Selon les médecins, la mort d'Eluana Englaro interviendra deux semaines après l'interruption de son alimentation, et la malade, placée sous sédatifs, ne souffrira pas.
Pour le père d'Eluana, Beppino Englaro, c'est peut-être l'achèvement de dix ans de combat judiciaire : 'C'est le premier pas (...) vers la libération de ma fille. Nous avons peut-être enfin réussi.' Agée de 38 ans, Eluana Englaro est plongée dans un état végétatif depuis un accident de voiture en 1992. En novembre 2008, la Cour de cassation italienne a reconnu son droit à mourir, mais la décision a été contestée par des prélats catholiques et des hommes politiques, divisant l'opinion publique italienne.
Le débat a été ravivé ces derniers jours. Le pape Benoît XVI a souligné dimanche que l'euthanasie est une 'fausse solution au drame de la souffrance' et qu'il s'agit d'un acte 'indigne de l'homme'. Le cardinal Javier Lozano Barragan, ministre de la santé du Vatican, a déclaré mardi qu'arrêter d'alimenter Eluana équivalait à 'un abominable assassinat'. Le ministre de la santé italien, Maurizio Sacconi, a même sous-entendu que l'affaire n'était pas close. Il a fait savoir que le gouvernement était 'en train d'évaluer la conformité de la maison de repos et les modalités d'hospitalisation d'Eluana pour son 'dernier voyage''.
Source: Yahoo News
Pour le père d'Eluana, Beppino Englaro, c'est peut-être l'achèvement de dix ans de combat judiciaire : 'C'est le premier pas (...) vers la libération de ma fille. Nous avons peut-être enfin réussi.' Agée de 38 ans, Eluana Englaro est plongée dans un état végétatif depuis un accident de voiture en 1992. En novembre 2008, la Cour de cassation italienne a reconnu son droit à mourir, mais la décision a été contestée par des prélats catholiques et des hommes politiques, divisant l'opinion publique italienne.
Le débat a été ravivé ces derniers jours. Le pape Benoît XVI a souligné dimanche que l'euthanasie est une 'fausse solution au drame de la souffrance' et qu'il s'agit d'un acte 'indigne de l'homme'. Le cardinal Javier Lozano Barragan, ministre de la santé du Vatican, a déclaré mardi qu'arrêter d'alimenter Eluana équivalait à 'un abominable assassinat'. Le ministre de la santé italien, Maurizio Sacconi, a même sous-entendu que l'affaire n'était pas close. Il a fait savoir que le gouvernement était 'en train d'évaluer la conformité de la maison de repos et les modalités d'hospitalisation d'Eluana pour son 'dernier voyage''.
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