On a signalé 15 cas supplémentaires, dont trois mortels, dans l'état de Khartoum, mais le plus probable est qu'ils ont été infectés dans d'autres zones touchées. L'état de Gazira continue de notifier le plus grand nombre de cas et on y dénombre désormais 271 cas, dont 100 mortels.
Dans les flambées de FVR, les infections humaines résultent, dans leur immense majorité, de contacts directs ou indirects avec du sang ou des organes d'animaux infectés. Le virus peut se transmettre à l'homme pendant la manipulation des animaux au moment de l'abattage et de la découpe, les interventions sur les mises bas, les procédures vétérinaires ou l'élimination des carcasses ou des fœtus. On a également observé des infections humaines à la suite de piqûres de moustiques infectés. Les êtres humains peuvent également être contaminés en ingérant du lait cru ou non pasteurisé ou de la viande mal cuite provenant d'animaux infectés.
Les principales mesures de santé publique sont les suivantes : la mobilisation sociale pour aider les personnes en contact avec des bovins, des ovins ou d'autres animaux à adopter des pratiques sûres en matière de manipulation et d'abattage des animaux ; des mesures épidémiologique, comme le dépistage actif des cas ; des mesures cliniques pour le traitement symptomatique ; la lutte antivectorielle pour interrompre la propagation de la maladie, principalement entre les animaux mais aussi de l'animal à l'homme ; des moyens de diagnostic dans les laboratoires.
Un groupe spécial interministériel dirige l'action nationale contre cette flambée, avec la participation entre autres du Ministère fédéral de la Santé et du Ministère fédéral des Ressources animales et de la Pêche. Ce groupe spécial est chargé de gérer l'action intégrée pour endiguer la propagation de la maladie et pour en diminuer les répercussions sur la santé humaine et animale. Pour prêter main forte à ce groupe spécial, le Ministre fédéral de la santé a rencontré le 20 novembre ses homologues des états pour examiner les interventions à mener et pour appeler à prendre des mesures systématiques de lutte contre la propagation de la maladie dans les populations animales, avec le contrôle des déplacements d'animaux.
Le Bureau régional OMS de la Méditerranée orientale et le Siège de l'OMS continuent de soutenir l'action du Ministère fédéral de la Santé dans le groupe spécial national, en lui fournissant une assistance technique.
Il est urgent d'instaurer des efforts continus et intégrés de mobilisation sociale, en faisant appel à tous les médias disponibles localement, dont les chaînes de télévision et les stations de radio, ainsi qu'aux chefs locaux et religieux, pour veiller à ce que les communautés exposées soient complètement averties des mesures à prendre pour diminuer le risque infectieux pour l'homme.
Source: http://www.who.int
Dans les flambées de FVR, les infections humaines résultent, dans leur immense majorité, de contacts directs ou indirects avec du sang ou des organes d'animaux infectés. Le virus peut se transmettre à l'homme pendant la manipulation des animaux au moment de l'abattage et de la découpe, les interventions sur les mises bas, les procédures vétérinaires ou l'élimination des carcasses ou des fœtus. On a également observé des infections humaines à la suite de piqûres de moustiques infectés. Les êtres humains peuvent également être contaminés en ingérant du lait cru ou non pasteurisé ou de la viande mal cuite provenant d'animaux infectés.
Les principales mesures de santé publique sont les suivantes : la mobilisation sociale pour aider les personnes en contact avec des bovins, des ovins ou d'autres animaux à adopter des pratiques sûres en matière de manipulation et d'abattage des animaux ; des mesures épidémiologique, comme le dépistage actif des cas ; des mesures cliniques pour le traitement symptomatique ; la lutte antivectorielle pour interrompre la propagation de la maladie, principalement entre les animaux mais aussi de l'animal à l'homme ; des moyens de diagnostic dans les laboratoires.
Un groupe spécial interministériel dirige l'action nationale contre cette flambée, avec la participation entre autres du Ministère fédéral de la Santé et du Ministère fédéral des Ressources animales et de la Pêche. Ce groupe spécial est chargé de gérer l'action intégrée pour endiguer la propagation de la maladie et pour en diminuer les répercussions sur la santé humaine et animale. Pour prêter main forte à ce groupe spécial, le Ministre fédéral de la santé a rencontré le 20 novembre ses homologues des états pour examiner les interventions à mener et pour appeler à prendre des mesures systématiques de lutte contre la propagation de la maladie dans les populations animales, avec le contrôle des déplacements d'animaux.
Le Bureau régional OMS de la Méditerranée orientale et le Siège de l'OMS continuent de soutenir l'action du Ministère fédéral de la Santé dans le groupe spécial national, en lui fournissant une assistance technique.
Il est urgent d'instaurer des efforts continus et intégrés de mobilisation sociale, en faisant appel à tous les médias disponibles localement, dont les chaînes de télévision et les stations de radio, ainsi qu'aux chefs locaux et religieux, pour veiller à ce que les communautés exposées soient complètement averties des mesures à prendre pour diminuer le risque infectieux pour l'homme.
Source: http://www.who.int
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