Football : Gérard Houllier proche d'Aston Villa
La rumeur du retour de Gérard Houllier, actuel directeur technique national du foot français, en Premier League anglaise se fait de plus en plus insistante. Plusieurs médias britanniques l'annoncent en effet au poste de manager général d'Aston Villa, et indiquent que le contrat pourrait être signé dans la semaine. Houllier connaît bien le championnat anglais et le fonctionnement de ses clubs, pour avoir exercé pendant six ans le poste de manager de Liverpool. Il avait quitté ses fonctions en 2004 avant de revenir en France pour entraîner l'Olympique lyonnais de 2005 à 2007, puis de rejoindre les rangs de la FFF. Gérard Houllier a confirmé, dimanche, à France Football l'intérêt que lui porte le club anglais, actuellement 4e du championnat de Premier League. 'C'est le club qui a pris cette initiative', explique-t-il. Le journal précise que le Néerlandais Ronald Koeman et l'Anglais Alan Curbishley, ancien entraîneur de Charlton et West Ham, sont également sur les rangs pour le poste. 'ENVIE DE CLAQUER LA PORTE' Si cette information intéresse le championnat anglais, et un club d'Aston Villa, où l'Ecossais Kevin McDonald assure l'intérim depuis le départ surprise de Martin O'Neill, le 9 août, elle peut aussi être lue au regard de l'actualité récente du foot français. Houllier, en effet, n'a pas été épargné par les critiques qui ont frappé l'équipe de France après le fiasco sud-africain. Après le départ de Raymond Domenech, le sélectionneur, de Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF, celui du DTN marquerait une nouvelle étape dans la purge au sommet de la maison bleue. Après la débâcle des Bleus, Houllier s'était expliqué dans les colonnes du Monde. 'Je veux bien en prendre plein la tête si je suis responsable, mais ce n'est pas le cas. La direction technique nationale n'a aucun droit de regard sur l'équipe de France. Je n'ai jamais été impliqué, de près ou de loin, dans les choix ou le jeu de l'équipe de France.' Même sur le maintien de Raymond Domenech, il expliquait avoir fait d''autres recommandations'. Dans cet entretien, en date du 10 juillet, il avait évoqué son avenir à la tête de la DTN : 'Je vous mentirais si je vous disais que je n'ai pas eu envie de claquer la porte quand certains ont commencé à me mettre en cause. Mais ce n'est pas mon style de partir quand ça va mal. (Le Monde.fr)
Euro2012: les Bleus prêts à souffrir en Bosnie
Les Bleus s'avancent prudemment vers la Bosnie conscients que les lacunes exposées face à la modeste Biélorussie ne les autorisent pas à fanfaronner avant leur deuxième match de qualification pour l'Euro 2012, mardi, à Sarajevo. L'opération reconquête a commencé de la pire des manières, vendredi au Stade de France, avec une défaite 1-0 qui a montré les limites de la politique de la table rase et confirmé que le chemin vers le renouveau serait semé d'embûches. Laurent Blanc le sait bien, qui avoue ne pas pouvoir dire quand sa tendre troupe se muera en une équipe compétitive et légitimement ambitieuse. "Dans le contexte actuel, je ne vois pas quelqu'un annoncer qu'on va en Bosnie pour gagner", a déclaré le nouveau sélectionneur, qui bénéficie pour l'instant d'une relative clémence mais serait bien inspiré de ramener de Sarajevo une lueur d'espoir. Au moins, ne pas perdre. Tel sera le credo du "Président", qui s'envole vers les Balkans avec un groupe amputé de ses attaquants Loïc Rémy, Guillaume Hoarau et Louis Saha, touchés tous trois face à la Biélorussie. Dans ce contexte et face à une équipe joueuse, la tentation sera grande de resserrer les rangs et de contrer quand l'occasion s'en présentera plutôt que de prendre le jeu à son compte. Un zeste d'intelligence tactique serait également le bienvenu après la grande naïveté affichée face à la Biélorussie. Comme l'a souligné Laurent Blanc, quand on ne sait pas gagner, il faut savoir ne pas perdre. La Bosnie risque au moins de ménager aux Bleus plus d'espaces que ne l'a fait la Biélorussie, venue pour défendre en bloc en espérant un cadeau que la France lui a tendu dans les dernières minutes. SUSIC RESTE PRUDENT Il faudra toutefois se méfier du potentiel offensif de l'adversaire et de son duo d'attaquants Edin Dzeko-Vedad Ibisevic, rompu aux joutes de la Bundesliga et fortement capable de donner des sueurs froides à la charnière Adil Rami-Philippe Mexès, toujours en chantier. Le sélectionneur bosniaque, Safet Susic, un francophile adoré par Paris, évite toutefois l'excès de confiance et n'accorde guère de signification au large succès des siens sur le Luxembourg (3-0) lors de leur premier match dans le groupe D. "Vous savez, je n'ai pas une grande équipe", confie-t-il au journal l'Equipe. "On n'a jamais battu personne, je veux dire un adversaire dans la top liste du football mondial." Les pépins physiques dont souffrent Edin Dzeko, Miralem Pjanic et Emir Spahic, même si ces trois-là pourraient quand même tenir leur place, ne sont pas de nature à trop le rassurer mais Safet Susic préfère ses soucis à ceux de Laurent Blanc. "Les Bleus ont tout contre eux", résume-t-il. Tout ? Non. Au moins la France peut-elle compter sur le retour de Karim Benzema. Ecarté pour la Coupe du monde et blessé face à la Biélorussie, il devrait débuter mardi à la pointe de l'attaque. Annoncé depuis longtemps comme le sauveur de cette équipe de France et âgé aujourd'hui de 22 ans, le joueur du Real Madrid doit encore faire ses preuves sous le maillot bleu. (Reuters).
Source: Yahoo Actualités
La rumeur du retour de Gérard Houllier, actuel directeur technique national du foot français, en Premier League anglaise se fait de plus en plus insistante. Plusieurs médias britanniques l'annoncent en effet au poste de manager général d'Aston Villa, et indiquent que le contrat pourrait être signé dans la semaine. Houllier connaît bien le championnat anglais et le fonctionnement de ses clubs, pour avoir exercé pendant six ans le poste de manager de Liverpool. Il avait quitté ses fonctions en 2004 avant de revenir en France pour entraîner l'Olympique lyonnais de 2005 à 2007, puis de rejoindre les rangs de la FFF. Gérard Houllier a confirmé, dimanche, à France Football l'intérêt que lui porte le club anglais, actuellement 4e du championnat de Premier League. 'C'est le club qui a pris cette initiative', explique-t-il. Le journal précise que le Néerlandais Ronald Koeman et l'Anglais Alan Curbishley, ancien entraîneur de Charlton et West Ham, sont également sur les rangs pour le poste. 'ENVIE DE CLAQUER LA PORTE' Si cette information intéresse le championnat anglais, et un club d'Aston Villa, où l'Ecossais Kevin McDonald assure l'intérim depuis le départ surprise de Martin O'Neill, le 9 août, elle peut aussi être lue au regard de l'actualité récente du foot français. Houllier, en effet, n'a pas été épargné par les critiques qui ont frappé l'équipe de France après le fiasco sud-africain. Après le départ de Raymond Domenech, le sélectionneur, de Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF, celui du DTN marquerait une nouvelle étape dans la purge au sommet de la maison bleue. Après la débâcle des Bleus, Houllier s'était expliqué dans les colonnes du Monde. 'Je veux bien en prendre plein la tête si je suis responsable, mais ce n'est pas le cas. La direction technique nationale n'a aucun droit de regard sur l'équipe de France. Je n'ai jamais été impliqué, de près ou de loin, dans les choix ou le jeu de l'équipe de France.' Même sur le maintien de Raymond Domenech, il expliquait avoir fait d''autres recommandations'. Dans cet entretien, en date du 10 juillet, il avait évoqué son avenir à la tête de la DTN : 'Je vous mentirais si je vous disais que je n'ai pas eu envie de claquer la porte quand certains ont commencé à me mettre en cause. Mais ce n'est pas mon style de partir quand ça va mal. (Le Monde.fr)
Euro2012: les Bleus prêts à souffrir en Bosnie
Les Bleus s'avancent prudemment vers la Bosnie conscients que les lacunes exposées face à la modeste Biélorussie ne les autorisent pas à fanfaronner avant leur deuxième match de qualification pour l'Euro 2012, mardi, à Sarajevo. L'opération reconquête a commencé de la pire des manières, vendredi au Stade de France, avec une défaite 1-0 qui a montré les limites de la politique de la table rase et confirmé que le chemin vers le renouveau serait semé d'embûches. Laurent Blanc le sait bien, qui avoue ne pas pouvoir dire quand sa tendre troupe se muera en une équipe compétitive et légitimement ambitieuse. "Dans le contexte actuel, je ne vois pas quelqu'un annoncer qu'on va en Bosnie pour gagner", a déclaré le nouveau sélectionneur, qui bénéficie pour l'instant d'une relative clémence mais serait bien inspiré de ramener de Sarajevo une lueur d'espoir. Au moins, ne pas perdre. Tel sera le credo du "Président", qui s'envole vers les Balkans avec un groupe amputé de ses attaquants Loïc Rémy, Guillaume Hoarau et Louis Saha, touchés tous trois face à la Biélorussie. Dans ce contexte et face à une équipe joueuse, la tentation sera grande de resserrer les rangs et de contrer quand l'occasion s'en présentera plutôt que de prendre le jeu à son compte. Un zeste d'intelligence tactique serait également le bienvenu après la grande naïveté affichée face à la Biélorussie. Comme l'a souligné Laurent Blanc, quand on ne sait pas gagner, il faut savoir ne pas perdre. La Bosnie risque au moins de ménager aux Bleus plus d'espaces que ne l'a fait la Biélorussie, venue pour défendre en bloc en espérant un cadeau que la France lui a tendu dans les dernières minutes. SUSIC RESTE PRUDENT Il faudra toutefois se méfier du potentiel offensif de l'adversaire et de son duo d'attaquants Edin Dzeko-Vedad Ibisevic, rompu aux joutes de la Bundesliga et fortement capable de donner des sueurs froides à la charnière Adil Rami-Philippe Mexès, toujours en chantier. Le sélectionneur bosniaque, Safet Susic, un francophile adoré par Paris, évite toutefois l'excès de confiance et n'accorde guère de signification au large succès des siens sur le Luxembourg (3-0) lors de leur premier match dans le groupe D. "Vous savez, je n'ai pas une grande équipe", confie-t-il au journal l'Equipe. "On n'a jamais battu personne, je veux dire un adversaire dans la top liste du football mondial." Les pépins physiques dont souffrent Edin Dzeko, Miralem Pjanic et Emir Spahic, même si ces trois-là pourraient quand même tenir leur place, ne sont pas de nature à trop le rassurer mais Safet Susic préfère ses soucis à ceux de Laurent Blanc. "Les Bleus ont tout contre eux", résume-t-il. Tout ? Non. Au moins la France peut-elle compter sur le retour de Karim Benzema. Ecarté pour la Coupe du monde et blessé face à la Biélorussie, il devrait débuter mardi à la pointe de l'attaque. Annoncé depuis longtemps comme le sauveur de cette équipe de France et âgé aujourd'hui de 22 ans, le joueur du Real Madrid doit encore faire ses preuves sous le maillot bleu. (Reuters).
Source: Yahoo Actualités
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