Depuis des semaines, les pontes de Renault F1 bottaient systématiquement en touche à l'évocation d'un retour de Fernando Alonso. Une affaire d'abord interne à McLaren... Or, récemment, Ron Dennis, président-directeur général de McLaren Group, et son associé Norbert Haug, vice-président de Mercedes-Bens Motorsport, ont levé leurs réticences quant à une rupture de l'actuel contrat, périmé fin 2009. A Fuji, le week-end dernier, Ron Dennis a dit vouloir attendre la fin du championnat pour mettre les avocats autour d'une table. Norbert Haug n'a renoncé à parler de contrat incassable. Des signaux publics suffisamment clairs pour permettre à Flavio Briatore de prendre la parole.
"J'ai dit à Fernando que dès lors qu'il serait libéré par McLaren, nous serions ravis de le voir revenir. Ce serait stupide de le nier", explique le directeur général de Renault F1, dans les colonnes milanaises de la Gazzetta dello Sport, lundi.
Briatore connaît le caractère exclusif de l'Espagnol, qu'il a fait double champion du monde chez Renault (2005-2006). Voilà pourquoi il ne le voit pas chez Ferrari, en compagnie de pointures comme Kimi Räikkönen ou Felipe Massa. De toute façon, Jean Todt a refermé le débat -en était-ce vraiment un ?-, dimanche. "Il y a zéro pourcent de chances, je répète, zéro pourcent de chances" , a proclamé le Français, administrateur délégué de Ferrari, à propos de la probabilité d'un Alonso en rouge. "Nous avons sous contrat deux super pilotes dont nous sommes très contents et nous respectons ces contrats", a-t-il ajouté.
Aujourd'hui, Briatore joue plus que jamais sur la tolérance limitée de son pilote (il le manage toujours personnellement). "Au delà de tout ça, je me demande surtout si ça serait bien d'associer Alonso à Räikkönen? L'époque d'un tandem formé par deux pilotes forts est révolue. Maintenant, il est important que les rôles de N.1 et de N.2, soient clairs, autrement on risque de déstabilise le team" , ajoute l'Italien.
Au passage, "FB" dessine les contours du Renault F1 Team de 2008, avec un N.1 revendiqué. C'est une nouveauté car, par le passé, l'équipe s'est toujours refusée à afficher une préférence. En revanche, on ne doit pas douter qu'elle fournira un matériel équitable l'an prochain. 2004 est en effet bien loin, lorsque Enstone ou Viry-Châtillon mettait plus de puissance sur une voiture ou installait de nouvelles pièces en exclusivité, par expérimentation ou faute d'avoir des éléments en nombre suffisant.
Simplement, Alonso a besoin aujourd'hui de se sentir désiré, attendu. C'est justement le message de Briatore.
Source: Stéphane VRIGNAUD / Eurosport
"J'ai dit à Fernando que dès lors qu'il serait libéré par McLaren, nous serions ravis de le voir revenir. Ce serait stupide de le nier", explique le directeur général de Renault F1, dans les colonnes milanaises de la Gazzetta dello Sport, lundi.
Briatore connaît le caractère exclusif de l'Espagnol, qu'il a fait double champion du monde chez Renault (2005-2006). Voilà pourquoi il ne le voit pas chez Ferrari, en compagnie de pointures comme Kimi Räikkönen ou Felipe Massa. De toute façon, Jean Todt a refermé le débat -en était-ce vraiment un ?-, dimanche. "Il y a zéro pourcent de chances, je répète, zéro pourcent de chances" , a proclamé le Français, administrateur délégué de Ferrari, à propos de la probabilité d'un Alonso en rouge. "Nous avons sous contrat deux super pilotes dont nous sommes très contents et nous respectons ces contrats", a-t-il ajouté.
Aujourd'hui, Briatore joue plus que jamais sur la tolérance limitée de son pilote (il le manage toujours personnellement). "Au delà de tout ça, je me demande surtout si ça serait bien d'associer Alonso à Räikkönen? L'époque d'un tandem formé par deux pilotes forts est révolue. Maintenant, il est important que les rôles de N.1 et de N.2, soient clairs, autrement on risque de déstabilise le team" , ajoute l'Italien.
Au passage, "FB" dessine les contours du Renault F1 Team de 2008, avec un N.1 revendiqué. C'est une nouveauté car, par le passé, l'équipe s'est toujours refusée à afficher une préférence. En revanche, on ne doit pas douter qu'elle fournira un matériel équitable l'an prochain. 2004 est en effet bien loin, lorsque Enstone ou Viry-Châtillon mettait plus de puissance sur une voiture ou installait de nouvelles pièces en exclusivité, par expérimentation ou faute d'avoir des éléments en nombre suffisant.
Simplement, Alonso a besoin aujourd'hui de se sentir désiré, attendu. C'est justement le message de Briatore.
Source: Stéphane VRIGNAUD / Eurosport
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