Le Premier ministre français a évoqué devant quelque 150 personnes réunies à Chaumont (Haute-Marne) les séquestrations de dirigeants d'entreprise qui se sont multipliées ces dernières semaines ainsi que les "coupures de courant sauvages" provoquées par des agents d'EDF.
"Je voudrais redire l'inquiétude qui est la mienne devant certaines manifestations de violence qui n'ont rien à voir avec le dialogue social", a-t-il déclaré dans la salle du conseil de l'hôtel de ville en compagnie de Luc Chatel, maire de la cité et secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation.
"C'est du sabotage. Ce n'est pas la grève. Ce n'est pas de l'action sociale", a-t-il affirmé, rappelant que si la grève était "inscrite dans la constitution", le sabotage constituait "une faute pénale".
"Il ne faut pas laisser la crise devenir un prétexte d'affrontement quand l'ampleur de ses enjeux exige au contraire du civisme et du sang-froid", a ajouté François Fillon.
"Une crise grave appelle une capacité à dégager des compromis sociaux. Elle réclame de la part des acteurs économiques une grande exigence éthique et de la part des acteurs syndicaux une haute responsabilité", a-t-il poursuivi.
François Fillon a précisé aux journalistes présents qu'il avait donné des instructions aux préfets "pour être extrêmement vigilants" et mettre en place le cas échéant des moyens de maintien de l'ordre. Il a toutefois rappelé qu'il incombait aux dirigeants d'entreprise de les solliciter.
REDÉMARRAGE EN 2010
Il s'est efforcé dans son discours de convaincre les plus impatients de l'efficacité du plan de relance de la France, justifiant une nouvelle fois la priorité donnée à l'investissement plutôt qu'à une distribution de pouvoir d'achat financée par l'emprunt.
"Il ne faut pas qu'au moment où l'économie mondiale redémarrera, la France soit bloquée dans son redémarrage parce qu'elle aurait mené une politique irresponsable", a-t-il dit.
Ce redémarrage, le Premier ministre le voit pour "le début de l'année 2010", eu égard aux signes de reprise des investissements et de la production en Inde, en Chine et, plus timidement, aux Etats-Unis.
Il l'a dit dans la matinée aux ouvriers des Forges de Bologne après une visite de leurs ateliers.
Cette entreprise du groupe Manoir Industrie qui travaille à 90% pour l'aéronautique - tous les grands avionneurs sont ses clients - est aussi, avec 650 salariés, le principal employeur privé du secteur.
Les effectifs ont fondu de 150 personnes en un an par départ des intérimaires. Des mesures de chômage partiel ont été instaurées et le chiffre d'affaires, 100 millions d'euros, devrait baisser de 37% cette année, selon une source syndicale.
Mais l'entreprise investit 20 millions d'euros sur la période 2008-2010 dans de nouveaux outils destinés à conquérir de nouveaux marchés de haute technologie.
"Aujourd'hui, la bataille c'est ça", a déclaré le Premier ministre à la cinquantaine de salariés réunis autour de lui.
Visiblement détendu, il a conclu par une boutade en évoquant la casse d'une pale de réacteur qui avait immobilisé, fin mars, l'avion de Nicolas Sarkozy. "J'espère qu'elle ne venait pas de chez vous", s'est amusé François Fillon.
Source: Yahoo News
"Je voudrais redire l'inquiétude qui est la mienne devant certaines manifestations de violence qui n'ont rien à voir avec le dialogue social", a-t-il déclaré dans la salle du conseil de l'hôtel de ville en compagnie de Luc Chatel, maire de la cité et secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation.
"C'est du sabotage. Ce n'est pas la grève. Ce n'est pas de l'action sociale", a-t-il affirmé, rappelant que si la grève était "inscrite dans la constitution", le sabotage constituait "une faute pénale".
"Il ne faut pas laisser la crise devenir un prétexte d'affrontement quand l'ampleur de ses enjeux exige au contraire du civisme et du sang-froid", a ajouté François Fillon.
"Une crise grave appelle une capacité à dégager des compromis sociaux. Elle réclame de la part des acteurs économiques une grande exigence éthique et de la part des acteurs syndicaux une haute responsabilité", a-t-il poursuivi.
François Fillon a précisé aux journalistes présents qu'il avait donné des instructions aux préfets "pour être extrêmement vigilants" et mettre en place le cas échéant des moyens de maintien de l'ordre. Il a toutefois rappelé qu'il incombait aux dirigeants d'entreprise de les solliciter.
REDÉMARRAGE EN 2010
Il s'est efforcé dans son discours de convaincre les plus impatients de l'efficacité du plan de relance de la France, justifiant une nouvelle fois la priorité donnée à l'investissement plutôt qu'à une distribution de pouvoir d'achat financée par l'emprunt.
"Il ne faut pas qu'au moment où l'économie mondiale redémarrera, la France soit bloquée dans son redémarrage parce qu'elle aurait mené une politique irresponsable", a-t-il dit.
Ce redémarrage, le Premier ministre le voit pour "le début de l'année 2010", eu égard aux signes de reprise des investissements et de la production en Inde, en Chine et, plus timidement, aux Etats-Unis.
Il l'a dit dans la matinée aux ouvriers des Forges de Bologne après une visite de leurs ateliers.
Cette entreprise du groupe Manoir Industrie qui travaille à 90% pour l'aéronautique - tous les grands avionneurs sont ses clients - est aussi, avec 650 salariés, le principal employeur privé du secteur.
Les effectifs ont fondu de 150 personnes en un an par départ des intérimaires. Des mesures de chômage partiel ont été instaurées et le chiffre d'affaires, 100 millions d'euros, devrait baisser de 37% cette année, selon une source syndicale.
Mais l'entreprise investit 20 millions d'euros sur la période 2008-2010 dans de nouveaux outils destinés à conquérir de nouveaux marchés de haute technologie.
"Aujourd'hui, la bataille c'est ça", a déclaré le Premier ministre à la cinquantaine de salariés réunis autour de lui.
Visiblement détendu, il a conclu par une boutade en évoquant la casse d'une pale de réacteur qui avait immobilisé, fin mars, l'avion de Nicolas Sarkozy. "J'espère qu'elle ne venait pas de chez vous", s'est amusé François Fillon.
Source: Yahoo News
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