l'UE des 27
La hausse des flux d'IDE avec le reste du monde a été fortement influencée par la croissance des flux entre l'UE27 et l'Amérique du Nord. En 2006, l'UE27 a investi 71 mrds d'euros aux États-Unis et 22 mrds au Canada, comparé à respectivement 37 mrds et 13 mrds en 2005. Les États-Unis ont investi 48 mrds dans l'UE27 en 2006, et le Canada 5 mrds, contre 19 mrds et 7 mrds en 2005.
En excluant l'Amérique du Nord, les investissements de l'UE27 dans les autres pays tiers ont augmenté de 5% en 2006. Les investissements de l’UE27 dans les centres financiers offshore3 ont progressé de 23 milliards d’euros en 2005 à 47 mrds en 2006. Les investissements en provenance des pays tiers autres que ceux d'Amérique du Nord ont augmenté quant à eux de 20%, cette croissance provenant essentiellement de la hausse des investissements des centres financiers offshore (qui sont passés de 18 mrds à 37 mrds) et du Japon (de 6 mrds à 11 mrds).
Ces chiffres4, publiés par Eurostat, l'Office statistique des Communautés européennes, proviennent des résultats préliminaires sur les IDE en 2006 et des données révisées de 20055.
La France, l’Allemagne, le Luxembourg et le Royaume-Uni, principaux acteurs des flux d'IDE extra-UE27
La France, avec des flux sortants de 39 milliards d’euros et une part de 21% du total de l’UE27, a été le principal investisseur dans les pays tiers en 2006, suivie de l’Allemagne (31 mrds ou 17%) et du Luxembourg (27 mrds ou 15%). En ce qui concerne les investissements en provenance du reste du monde, le Royaume-Uni, avec 56 mrds d’euros et une part de 42% du total de l'UE27, a été le principal bénéficiaire d'IDE, devant le Luxembourg (20 mrds ou 15%) et l’Allemagne (15 mrds ou 11%). Le rôle joué par le Luxembourg dans les IDE de l’UE s’explique principalement par l’importance de ses activités d’intermédiation financière6.
En 2006, l’UE27 a été un investisseur net dans le reste du monde, les flux sortants dépassant les flux entrants de 48 milliards d'euros (soit 0,4% du PIB). En 2005, les flux sortants avaient également dépassé les flux entrants, de 40 mrds (0,4% du PIB). Parmi les États membres, la France a été le principal investisseur net en dehors de l’UE27 en 2006, avec un solde de 26 mrds d’euros. Avec des flux entrants dépassant de 50 mrds les flux sortants, le Royaume-Uni a été le principal bénéficiaire des investissements en provenance des pays tiers.
L’Espagne, la France, le Luxembourg et le Royaume-Uni, principaux acteurs des flux d'IDE intra-UE27
L’Espagne (60 mrds euros), le Royaume-Uni (57 mrds) et la France (48 mrds) ont été les principaux investisseurs à l’intérieur de l’UE27 en 2006. Les principaux bénéficiaires des investissements en provenance des autres États membres ont été le Luxembourg (57 mrds), le Royaume-Uni (55 mrds) et la France (45 mrds).
Les investissements directs étrangers (IDE) sont des investissements internationaux qui reflètent l’intention, pour une entité résidente dans une économie, d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise opérant dans une autre économie. L’intérêt durable implique l’existence de relations à long terme entre l’investisseur direct et l’entreprise, ainsi qu’un niveau significatif d’influence de l’investisseur sur la gestion de l’entreprise. Formellement, cet intérêt est considéré comme acquis dès lors que l'investisseur possède 10% ou plus des actions ordinaires ou des voix au conseil d’administration (pour une entreprise constituée en société) ou l'équivalent (pour toute autre entreprise). Les flux d'IDE présentés ici incluent les bénéfices réinvestis. En comparant les données 2005 et 2006, il faut garder à l'esprit que les résultats de 2006 sont préliminaires, alors que ceux de 2005 sont semi-définitifs.
1. Il existe un écart statistique entre les flux intra-UE entrants et sortants en 2005 et en 2006. Aussi, le taux de variation annuel a été calculé sur la base de la moyenne des flux entrants et sortants.
2. Les «centres financiers offshore» sont un agrégat utilisé dans les données de balance des paiements d’Eurostat. Il inclut 38 pays ou territoires, qui offrent généralement divers avantages fiscaux et légaux. Cet agrégat intègre par exemple des centres financiers européens comme le Liechtenstein, Guernesey, Jersey, l’île de Man, les îles Féroé, Andorre et Gibraltar, des centres financiers d’Amérique centrale comme le Panama et des îles Caraïbes telles que les Bermudes, les Bahamas, les îles Cayman et les îles Vierges ou encore des centres financiers asiatiques comme Bahreïn, Hong-Kong, Singapour et les Philippines.
3. Les données publiées dans le présent communiqué sont basées sur les chiffres transmis par les États membres jusqu'au 30 mars 2007. Les données concernant les agrégats de l'UE prennent en compte les données confidentielles, les estimations des données manquantes des États membres et les données relatives aux entités à vocation spéciale qui sont collectées séparément par Eurostat et la BCE auprès des États membres qui n'incluent pas les IDE de ces entités dans leurs données nationales. Ainsi est assuré le respect des normes internationales ainsi que l'exhaustivité des agrégats de l'UE et explique que le total des flux des États membres diffère des agrégats de l'UE. Les entités à vocation spéciale sont essentiellement des compagnies financières sous contrôle étranger réalisant principalement des transactions financières transfrontalières et ayant une activité locale négligeable ou pas d’activité locale dans l'État membre de résidence.
4. Au regard des derniers chiffres publiés pour 2005 sur le site internet d'Eurostat, les flux sortants de l'UE27 à destination des pays tiers ont été révisés à la baisse de 18%. Les flux entrants en provenance des pays tiers ont été révisés à la hausse de 1%.
5. Les données pour le Luxembourg comprennent les entités à vocation spéciale qui y représentent environ 85% à 90% des flux d'IDE entrants et sortants.
Pour accéder aux Actualités de l'UE, ouvrez la pièce jointe:
En excluant l'Amérique du Nord, les investissements de l'UE27 dans les autres pays tiers ont augmenté de 5% en 2006. Les investissements de l’UE27 dans les centres financiers offshore3 ont progressé de 23 milliards d’euros en 2005 à 47 mrds en 2006. Les investissements en provenance des pays tiers autres que ceux d'Amérique du Nord ont augmenté quant à eux de 20%, cette croissance provenant essentiellement de la hausse des investissements des centres financiers offshore (qui sont passés de 18 mrds à 37 mrds) et du Japon (de 6 mrds à 11 mrds).
Ces chiffres4, publiés par Eurostat, l'Office statistique des Communautés européennes, proviennent des résultats préliminaires sur les IDE en 2006 et des données révisées de 20055.
La France, l’Allemagne, le Luxembourg et le Royaume-Uni, principaux acteurs des flux d'IDE extra-UE27
La France, avec des flux sortants de 39 milliards d’euros et une part de 21% du total de l’UE27, a été le principal investisseur dans les pays tiers en 2006, suivie de l’Allemagne (31 mrds ou 17%) et du Luxembourg (27 mrds ou 15%). En ce qui concerne les investissements en provenance du reste du monde, le Royaume-Uni, avec 56 mrds d’euros et une part de 42% du total de l'UE27, a été le principal bénéficiaire d'IDE, devant le Luxembourg (20 mrds ou 15%) et l’Allemagne (15 mrds ou 11%). Le rôle joué par le Luxembourg dans les IDE de l’UE s’explique principalement par l’importance de ses activités d’intermédiation financière6.
En 2006, l’UE27 a été un investisseur net dans le reste du monde, les flux sortants dépassant les flux entrants de 48 milliards d'euros (soit 0,4% du PIB). En 2005, les flux sortants avaient également dépassé les flux entrants, de 40 mrds (0,4% du PIB). Parmi les États membres, la France a été le principal investisseur net en dehors de l’UE27 en 2006, avec un solde de 26 mrds d’euros. Avec des flux entrants dépassant de 50 mrds les flux sortants, le Royaume-Uni a été le principal bénéficiaire des investissements en provenance des pays tiers.
L’Espagne, la France, le Luxembourg et le Royaume-Uni, principaux acteurs des flux d'IDE intra-UE27
L’Espagne (60 mrds euros), le Royaume-Uni (57 mrds) et la France (48 mrds) ont été les principaux investisseurs à l’intérieur de l’UE27 en 2006. Les principaux bénéficiaires des investissements en provenance des autres États membres ont été le Luxembourg (57 mrds), le Royaume-Uni (55 mrds) et la France (45 mrds).
Les investissements directs étrangers (IDE) sont des investissements internationaux qui reflètent l’intention, pour une entité résidente dans une économie, d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise opérant dans une autre économie. L’intérêt durable implique l’existence de relations à long terme entre l’investisseur direct et l’entreprise, ainsi qu’un niveau significatif d’influence de l’investisseur sur la gestion de l’entreprise. Formellement, cet intérêt est considéré comme acquis dès lors que l'investisseur possède 10% ou plus des actions ordinaires ou des voix au conseil d’administration (pour une entreprise constituée en société) ou l'équivalent (pour toute autre entreprise). Les flux d'IDE présentés ici incluent les bénéfices réinvestis. En comparant les données 2005 et 2006, il faut garder à l'esprit que les résultats de 2006 sont préliminaires, alors que ceux de 2005 sont semi-définitifs.
1. Il existe un écart statistique entre les flux intra-UE entrants et sortants en 2005 et en 2006. Aussi, le taux de variation annuel a été calculé sur la base de la moyenne des flux entrants et sortants.
2. Les «centres financiers offshore» sont un agrégat utilisé dans les données de balance des paiements d’Eurostat. Il inclut 38 pays ou territoires, qui offrent généralement divers avantages fiscaux et légaux. Cet agrégat intègre par exemple des centres financiers européens comme le Liechtenstein, Guernesey, Jersey, l’île de Man, les îles Féroé, Andorre et Gibraltar, des centres financiers d’Amérique centrale comme le Panama et des îles Caraïbes telles que les Bermudes, les Bahamas, les îles Cayman et les îles Vierges ou encore des centres financiers asiatiques comme Bahreïn, Hong-Kong, Singapour et les Philippines.
3. Les données publiées dans le présent communiqué sont basées sur les chiffres transmis par les États membres jusqu'au 30 mars 2007. Les données concernant les agrégats de l'UE prennent en compte les données confidentielles, les estimations des données manquantes des États membres et les données relatives aux entités à vocation spéciale qui sont collectées séparément par Eurostat et la BCE auprès des États membres qui n'incluent pas les IDE de ces entités dans leurs données nationales. Ainsi est assuré le respect des normes internationales ainsi que l'exhaustivité des agrégats de l'UE et explique que le total des flux des États membres diffère des agrégats de l'UE. Les entités à vocation spéciale sont essentiellement des compagnies financières sous contrôle étranger réalisant principalement des transactions financières transfrontalières et ayant une activité locale négligeable ou pas d’activité locale dans l'État membre de résidence.
4. Au regard des derniers chiffres publiés pour 2005 sur le site internet d'Eurostat, les flux sortants de l'UE27 à destination des pays tiers ont été révisés à la baisse de 18%. Les flux entrants en provenance des pays tiers ont été révisés à la hausse de 1%.
5. Les données pour le Luxembourg comprennent les entités à vocation spéciale qui y représentent environ 85% à 90% des flux d'IDE entrants et sortants.
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