Les Verts ont décidé de réduire d'environ un tiers le nombre de permanents à leur secrétariat national pour faire face à une chute de leurs revenus à la suite des résultats électoraux en baisse.
Selon les indications fournies par Mireille Ferri, en charge du dossier au sein de la direction, les résultats électoraux des Verts ont créé "un déséquilibre fort", avec en outre "des tensions sur la trésorerie" dues à la décision du gouvernement de ne pas effectuer les remboursements légaux avant la mi-2008.
Pour faire face à cette situation, les Verts ont décidé de réduire plusieurs postes de dépenses, au tout premier chef les salaires. Sur les 18,5 salariés du siège, la direction devrait en conserver au maximum 13,5.
Selon Mireille Ferri, il s'agirait dans le même temps de mener "une politique de recettes plus offensive", avec notamment une campagne de dons et éventuellement une augmentation des reversements des élus -qui n'est encore qu'"en discussion".
Les salariés ont lancé un "appel à tous les adhérents des Verts" où ils demandent une "expertise financière indépendante" sur l'état du parti. Ils suggèrent aussi que l'effort financier soit "équitablement partagé", avec par exemple une baisse des indemnités des membres du collège exécutif, une réduction de leur nombre et du nombre des membres du conseil national -ce qui n'est possible qu'après le prochain congrès, dit Mireille Ferri- et la location d'une partie des locaux du siège.
"Le patron qui entend aujourd'hui nous licencier n'est pas un ordinaire capitaliste sans scrupule, ce sont les Verts", rappellent les salariés, qui s'étonnent que la direction découvre "avec effarement les conséquences financières (...) d'éléments pourtant parfaitement prévisibles".
"Quand Michelin, Renault ou quelque autre entreprise licencient, les Verts s'en émeuvent et reprochent aux patrons licencieurs leurs fautes de gestion. Comment peuvent-ils aujourd'hui s'en exonérer et faire porter l'essentiel du chapeau de la débâcle financière à leurs salariés ?" se demandent-ils.
Selon les indications fournies par Mireille Ferri, en charge du dossier au sein de la direction, les résultats électoraux des Verts ont créé "un déséquilibre fort", avec en outre "des tensions sur la trésorerie" dues à la décision du gouvernement de ne pas effectuer les remboursements légaux avant la mi-2008.
Pour faire face à cette situation, les Verts ont décidé de réduire plusieurs postes de dépenses, au tout premier chef les salaires. Sur les 18,5 salariés du siège, la direction devrait en conserver au maximum 13,5.
Selon Mireille Ferri, il s'agirait dans le même temps de mener "une politique de recettes plus offensive", avec notamment une campagne de dons et éventuellement une augmentation des reversements des élus -qui n'est encore qu'"en discussion".
Les salariés ont lancé un "appel à tous les adhérents des Verts" où ils demandent une "expertise financière indépendante" sur l'état du parti. Ils suggèrent aussi que l'effort financier soit "équitablement partagé", avec par exemple une baisse des indemnités des membres du collège exécutif, une réduction de leur nombre et du nombre des membres du conseil national -ce qui n'est possible qu'après le prochain congrès, dit Mireille Ferri- et la location d'une partie des locaux du siège.
"Le patron qui entend aujourd'hui nous licencier n'est pas un ordinaire capitaliste sans scrupule, ce sont les Verts", rappellent les salariés, qui s'étonnent que la direction découvre "avec effarement les conséquences financières (...) d'éléments pourtant parfaitement prévisibles".
"Quand Michelin, Renault ou quelque autre entreprise licencient, les Verts s'en émeuvent et reprochent aux patrons licencieurs leurs fautes de gestion. Comment peuvent-ils aujourd'hui s'en exonérer et faire porter l'essentiel du chapeau de la débâcle financière à leurs salariés ?" se demandent-ils.
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