En Irak, la fin de la Force multinationale issue de la "coalition des bonnes volontés" lancée en fanfare par le président américain d'alors George W. Bush a été discrète, sans aucune cérémonie publique marquant ces départs.
"Nous sommes reconnaissants envers nos partenaires qui ont contribué par le passer et espérons travailler à nouveau avec eux à l'avenir", a déclaré un porte-parole, le lieutenant-colonel Mark Ballesteros par courriel.
A son plus fort, la coalition a compté environ 300.000 soldats de 38 pays, 250.000 Américains, quelque 40.000 Britanniques, et le reste des contingents allant de 2.000 Australiens à 70 Albanais.
La fin effective de la Force multinationale a eu lieu avec le départ des soldats australiens et l'expiration du mandat du petit contingent britannique encore présent en Irak, après que le parlement irakien a terminé sa session sans décider de le prolonger pour la protection des ports pétroliers du sud.
Les quelque 100 à 150 Britanniques, principalement membres de la Navy, sont partis pour le Koweït, mais espèrent pouvoir revenir et en étudient la possibilité avec le gouvernement irakien, selon le ministère de la Défense britannique.
Mais l'armée américaine ne se retrouve pas vraiment seule: "il y a des représentants du monde entier sous différentes formes, OTAN, conseillers militaires, policiers et ouvriers dans la construction", a estimé le colonel John R. Robinson, porte-parole de l'armée de terre.
L'histoire de cette coalition a été difficile, des alliés traditionnels des Etats-Unis, dont la France, refusant d'y participer. Ses détracteurs estimaient que les minuscules contingents de pays comme l'Estonie, l'Albanie et la Roumanie n'étaient là que pour servir d'alibi internationale à l'invasion américaine.
Et l'alliance s'est rapidement disloquée, nombre de pays étant confrontés à l'opposition de leur opinion publique à cette guerre. Des manifestations de masse ont eu lieu notamment en Espagne, qui fut l'un des principaux retraits: arrivé aux commandes après les sanglants attentats de Madrid en 2004, le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero y procéda rapidement.
En janvier 2007, les contingents non-américains avaient fondu à tout juste 14.000 hommes. En octobre 2007, il n'étaient plus que 11.400 soldats d'environ 20 pays.
Depuis, les forces américaines ont redéfini leur rôle et leur relations avec l'Irak, via un pacte de sécurité entré en vigueur le 1er janvier dernier. Les forces combattantes ont quitté les zones urbaines fin juin, et le président Barack Obama a ordonné le retrait total d'ici fin août 2010, ne laissant qu'environ 50.000 hommes pour conseiller les forces irakiens.
"Aujourd'hui est un jour normal pour nos forces actuellement en Irak", a ajouté le colonel Robinson. "Parce que nos activités sont déjà étroitement liées à notre partenariat bilatéral avec les Irakiens".
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Nous sommes reconnaissants envers nos partenaires qui ont contribué par le passer et espérons travailler à nouveau avec eux à l'avenir", a déclaré un porte-parole, le lieutenant-colonel Mark Ballesteros par courriel.
A son plus fort, la coalition a compté environ 300.000 soldats de 38 pays, 250.000 Américains, quelque 40.000 Britanniques, et le reste des contingents allant de 2.000 Australiens à 70 Albanais.
La fin effective de la Force multinationale a eu lieu avec le départ des soldats australiens et l'expiration du mandat du petit contingent britannique encore présent en Irak, après que le parlement irakien a terminé sa session sans décider de le prolonger pour la protection des ports pétroliers du sud.
Les quelque 100 à 150 Britanniques, principalement membres de la Navy, sont partis pour le Koweït, mais espèrent pouvoir revenir et en étudient la possibilité avec le gouvernement irakien, selon le ministère de la Défense britannique.
Mais l'armée américaine ne se retrouve pas vraiment seule: "il y a des représentants du monde entier sous différentes formes, OTAN, conseillers militaires, policiers et ouvriers dans la construction", a estimé le colonel John R. Robinson, porte-parole de l'armée de terre.
L'histoire de cette coalition a été difficile, des alliés traditionnels des Etats-Unis, dont la France, refusant d'y participer. Ses détracteurs estimaient que les minuscules contingents de pays comme l'Estonie, l'Albanie et la Roumanie n'étaient là que pour servir d'alibi internationale à l'invasion américaine.
Et l'alliance s'est rapidement disloquée, nombre de pays étant confrontés à l'opposition de leur opinion publique à cette guerre. Des manifestations de masse ont eu lieu notamment en Espagne, qui fut l'un des principaux retraits: arrivé aux commandes après les sanglants attentats de Madrid en 2004, le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero y procéda rapidement.
En janvier 2007, les contingents non-américains avaient fondu à tout juste 14.000 hommes. En octobre 2007, il n'étaient plus que 11.400 soldats d'environ 20 pays.
Depuis, les forces américaines ont redéfini leur rôle et leur relations avec l'Irak, via un pacte de sécurité entré en vigueur le 1er janvier dernier. Les forces combattantes ont quitté les zones urbaines fin juin, et le président Barack Obama a ordonné le retrait total d'ici fin août 2010, ne laissant qu'environ 50.000 hommes pour conseiller les forces irakiens.
"Aujourd'hui est un jour normal pour nos forces actuellement en Irak", a ajouté le colonel Robinson. "Parce que nos activités sont déjà étroitement liées à notre partenariat bilatéral avec les Irakiens".
Source: Associated Presse via Yahoo News
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