Contre toute attente et avec une rare indélicatesse vis-à-vis de nombreux
salariés qui n’en ont été informés que par voie de presse, voir même directement par
des clients, la Direction de la société FNAC SERVICE a publiquement annoncé son
projet de fermeture de tous les magasins FNAC SERVICE sur le territoire national.
Ce projet concerne non seulement 49 magasins mais également le siège de la société
situé à Montreuil (93).
Il concerne donc 240 salariés et leurs familles, qui se trouvent plongés avec une
inadmissible soudaineté dans une totale précarité.
Pourtant les motifs invoqués par la Direction, liés à une profonde mutation des
modes de consommation dans le secteur de la photographie, sont connus de longue
date.
Ils auraient dû la conduire à anticiper ces difficultés et adapter les structures
pour accompagner cette mutation dans le temps.
Au lieu de quoi, après une seule opération de restructuration engagée en avril 2005
dans des conditions particulièrement défavorables en ce qui concerne le reclassement
des salariés, la Direction est depuis lors restée totalement passive pendant plus
d’un an, avant de décider brutalement et sans aucune concertation avec les
représentants des salariés, la cessation pure et simple de l’activité de la société.
La plus élémentaire prévoyance aurait dû pourtant la conduire à engager un processus
de gestion prévisionnelle d’emplois, comme la loi lui en fait d’ailleurs
l’obligation, processus qui aurait permis, sur plusieurs mois et non en quelques
semaines dans la précipitation, de gérer au mieux dans le temps la mutation invoquée
sans sacrifier les emplois des salariés.
Car contrairement à ce que la Direction de la société FNAC SERVICE a fait répandre
par voie de presse, les 200 postes prétendument déjà identifiés pour le reclassement
s’apparentent plus à une poudre aux yeux qu’à une véritable proposition répondant
aux exigences légales, les postes évoqués ne correspondant majoritairement pas au
profil des salariés, s’agissant pour l’essentiel d’emplois à temps partiels.
Plus grave encore, il semble que le Groupe souhaite à nouveau créer une
discrimination entre les salariés de la Fnac, d’une part, et ceux des filiales qui
ne pourraient aspirer à un traitement social similaire.
Cette situation est d’autant plus inadmissible que les salariés concernés n’ont
nullement démérité au fil des nombreuses années en permettant ainsi à la société
FNAC SERVICE de dégager d’importants profits qui, loin de lui permettre de
consolider sa situation, ont malheureusement été utilisés par le Groupe à d’autres
fins.
Il est donc inadmissible que les difficultés invoquées soient gérées dans la
précipitation par le groupe FNAC et que, en définitive, les salariés soient les
seules victimes de cette imprévoyance.
Le Comité d’entreprise de la société FNAC SERVICE n’acceptera pas qu’une nouvelle
fois, le groupe n’hésite pas à sacrifier brutalement une filiale au détriment de ses
salariés et de la pérennité des commerces de proximité.
Il exige un traitement social adéquat pour accompagner cette mutation dans le temps,
hors toute précipitation, ce d’autant plus que la situation économique de la
société, autant que les élus puissent en avoir connaissance, permet
incontestablement d’organiser la fermeture de tout – ou seulement partie – des
magasins dans la durée et dans des conditions respectueuses des droits des salariés.
Le Comité d’entreprise de la société FNAC SERVICE mobilisera donc tous ses efforts
pour parvenir à cet objectif et a dors et déjà initié une procédure d’alerte dans
les conditions prévues par la loi.
personne à contacter: secrétaire du comité au 06.28.60.87.60
salariés qui n’en ont été informés que par voie de presse, voir même directement par
des clients, la Direction de la société FNAC SERVICE a publiquement annoncé son
projet de fermeture de tous les magasins FNAC SERVICE sur le territoire national.
Ce projet concerne non seulement 49 magasins mais également le siège de la société
situé à Montreuil (93).
Il concerne donc 240 salariés et leurs familles, qui se trouvent plongés avec une
inadmissible soudaineté dans une totale précarité.
Pourtant les motifs invoqués par la Direction, liés à une profonde mutation des
modes de consommation dans le secteur de la photographie, sont connus de longue
date.
Ils auraient dû la conduire à anticiper ces difficultés et adapter les structures
pour accompagner cette mutation dans le temps.
Au lieu de quoi, après une seule opération de restructuration engagée en avril 2005
dans des conditions particulièrement défavorables en ce qui concerne le reclassement
des salariés, la Direction est depuis lors restée totalement passive pendant plus
d’un an, avant de décider brutalement et sans aucune concertation avec les
représentants des salariés, la cessation pure et simple de l’activité de la société.
La plus élémentaire prévoyance aurait dû pourtant la conduire à engager un processus
de gestion prévisionnelle d’emplois, comme la loi lui en fait d’ailleurs
l’obligation, processus qui aurait permis, sur plusieurs mois et non en quelques
semaines dans la précipitation, de gérer au mieux dans le temps la mutation invoquée
sans sacrifier les emplois des salariés.
Car contrairement à ce que la Direction de la société FNAC SERVICE a fait répandre
par voie de presse, les 200 postes prétendument déjà identifiés pour le reclassement
s’apparentent plus à une poudre aux yeux qu’à une véritable proposition répondant
aux exigences légales, les postes évoqués ne correspondant majoritairement pas au
profil des salariés, s’agissant pour l’essentiel d’emplois à temps partiels.
Plus grave encore, il semble que le Groupe souhaite à nouveau créer une
discrimination entre les salariés de la Fnac, d’une part, et ceux des filiales qui
ne pourraient aspirer à un traitement social similaire.
Cette situation est d’autant plus inadmissible que les salariés concernés n’ont
nullement démérité au fil des nombreuses années en permettant ainsi à la société
FNAC SERVICE de dégager d’importants profits qui, loin de lui permettre de
consolider sa situation, ont malheureusement été utilisés par le Groupe à d’autres
fins.
Il est donc inadmissible que les difficultés invoquées soient gérées dans la
précipitation par le groupe FNAC et que, en définitive, les salariés soient les
seules victimes de cette imprévoyance.
Le Comité d’entreprise de la société FNAC SERVICE n’acceptera pas qu’une nouvelle
fois, le groupe n’hésite pas à sacrifier brutalement une filiale au détriment de ses
salariés et de la pérennité des commerces de proximité.
Il exige un traitement social adéquat pour accompagner cette mutation dans le temps,
hors toute précipitation, ce d’autant plus que la situation économique de la
société, autant que les élus puissent en avoir connaissance, permet
incontestablement d’organiser la fermeture de tout – ou seulement partie – des
magasins dans la durée et dans des conditions respectueuses des droits des salariés.
Le Comité d’entreprise de la société FNAC SERVICE mobilisera donc tous ses efforts
pour parvenir à cet objectif et a dors et déjà initié une procédure d’alerte dans
les conditions prévues par la loi.
personne à contacter: secrétaire du comité au 06.28.60.87.60
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