Il s'agissait de la première rencontre connue du Lider maximo, aujourd'hui à la retraite, avec des responsables américains depuis qu'il est tombé malade en juillet 2006.
Barbara Lee, élue démocrate de Californie et dirigeante du Black Caucus, qui compte 42 parlementaires afro-américains, a expliqué au cours d'une conférence de presse avoir discuté avec lui deux heures, en compagnie de deux autres élus du groupe, Laura Richardson (Californie) et Bobby Rush (Illinois).
"Nous pensons qu'il est temps d'ouvrir le dialogue et la discussion avec Cuba", a-t-elle déclaré au retour à Washington de la délégation. "Les Cubains veulent le dialogue, ils veulent parler, ils veulent des relations normales".
Les élus afro-américains rendront compte de leur visite à la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, ainsi qu'à la Maison Blanche et au Département d'Etat.
Laura Richardson, qui a trouvé que le vieux dirigeant avait la "pensée très claire", a ajouté de son côté: "Il veut vraiment que le président Obama réussisse", et "il veut sincèrement, je crois, une occasion de voir de son vivant un changement avec l'Amérique".
La veille, la totalité de la délégation du Black Caucus, composée de six députés afro-américains, avait passé plus de quatre heures de discussions privées avec le cadet des Castro, Raul, qui a succédé à son frère à la tête de l'Etat cubain il y a près de 14 mois. C'était la première rencontre officielle du nouveau président cubain avec des officiels américains.
Avant la réunion avec Fidel Castro, mais après celle avec Raul, Mme Lee avait expliqué que le groupe avait été "convaincu que le président Castro considère la normalisation des relations et la fin de l'embargo comme bénéfique pour les deux pays".
Ces réunions interviennent alors que Washington se penche sur l'opportunité d'entamer un réchauffement avec Cuba. Le président Barack Obama a réclamé une réévaluation de la politique menée depuis des années, en vue d'un allégement des restrictions sur les contacts avec l'île caraïbe, mais sans aller pour autant jusqu'à la levée totale du blocus en vigueur depuis 47 ans.
Dans une tribune postée dans la nuit de mardi à mercredi sur un site gouvernemental cubain, l'aîné des Castro a analysé sa réunion avec les élus américains: "Cuba n'avait pas d'autre choix que de prendre l'initiative", a noté le Lider maximo. Sans entrer dans les détails des échanges, il a salué notamment "l'intérêt et la profondeur" avec lesquelles ils ont exprimé leurs positions et la force de leur conviction. "Il est évident qu'ils connaissent Obama et ont confiance en lui (...) et de la sympathie pour lui", a-t-il ajouté. Fidel Castro n'avait plus rencontré d'officiels américains depuis 2005.
Obama a déjà pris des initiatives pour lever les limites sur les visites dans l'île des Cubano-américains et sur l'argent qu'ils peuvent envoyer à leur famille. Et nombre d'élus des deux bords ont réclamé la levée d'interdiction des voyages pour tous les Américains.
Jeffrey Davidow, conseiller de la Maison Blanche pour le prochain Sommet des Amériques prévu les 17-19 avril à Trinidad et Tobago, a en outre annoncé qu'il ne "serait pas surpris" que Barack Obama annonce de nouvelles dispositions envers Cuba en prélude à cette rencontre.
Source: Yahoo News
Barbara Lee, élue démocrate de Californie et dirigeante du Black Caucus, qui compte 42 parlementaires afro-américains, a expliqué au cours d'une conférence de presse avoir discuté avec lui deux heures, en compagnie de deux autres élus du groupe, Laura Richardson (Californie) et Bobby Rush (Illinois).
"Nous pensons qu'il est temps d'ouvrir le dialogue et la discussion avec Cuba", a-t-elle déclaré au retour à Washington de la délégation. "Les Cubains veulent le dialogue, ils veulent parler, ils veulent des relations normales".
Les élus afro-américains rendront compte de leur visite à la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, ainsi qu'à la Maison Blanche et au Département d'Etat.
Laura Richardson, qui a trouvé que le vieux dirigeant avait la "pensée très claire", a ajouté de son côté: "Il veut vraiment que le président Obama réussisse", et "il veut sincèrement, je crois, une occasion de voir de son vivant un changement avec l'Amérique".
La veille, la totalité de la délégation du Black Caucus, composée de six députés afro-américains, avait passé plus de quatre heures de discussions privées avec le cadet des Castro, Raul, qui a succédé à son frère à la tête de l'Etat cubain il y a près de 14 mois. C'était la première rencontre officielle du nouveau président cubain avec des officiels américains.
Avant la réunion avec Fidel Castro, mais après celle avec Raul, Mme Lee avait expliqué que le groupe avait été "convaincu que le président Castro considère la normalisation des relations et la fin de l'embargo comme bénéfique pour les deux pays".
Ces réunions interviennent alors que Washington se penche sur l'opportunité d'entamer un réchauffement avec Cuba. Le président Barack Obama a réclamé une réévaluation de la politique menée depuis des années, en vue d'un allégement des restrictions sur les contacts avec l'île caraïbe, mais sans aller pour autant jusqu'à la levée totale du blocus en vigueur depuis 47 ans.
Dans une tribune postée dans la nuit de mardi à mercredi sur un site gouvernemental cubain, l'aîné des Castro a analysé sa réunion avec les élus américains: "Cuba n'avait pas d'autre choix que de prendre l'initiative", a noté le Lider maximo. Sans entrer dans les détails des échanges, il a salué notamment "l'intérêt et la profondeur" avec lesquelles ils ont exprimé leurs positions et la force de leur conviction. "Il est évident qu'ils connaissent Obama et ont confiance en lui (...) et de la sympathie pour lui", a-t-il ajouté. Fidel Castro n'avait plus rencontré d'officiels américains depuis 2005.
Obama a déjà pris des initiatives pour lever les limites sur les visites dans l'île des Cubano-américains et sur l'argent qu'ils peuvent envoyer à leur famille. Et nombre d'élus des deux bords ont réclamé la levée d'interdiction des voyages pour tous les Américains.
Jeffrey Davidow, conseiller de la Maison Blanche pour le prochain Sommet des Amériques prévu les 17-19 avril à Trinidad et Tobago, a en outre annoncé qu'il ne "serait pas surpris" que Barack Obama annonce de nouvelles dispositions envers Cuba en prélude à cette rencontre.
Source: Yahoo News
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