Votre salaire en tant que directeur général du Fonds s'élèvera à 420.930 dollars par an", précise le contrat de travail de l'ancien ministre français des Finances, qui a pris ses fonctions jeudi.
A cela s'ajoute une dotation annuelle de 75.350 dollars, plus les frais, a indiqué l'institution financière internationale dans un communiqué publié vendredi.
"Ce salaire s'entend net d'impôts", ajoute le texte.
La somme totale représente une augmentation de l'ordre de 7,5% par rapport au dernier traitement publié par le prédécesseur de M. Strauss-Kahn, l'Espagnol Rodrigo Rato, dans le rapport annuel 2006 de l'institution.
C'est la première fois que le Fonds publie l'intégralité des termes du contrat de travail de son dirigeant, précise-t-il.
Au lendemain de sa prise de fonction, M. Strauss-Kahn a par ailleurs répété son intention de moderniser l'institution sexagénaire, en pleine crise de légitimité et en difficulté financière.
"Ces derniers mois, je me suis présenté comme le candidat de réforme", a-t-il déclaré, lors d'une première rencontre avec la presse: "Maintenant il faut que je fournisse des résultats".
"Cela ne va pas se faire en quelques jours", a-t-il toutefois prévenu.
Citant les principaux chantiers en cours -- réforme des quotes-parts, recherche de nouveaux revenus, coupes dans les dépenses -- M. Strauss-Kahn a rappelé que l'assemblée générale du FMI avait fixé une échéance: avril 2008.
"Cela fait moins de six mois", a-t-il déduit: "Ce n'est pas trop pour règler ces différentes questions".
Il n'a guère été plus précis sur les décisions qu'il allait prendre.
Sur la révision de la formule des quotes-parts, qui règle l'équilibre des forces au sein de l'institution, il a simplement répété qu'elle devrait aboutir à "un transfert significatif" de pouvoir vers les pays du Sud. Et ajouté qu'il "fallait voir au-delà de cette question". Plusieurs autres propositions sont sur la table, a-t-il rappelé, notamment l'adoption d'un système de double-majorité (par voix et par chaise) pour certains débats en conseil d'administration.
S'agissant de la situation financière du Fonds, il est resté tout aussi vague.
Interrogé sur le nombre de postes qui devront être supprimés pour ramener l'institution à l'équilibre financier, il a indiqué que "rien n'est encore décidé".
"Nous sommes en train de travailler sur le sujet ces jours-ci", a-t-il ajouté, glissant seulement que plusieurs études avaient déjà été faites sur le sujet avant son arrivée.
Les dépenses de fonctionnement du FMI, qui compte 2.691 employés, sont proches d'un milliard de dollars par an. Un plan est actuellement en cours pour abaisser cette somme de 6%, sur trois ans. Il a fait l'objet d'un rappel vigoureux de la part des membres du G7, fin octobre, qui ont demandé 10 points de baisse supplémentaire, soit 16%.
A cela s'ajoute une dotation annuelle de 75.350 dollars, plus les frais, a indiqué l'institution financière internationale dans un communiqué publié vendredi.
"Ce salaire s'entend net d'impôts", ajoute le texte.
La somme totale représente une augmentation de l'ordre de 7,5% par rapport au dernier traitement publié par le prédécesseur de M. Strauss-Kahn, l'Espagnol Rodrigo Rato, dans le rapport annuel 2006 de l'institution.
C'est la première fois que le Fonds publie l'intégralité des termes du contrat de travail de son dirigeant, précise-t-il.
Au lendemain de sa prise de fonction, M. Strauss-Kahn a par ailleurs répété son intention de moderniser l'institution sexagénaire, en pleine crise de légitimité et en difficulté financière.
"Ces derniers mois, je me suis présenté comme le candidat de réforme", a-t-il déclaré, lors d'une première rencontre avec la presse: "Maintenant il faut que je fournisse des résultats".
"Cela ne va pas se faire en quelques jours", a-t-il toutefois prévenu.
Citant les principaux chantiers en cours -- réforme des quotes-parts, recherche de nouveaux revenus, coupes dans les dépenses -- M. Strauss-Kahn a rappelé que l'assemblée générale du FMI avait fixé une échéance: avril 2008.
"Cela fait moins de six mois", a-t-il déduit: "Ce n'est pas trop pour règler ces différentes questions".
Il n'a guère été plus précis sur les décisions qu'il allait prendre.
Sur la révision de la formule des quotes-parts, qui règle l'équilibre des forces au sein de l'institution, il a simplement répété qu'elle devrait aboutir à "un transfert significatif" de pouvoir vers les pays du Sud. Et ajouté qu'il "fallait voir au-delà de cette question". Plusieurs autres propositions sont sur la table, a-t-il rappelé, notamment l'adoption d'un système de double-majorité (par voix et par chaise) pour certains débats en conseil d'administration.
S'agissant de la situation financière du Fonds, il est resté tout aussi vague.
Interrogé sur le nombre de postes qui devront être supprimés pour ramener l'institution à l'équilibre financier, il a indiqué que "rien n'est encore décidé".
"Nous sommes en train de travailler sur le sujet ces jours-ci", a-t-il ajouté, glissant seulement que plusieurs études avaient déjà été faites sur le sujet avant son arrivée.
Les dépenses de fonctionnement du FMI, qui compte 2.691 employés, sont proches d'un milliard de dollars par an. Un plan est actuellement en cours pour abaisser cette somme de 6%, sur trois ans. Il a fait l'objet d'un rappel vigoureux de la part des membres du G7, fin octobre, qui ont demandé 10 points de baisse supplémentaire, soit 16%.
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