Les militants étrangers de la flottille seront expulsés
Après avoir été montré du doigt par la communauté mondiale , Israël avait décidé mardi soir d'expulser de son territoire au plus tôt tous les étrangers qui se trouvaient à bord de la flottille humanitaire pour Gaza. Une décision prise par le cabinet de sécurité israélien, composé de sept ministres et présidé par le premier ministre Netanyahou. Les 650 passagers de la flottille sont originaires de 42 pays et les plus nombreux sont turcs. Les huit Français encore enfermés à la prison de Beersheva, au sud du pays, «devraient être libérés dans les heures qui viennent», a annoncé le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner mercredi midi. Selon la radio militaire israélienne, les dernières expulsions auront lieu jeudi. Parmi les détenus déjà libérés figure un Français, qui a témoigné mardi au micro de RTL . «Nous étions dans les eaux territoriales internationales, et de ce fait, la marine nationale israélienne n'avait pas à venir nous kidnapper», a raconté à son arrivée à Roissy Youssef Ben Derbal, membre du comité de bienfaisance et de secours au peuple palestinien. Nous avons été traités comme si nous étions «des gens extrêmement dangereux, alors que nous étions de simples pacifistes».(lefigaro)
Flottille pour Gaza: les Français interpellés devraient être libérés "dans les heures qui viennent"
Nicolas Sarkozy a précisé mardi que neuf Français avaient été identifiés parmi les passagers de la flottille, dont l'un qui est déjà rentré en France. Le président a rappelé la position de la France, notamment son souhait d'une "enquête impartiale, transparente et conforme aux normes internationales". M. Chatel, qui s'exprimait lors du compte-rendu du conseil des ministres, n'a pas donné de précisions sur la date du retour des Français. "Nous les avons visités, ils sont dans des conditions très acceptables, le consul de France a déjeuné avec eux hier, ils vont sortir très vite", a dit de son côté M. Kouchner sur RTL. Il a souhaité par ailleurs que la déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU, demandant une enquête "impartiale" sur cet assaut qui a fait neuf morts parmi les militants, "soit complètement appliquée". "On a demandé qu'une enquête crédible soit menée", a-t-il rappelé, en ajoutant qu'il revenait "au secrétaire général des Nations unies (Ban Ki-moon) de choisir les formes" de cette enquête.Pour Bernard Kouchner, cette affaire est "extrêmement dommageable pour l'image même d'Israël". "Je pense que c'est une très grave erreur, sinon une faute aussi bien pour l'idée qu'on a de l'humanitaire, même si l'humanitaire était discutable en cette occasion, mais surtout l'idée qu'on a de la nécessaire poursuite du processus de paix", a-t-il souligné.(AP)
Après avoir été montré du doigt par la communauté mondiale , Israël avait décidé mardi soir d'expulser de son territoire au plus tôt tous les étrangers qui se trouvaient à bord de la flottille humanitaire pour Gaza. Une décision prise par le cabinet de sécurité israélien, composé de sept ministres et présidé par le premier ministre Netanyahou. Les 650 passagers de la flottille sont originaires de 42 pays et les plus nombreux sont turcs. Les huit Français encore enfermés à la prison de Beersheva, au sud du pays, «devraient être libérés dans les heures qui viennent», a annoncé le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner mercredi midi. Selon la radio militaire israélienne, les dernières expulsions auront lieu jeudi. Parmi les détenus déjà libérés figure un Français, qui a témoigné mardi au micro de RTL . «Nous étions dans les eaux territoriales internationales, et de ce fait, la marine nationale israélienne n'avait pas à venir nous kidnapper», a raconté à son arrivée à Roissy Youssef Ben Derbal, membre du comité de bienfaisance et de secours au peuple palestinien. Nous avons été traités comme si nous étions «des gens extrêmement dangereux, alors que nous étions de simples pacifistes».(lefigaro)
Flottille pour Gaza: les Français interpellés devraient être libérés "dans les heures qui viennent"
Nicolas Sarkozy a précisé mardi que neuf Français avaient été identifiés parmi les passagers de la flottille, dont l'un qui est déjà rentré en France. Le président a rappelé la position de la France, notamment son souhait d'une "enquête impartiale, transparente et conforme aux normes internationales". M. Chatel, qui s'exprimait lors du compte-rendu du conseil des ministres, n'a pas donné de précisions sur la date du retour des Français. "Nous les avons visités, ils sont dans des conditions très acceptables, le consul de France a déjeuné avec eux hier, ils vont sortir très vite", a dit de son côté M. Kouchner sur RTL. Il a souhaité par ailleurs que la déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU, demandant une enquête "impartiale" sur cet assaut qui a fait neuf morts parmi les militants, "soit complètement appliquée". "On a demandé qu'une enquête crédible soit menée", a-t-il rappelé, en ajoutant qu'il revenait "au secrétaire général des Nations unies (Ban Ki-moon) de choisir les formes" de cette enquête.Pour Bernard Kouchner, cette affaire est "extrêmement dommageable pour l'image même d'Israël". "Je pense que c'est une très grave erreur, sinon une faute aussi bien pour l'idée qu'on a de l'humanitaire, même si l'humanitaire était discutable en cette occasion, mais surtout l'idée qu'on a de la nécessaire poursuite du processus de paix", a-t-il souligné.(AP)
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