colonna. A partir de mardi, viennent déposer devant la cour d'assises spéciale de Paris les membres condamnés du commando qui a assassiné le préfet Erignac le 6 février 1998. Des audiences-clés qui à chaque fois lors des deux précédents procès de 2007 et 2009, n'ont pas joué en faveur de l'accusé. Particulièrement attendu, le chef présumé du «groupe des Anonymes», Alain Ferrandi, doit prendre la parole mardi. Condamné comme Pierre Alessandri à la réclusion criminelle à perpétuité, l'ancien agriculteur reconverti dans la location de voitures a été l'auteur en 2007 d'une phrase - ou d'une antiphrase - qui fait toujours l'objet de toutes les exégèses. «Je sais que tu es un homme d'honneur. Si tu avais participé à cette action, tu l'aurais revendiquée. Par conséquent, je confirme que tu n'y étais pas», avait déclaré le témoin sans un regard pour son ancien ami de Cargèse silencieux dans le box des assises.(Slate)
Le crash du Rio-Paris aurait duré quatre minutes
C'est ce qu'avance un expert cité par le magazine allemand Spiegel. D'après les boîtes noires, le commandant de bord n'était pas dans le cockpit au moment où la première alarme a retenti. Le magazine allemand Spiegel avance une nouvelle piste pour expliquer l'accident du vol AF447 Rio-Paris de juin 2009. Le drame serait dû à un brutal décrochage de l'A330 d'Air France, a affirmé ce dimanche le magazine allemand, citant un expert ayant participé à l'analyse des données récupérées sur les boîtes noires de l'appareil. Face à la pression et aux spéculations sur les causes de l'accident, les enquêteurs du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français ont décidé d'avancer leur calendrier, en rendant public en fin de semaine "des éléments factuels sur le déroulement du vol qui détermineront les circonstances de l'accident mais en aucune façon les causes". Le BEA avait au préalable annoncé la publication d'un rapport cet été.(l'expresse)
Source: Yahoo Actualités
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