Flottille: un militant français est arrivé à Paris
Membre du Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), Youcef Benderbal n'était pas présent sur le navire turc où a eu lieu l'assaut qui a fait 9 morts mais sur l'un des cinq autres navires du convoi arraisonné par la marine israélienne. «We are pacifists and not terrorists» «Des commandos cagoulés ont pris possession du navire. Ils visaient la cabine du capitaine», a raconté Youcef Benderbal sur Europe 1 à son arrivée à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. «Les consignes étaient très claires. Ne pas provoquer, rester calme et aller à leur rencontre en disant "we are pacifists and not terrorists" (nous sommes pacifistes, pas terroristes)», a-t-il ajouté. Selon Kamel Bechikh, porte-parole du CBSP, huit Français avaient embarqué sur la flottille, dont un sur le navire turc, ainsi que quelques bi-nationaux. Sept étaient membres du CBSP. Le huitième, Thomas Sommer Houdeville, porte-parole de la Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP) n'a pas donné de nouvelles depuis l'assaut de l'armée israélienne.(20minutes)
Un Français dans la flottille livre son témoignage
Lors d'une conférence de presse donnée ce mardi soir à Paris, il est revenu sur les conditions de son arrestation par les commandos israéliens. «Nous étions sur un bateau grec, le Spendova, qui a été contacté par les Israéliens. Ils nous ont dit de faire demi-tour et qu'ils nous empêcheraient d'arriver à Gaza», raconte Youcef Benderbal. «Cela nous a paru inacceptable car nous étions encore dans les eaux internationales.» Eviter toute provocation et privilégier le dialogue. Nous avons décidé de continuer coûte que coûte. Tout le monde est allé dormir, dans des conditions difficiles, et vers 4h-4h30 du matin, je suis sorti dehors et j'ai vu qu'il se passait quelque chose», poursuit le militant. «Avec des hélicoptères, des Zodiacs, les Israéliens ont pris d'assaut les bateaux.» Les organisateurs leur avaient donné pour consigne de rester grouper, éviter toute provocation et de privilégier le dialogue, tout en protégeant la cabine du capitaine et la salle des machines. «Nous n'avions pas d'armes, mais nous étions dans notre droit. Il ne fallait pas non plus qu'ils s'attendent à ce qu'on les accueille les bras ouverts!»(20minutes)
Membre du Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), Youcef Benderbal n'était pas présent sur le navire turc où a eu lieu l'assaut qui a fait 9 morts mais sur l'un des cinq autres navires du convoi arraisonné par la marine israélienne. «We are pacifists and not terrorists» «Des commandos cagoulés ont pris possession du navire. Ils visaient la cabine du capitaine», a raconté Youcef Benderbal sur Europe 1 à son arrivée à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. «Les consignes étaient très claires. Ne pas provoquer, rester calme et aller à leur rencontre en disant "we are pacifists and not terrorists" (nous sommes pacifistes, pas terroristes)», a-t-il ajouté. Selon Kamel Bechikh, porte-parole du CBSP, huit Français avaient embarqué sur la flottille, dont un sur le navire turc, ainsi que quelques bi-nationaux. Sept étaient membres du CBSP. Le huitième, Thomas Sommer Houdeville, porte-parole de la Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP) n'a pas donné de nouvelles depuis l'assaut de l'armée israélienne.(20minutes)
Un Français dans la flottille livre son témoignage
Lors d'une conférence de presse donnée ce mardi soir à Paris, il est revenu sur les conditions de son arrestation par les commandos israéliens. «Nous étions sur un bateau grec, le Spendova, qui a été contacté par les Israéliens. Ils nous ont dit de faire demi-tour et qu'ils nous empêcheraient d'arriver à Gaza», raconte Youcef Benderbal. «Cela nous a paru inacceptable car nous étions encore dans les eaux internationales.» Eviter toute provocation et privilégier le dialogue. Nous avons décidé de continuer coûte que coûte. Tout le monde est allé dormir, dans des conditions difficiles, et vers 4h-4h30 du matin, je suis sorti dehors et j'ai vu qu'il se passait quelque chose», poursuit le militant. «Avec des hélicoptères, des Zodiacs, les Israéliens ont pris d'assaut les bateaux.» Les organisateurs leur avaient donné pour consigne de rester grouper, éviter toute provocation et de privilégier le dialogue, tout en protégeant la cabine du capitaine et la salle des machines. «Nous n'avions pas d'armes, mais nous étions dans notre droit. Il ne fallait pas non plus qu'ils s'attendent à ce qu'on les accueille les bras ouverts!»(20minutes)
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