Selon le FMI, le Produit intérieur brut mondial ne devrait croître que de 4,8% l'année prochaine, et non plus 5,2% comme estimé en juillet, a-t-on appris mardi, à Berlin, de sources allemandes proches de l'institution financière.
A Washington, le Fonds s'est refusé à tout commentaire.
S'agissant des Etats-Unis, la révision est plus nette encore puisque le Fonds ne table plus que sur 1,9% de croissance en 2008, contre 2,8% précédemment. La réduction est moindre pour la zone euro: le FMI prévoit encore +2,1% de croissance, contre +2,5% précédemment.
Le Fonds tiendra du 20 au 22 octobre, à Washington, son assemblée générale annuelle, un événement précédé par la publication le mercredi précédent de prévisions économiques détaillées.
Le porte-parole du Fonds, Masood Ahmed, avait prévenu, début septembre, qu'"il (allait) y avoir des révisions à la baisse de nos projections de croissance, plutôt l'année prochaine que cette année".
Trois mois avant, le Fonds avait relevé ses prévisions de croissance mondiale, tablant sur une expansion de 5,2% du PIB en 2007 et 2008 (contre 4,9% précédemment).
Il avait en revanche abaissé à 2,0% (au lieu de 2,2% annoncés en avril) sa prévision de croissance pour les Etats-Unis en 2007 et maintenu à 2,8% sa prévision pour 2008. Les prévisions de croissance pour la zone euro avaient été revues à la hausse (2,6% en 2007 et 2,5% en 2008).
Depuis, les marchés ont été frappés par une vaste crise de confiance née des difficultés dans le secteur des prêts immobiliers à risques, dits "subprime", aux Etats-Unis.
Les Bourses mondiales ont tangué et, malgré les interventions des banques centrales, elles continuent de réagir nerveusement à toutes les nouvelles économiques.
Les risques liés à la crise financière actuelle sont "clairement" plus importants aujourd'hui qu'il y a six mois, a estimé lundi à Madrid le directeur général du Fonds monétaire international Rodrigo Rato.
"Ces turbulences du marché du crédit, si elles se prolongeaient, auraient évidemment un effet beaucoup plus grave sur l'économie mondiale", a ajouté le dirigeant sortant, lors d'un forum sur l'Amérique latine organisé par les chambres de commerce espagnoles.
"Les responsables de gouvernements ne doivent pas s'imaginer que les problèmes resteront seulement sur le bureau des banquiers", a-t-il également expliqué dans un entretien au Financial Times lundi.
"Les problèmes vont s'étendre à l'économie réelle, aux budgets, c'est ce que nous n'arrêtons pas de dire", a-t-il ajouté.
Selon M. Rato, qui sera remplacé fin octobre par le Français Dominique Strauss-Kahn, il faudra "quelques mois, probablement jusqu'à l'année prochaine" pour que la liquidité revienne à son niveau normal sur les marchés, ce qui "aura un impact sur la croissance"
Dans le détail, le FMI prévoit maintenant la croissance du PIB de l'Allemagne et de la France à 2% en 2008, contre 2,4% et 2,3% attendus précédemment, et celle de la Chine à 10%, en retrait de 0,5 point par rapport au chiffre avancé en juillet, de mêmes sources allemandes.
Le Fonds va également baisser sa prévision pour l'Italie à +1,3% pour 2008, contre +1,7% précédemment, affirme par ailleurs le quotidien économique Il Sole 24 Ore mardi.
A Washington, le Fonds s'est refusé à tout commentaire.
S'agissant des Etats-Unis, la révision est plus nette encore puisque le Fonds ne table plus que sur 1,9% de croissance en 2008, contre 2,8% précédemment. La réduction est moindre pour la zone euro: le FMI prévoit encore +2,1% de croissance, contre +2,5% précédemment.
Le Fonds tiendra du 20 au 22 octobre, à Washington, son assemblée générale annuelle, un événement précédé par la publication le mercredi précédent de prévisions économiques détaillées.
Le porte-parole du Fonds, Masood Ahmed, avait prévenu, début septembre, qu'"il (allait) y avoir des révisions à la baisse de nos projections de croissance, plutôt l'année prochaine que cette année".
Trois mois avant, le Fonds avait relevé ses prévisions de croissance mondiale, tablant sur une expansion de 5,2% du PIB en 2007 et 2008 (contre 4,9% précédemment).
Il avait en revanche abaissé à 2,0% (au lieu de 2,2% annoncés en avril) sa prévision de croissance pour les Etats-Unis en 2007 et maintenu à 2,8% sa prévision pour 2008. Les prévisions de croissance pour la zone euro avaient été revues à la hausse (2,6% en 2007 et 2,5% en 2008).
Depuis, les marchés ont été frappés par une vaste crise de confiance née des difficultés dans le secteur des prêts immobiliers à risques, dits "subprime", aux Etats-Unis.
Les Bourses mondiales ont tangué et, malgré les interventions des banques centrales, elles continuent de réagir nerveusement à toutes les nouvelles économiques.
Les risques liés à la crise financière actuelle sont "clairement" plus importants aujourd'hui qu'il y a six mois, a estimé lundi à Madrid le directeur général du Fonds monétaire international Rodrigo Rato.
"Ces turbulences du marché du crédit, si elles se prolongeaient, auraient évidemment un effet beaucoup plus grave sur l'économie mondiale", a ajouté le dirigeant sortant, lors d'un forum sur l'Amérique latine organisé par les chambres de commerce espagnoles.
"Les responsables de gouvernements ne doivent pas s'imaginer que les problèmes resteront seulement sur le bureau des banquiers", a-t-il également expliqué dans un entretien au Financial Times lundi.
"Les problèmes vont s'étendre à l'économie réelle, aux budgets, c'est ce que nous n'arrêtons pas de dire", a-t-il ajouté.
Selon M. Rato, qui sera remplacé fin octobre par le Français Dominique Strauss-Kahn, il faudra "quelques mois, probablement jusqu'à l'année prochaine" pour que la liquidité revienne à son niveau normal sur les marchés, ce qui "aura un impact sur la croissance"
Dans le détail, le FMI prévoit maintenant la croissance du PIB de l'Allemagne et de la France à 2% en 2008, contre 2,4% et 2,3% attendus précédemment, et celle de la Chine à 10%, en retrait de 0,5 point par rapport au chiffre avancé en juillet, de mêmes sources allemandes.
Le Fonds va également baisser sa prévision pour l'Italie à +1,3% pour 2008, contre +1,7% précédemment, affirme par ailleurs le quotidien économique Il Sole 24 Ore mardi.