"Ce match a un parfum de Coupe du monde. On joue contre l'un des grands favoris de cette compétition. Les Espagnols arrivent pleins d'ambition. Cela nous permettra de nous situer", a confié le sélectionneur français Raymond Domenech.
Le test aura une portée limitée car Domenech a dû faire face à une cascade de forfaits et ne pourra pas aligner sa meilleure équipe face au champion d'Europe. Une contre-performance des Bleus n'étant pas à exclure, le sélectionneur a pris les devants.
"En 2006, nous avions joué contre la Slovaquie en mars et perdu 2-1", a dit Domenech. "Cela n'avait pas eu de conséquence sur notre préparation pour la Coupe du monde".
Le dernier passage de la sélection ibérique à Saint-Denis remonte à l'inauguration du stade de France en janvier 1998. La France, qui allait devenir championne du monde sur cette même pelouse un peu plus tard, avait battu les Espagnols 1-0 grâce à un but de Zinedine Zidane.
Douze ans après, les rôles sont inversés. C'est en matador que la Roja va retrouver Saint-Denis. La formation espagnole n'a perdu qu'un seul des 22 matches qu'elle a disputés depuis l'Euro 2008, alors que la sélection tricolore a peiné dans son parcours des éliminatoires pour le Mondial et ne doit sa qualification qu'à l'habileté manuelle de son capitaine Thierry Henry dans le choc décisif contre l'Eire.
"L'Espagne constitue la référence actuelle avec un jeu qui ressemble beaucoup à celui du Barça qui, pour moi, est peut-être la meilleure équipe de club de monde", a estimé le milieu de terrain marseillais Benoît Cheyrou qui est, avec le défenseur bordelais Michaël Ciani, un des deux néophytes appelés par Domenech pour cette rencontre.
L'Espagne possède tous les atouts justifiant sa place de No1 mondial au classement de la FIFA. Elle a inscrit 63 buts grâce à ses buteurs de classe mondiale comme Fernando Torres ou David Villa qui ont une relation de jeu exceptionnelle avec les leaders techniques de l'entrejeu que sont les deux Barcelonnais Xavi et Andrés Iniesta.
Sa défense est moins vantée que son attaque ou son milieu de terrain, mais l'équipe de Vicente Del Bosque est nantie de solides combattants dans ce secteur à l'image du teigneux Carles Puyol ou du très efficace Gerard Piqué.
Battus plusieurs fois par les Français dans les grands tournois internationaux, les Espagnols aspirent à s'affirmer. "On veut vraiment jouer contre eux, spécialement depuis qu'ils nous ont éliminé lors de la dernière Coupe du monde", a déclaré Torres. "On est toujours très motivés quand on joue contre eux".
L'Espagne affiche la confiance, la cohérence dans le jeu et l'esprit d'entreprise. Autant de qualités qui manquent aux Bleus au crépuscule de l'ère Domenech mais qu'ils auront peut-être en Afrique du Sud. Mais le sélectionneur, qui doit dévoiler sa liste des 23 pour le Mondial dans deux mois, n'aura que des réponses partielles face à l'Espagne tant il manque des éléments importants.
Les absences conjuguées de William Gallas, Eric Abidal et Sébastien Squillaci imposent notamment de recomposer la charnière centrale.
Deux leaders récemment en difficulté - Thierry Henry et Franck Ribéry - auront la responsabilité de tirer vers le haut l'ensemble hétérogène qui n'aura eu que deux jours à Clairefontaine pour se préparer.
Le premier va devoir rebondir en sélection et se montrer toujours aussi compétitif alors que cette saison il a passé plus de temps sur le banc du Barça que sur la pelouse. Le second n'a plus joué en Bleu depuis le 9 septembre en raison d'une cascade de blessures. Il est un peu attendu comme le Messie par une formation nettement plus morne quand lui manque l'enthousiasme et les percussions du joueur du Bayern Munich.
Source: AP via Yahoo News
Le test aura une portée limitée car Domenech a dû faire face à une cascade de forfaits et ne pourra pas aligner sa meilleure équipe face au champion d'Europe. Une contre-performance des Bleus n'étant pas à exclure, le sélectionneur a pris les devants.
"En 2006, nous avions joué contre la Slovaquie en mars et perdu 2-1", a dit Domenech. "Cela n'avait pas eu de conséquence sur notre préparation pour la Coupe du monde".
Le dernier passage de la sélection ibérique à Saint-Denis remonte à l'inauguration du stade de France en janvier 1998. La France, qui allait devenir championne du monde sur cette même pelouse un peu plus tard, avait battu les Espagnols 1-0 grâce à un but de Zinedine Zidane.
Douze ans après, les rôles sont inversés. C'est en matador que la Roja va retrouver Saint-Denis. La formation espagnole n'a perdu qu'un seul des 22 matches qu'elle a disputés depuis l'Euro 2008, alors que la sélection tricolore a peiné dans son parcours des éliminatoires pour le Mondial et ne doit sa qualification qu'à l'habileté manuelle de son capitaine Thierry Henry dans le choc décisif contre l'Eire.
"L'Espagne constitue la référence actuelle avec un jeu qui ressemble beaucoup à celui du Barça qui, pour moi, est peut-être la meilleure équipe de club de monde", a estimé le milieu de terrain marseillais Benoît Cheyrou qui est, avec le défenseur bordelais Michaël Ciani, un des deux néophytes appelés par Domenech pour cette rencontre.
L'Espagne possède tous les atouts justifiant sa place de No1 mondial au classement de la FIFA. Elle a inscrit 63 buts grâce à ses buteurs de classe mondiale comme Fernando Torres ou David Villa qui ont une relation de jeu exceptionnelle avec les leaders techniques de l'entrejeu que sont les deux Barcelonnais Xavi et Andrés Iniesta.
Sa défense est moins vantée que son attaque ou son milieu de terrain, mais l'équipe de Vicente Del Bosque est nantie de solides combattants dans ce secteur à l'image du teigneux Carles Puyol ou du très efficace Gerard Piqué.
Battus plusieurs fois par les Français dans les grands tournois internationaux, les Espagnols aspirent à s'affirmer. "On veut vraiment jouer contre eux, spécialement depuis qu'ils nous ont éliminé lors de la dernière Coupe du monde", a déclaré Torres. "On est toujours très motivés quand on joue contre eux".
L'Espagne affiche la confiance, la cohérence dans le jeu et l'esprit d'entreprise. Autant de qualités qui manquent aux Bleus au crépuscule de l'ère Domenech mais qu'ils auront peut-être en Afrique du Sud. Mais le sélectionneur, qui doit dévoiler sa liste des 23 pour le Mondial dans deux mois, n'aura que des réponses partielles face à l'Espagne tant il manque des éléments importants.
Les absences conjuguées de William Gallas, Eric Abidal et Sébastien Squillaci imposent notamment de recomposer la charnière centrale.
Deux leaders récemment en difficulté - Thierry Henry et Franck Ribéry - auront la responsabilité de tirer vers le haut l'ensemble hétérogène qui n'aura eu que deux jours à Clairefontaine pour se préparer.
Le premier va devoir rebondir en sélection et se montrer toujours aussi compétitif alors que cette saison il a passé plus de temps sur le banc du Barça que sur la pelouse. Le second n'a plus joué en Bleu depuis le 9 septembre en raison d'une cascade de blessures. Il est un peu attendu comme le Messie par une formation nettement plus morne quand lui manque l'enthousiasme et les percussions du joueur du Bayern Munich.
Source: AP via Yahoo News
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