Dans un communiqué, la compagnie ferroviaire "s'inquiète de la lecture qu'Eurotunnel fait de l'enquête indépendante en cours, qui a reçu l'aval tant des gouvernements français et britannique que de la Commission intergouvernementale".
"Cette enquête a pour but d'établir le déroulement précis des événements", insiste la compagnie, qui a prévu le retour à un service normal samedi entre Paris, Bruxelles et Londres.
Elle assure également que la sécurité des passagers bloqués n'a été compromise "à aucun moment."
Depuis la panne de cinq trains Eurostar la semaine dernière dans le tunnel, qui a interrompu le trafic pendant trois jours et bloqué des milliers de passagers de part et d'autre de la Manche, la compagnie ferroviaire et l'opérateur se rejettent la responsabilité des événements.
Une "enquête indépendante" a été confiée lundi par Eurostar à un ancien dirigeant d'une compagnie ferroviaire britannique régionale et ex-directeur commercial d'Eurotunnel, et à un ingénieur français des Ponts et Chaussées.
Vendredi, Eurotunnel a rejeté en termes vifs les accusations selon lesquelles il aurait mal réagi lors de la panne et a critiqué la compagnie ferroviaire.
Le groupe reproche notamment à Eurostar de ne pas avoir toujours respecté les procédures de secours.
Il affirme ainsi que les délais d'une "évacuation ont été allongés parce que les équipages de la compagnie ferroviaire, en totale violation avec les procédures de secours, ont demandé aux passagers de prendre leurs bagages avec eux."
La commission franco-britannique supervisant le trafic dans le Tunnel sous la Manche a estimé jeudi que les sociétés Eurostar et Eurotunnel n'avaient pas correctement rempli leur mission d'information auprès des passagers.
De leur côté, les deux groupes ont une vision très opposée sur le partage des responsabilités.
Des points de désaccord avaient surgi dès le week-end dernier sur les raisons exactes des pannes ayant touché les TGV.
Balayant la thèse d'une fragilité de ses trains, la compagnie ferroviaire a affirmé que les causes étaient purement météorologiques.
Elle a mis en cause "une neige poudreuse exceptionnellement fine", qui s'est "accumulée dans les compartiments moteur", et "s'est condensée brutalement lors de l'entrée dans le tunnel", où il fait chaud, bloquant les systèmes de ventilation.
A l'appui de sa démonstration, un responsable de l'exploitant a souligné que même les navettes d'Eurotunnel, chargées d'assurer le transport des marchandises et des véhicules, étaient à l'arrêt la nuit des pannes.
Une information aussitôt démentie par Eurotunnel, affirmant que son infrastructure n'avait jamais cessé d'être opérationnelle.
"Dans les mêmes conditions, nos trains marchaient et ce sont nos navettes qui ont porté assistance aux trains et aux passagers d'Eurostar", soulignait une porte-parole samedi dernier.
Dans son communiqué de vendredi, Eurotunnel estime les deux personnalités chargées d'enquêter sont "appelées à tort commission d'enquête indépendante puisque ce n'est ni indépendant, ni une commission d'enquête au sens de la Concession puisqu'il n'y a vraiment aucune raison pour que la mission soit limitée au seul Tunnel".
Plus largement, l'opérateur du tunnel estime avoir été "injustement suspecté de ne pas avoir réagi comme il convenait."
Il rappelle en détail les conditions d'intervention de ses unités de dépannage pour sortir du tunnel des TGV tombés en panne. Et il met en cause un défaut d'information des équipages d'Eurostar.
"Bien qu'en relation continue avec nos équipes, il est évident que les équipages d'Eurostar n'ont visiblement pas relayé les informations utiles aux passagers", dit le communiqué d'Eurotunnel.
Le groupe déplore également les "interminables vérifications" effectuées par la police du Kent lors du rapatriement des passagers évacués à Folkestone.
Enfin, Eurotunnel souligne que toutes les opérations de secours ont été dirigées à partir de 0h40 par les Etats français et britannique.
Eurotunnel assure le transport des marchandises et des voitures dans le tunnel sous la Manche et Eurostar le trafic des voyageurs. Un accord entre les deux sociétés prévoit une assistance d'Eurotunnel aux trains de la compagnie ferroviaire en cas d'incident.
Source: Reuters via Yahoo News
"Cette enquête a pour but d'établir le déroulement précis des événements", insiste la compagnie, qui a prévu le retour à un service normal samedi entre Paris, Bruxelles et Londres.
Elle assure également que la sécurité des passagers bloqués n'a été compromise "à aucun moment."
Depuis la panne de cinq trains Eurostar la semaine dernière dans le tunnel, qui a interrompu le trafic pendant trois jours et bloqué des milliers de passagers de part et d'autre de la Manche, la compagnie ferroviaire et l'opérateur se rejettent la responsabilité des événements.
Une "enquête indépendante" a été confiée lundi par Eurostar à un ancien dirigeant d'une compagnie ferroviaire britannique régionale et ex-directeur commercial d'Eurotunnel, et à un ingénieur français des Ponts et Chaussées.
Vendredi, Eurotunnel a rejeté en termes vifs les accusations selon lesquelles il aurait mal réagi lors de la panne et a critiqué la compagnie ferroviaire.
Le groupe reproche notamment à Eurostar de ne pas avoir toujours respecté les procédures de secours.
Il affirme ainsi que les délais d'une "évacuation ont été allongés parce que les équipages de la compagnie ferroviaire, en totale violation avec les procédures de secours, ont demandé aux passagers de prendre leurs bagages avec eux."
La commission franco-britannique supervisant le trafic dans le Tunnel sous la Manche a estimé jeudi que les sociétés Eurostar et Eurotunnel n'avaient pas correctement rempli leur mission d'information auprès des passagers.
De leur côté, les deux groupes ont une vision très opposée sur le partage des responsabilités.
Des points de désaccord avaient surgi dès le week-end dernier sur les raisons exactes des pannes ayant touché les TGV.
Balayant la thèse d'une fragilité de ses trains, la compagnie ferroviaire a affirmé que les causes étaient purement météorologiques.
Elle a mis en cause "une neige poudreuse exceptionnellement fine", qui s'est "accumulée dans les compartiments moteur", et "s'est condensée brutalement lors de l'entrée dans le tunnel", où il fait chaud, bloquant les systèmes de ventilation.
A l'appui de sa démonstration, un responsable de l'exploitant a souligné que même les navettes d'Eurotunnel, chargées d'assurer le transport des marchandises et des véhicules, étaient à l'arrêt la nuit des pannes.
Une information aussitôt démentie par Eurotunnel, affirmant que son infrastructure n'avait jamais cessé d'être opérationnelle.
"Dans les mêmes conditions, nos trains marchaient et ce sont nos navettes qui ont porté assistance aux trains et aux passagers d'Eurostar", soulignait une porte-parole samedi dernier.
Dans son communiqué de vendredi, Eurotunnel estime les deux personnalités chargées d'enquêter sont "appelées à tort commission d'enquête indépendante puisque ce n'est ni indépendant, ni une commission d'enquête au sens de la Concession puisqu'il n'y a vraiment aucune raison pour que la mission soit limitée au seul Tunnel".
Plus largement, l'opérateur du tunnel estime avoir été "injustement suspecté de ne pas avoir réagi comme il convenait."
Il rappelle en détail les conditions d'intervention de ses unités de dépannage pour sortir du tunnel des TGV tombés en panne. Et il met en cause un défaut d'information des équipages d'Eurostar.
"Bien qu'en relation continue avec nos équipes, il est évident que les équipages d'Eurostar n'ont visiblement pas relayé les informations utiles aux passagers", dit le communiqué d'Eurotunnel.
Le groupe déplore également les "interminables vérifications" effectuées par la police du Kent lors du rapatriement des passagers évacués à Folkestone.
Enfin, Eurotunnel souligne que toutes les opérations de secours ont été dirigées à partir de 0h40 par les Etats français et britannique.
Eurotunnel assure le transport des marchandises et des voitures dans le tunnel sous la Manche et Eurostar le trafic des voyageurs. Un accord entre les deux sociétés prévoit une assistance d'Eurotunnel aux trains de la compagnie ferroviaire en cas d'incident.
Source: Reuters via Yahoo News
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