"Le Conseil Fédéral a décidé il y a quelques semaines de proposer la France pour l'organisation de l'Euro 2016 et, aujourd'hui, nous donnons officiellement le coup d'envoi de cette candidature et nous lançons le compte à rebours", a déclaré le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes lors d'une conférence de presse.
C'est lundi à minuit au plus tard que les candidats doivent se faire connaître auprès de l'UEFA. Outre la France, trois autres postulants se sont déclarés: l'Italie, le duo Norvège-Suède et la Turquie. C'est précisément dans 447 jours que l'instance européenne du football devrait arrêter son choix.
La France a déjà organisé l'Euro en 1984, une compétition qu'elle avait remportée. Elle a ensuite accueilli et gagné le Mondial 1998. Jean-Pierre Escalettes a estimé que le football avait besoin d'une nouvelle grande compétition sur son sol pour reprendre des forces vives.
"Ce projet est mobilisateur pour tout le football français et aussi pour tout le sport français", a ajouté Escalettes. "Les trente dernières années ont montré qu'à chaque fois qu'une grande manifestation a été organisée en France et qu'il y eu réussite de l'équipe nationale cela a entraîné un grand élan pour notre sport. Aujourd'hui, le football a besoin d'un second souffle. On ne pouvait pas ne pas saisir cette opportunité".
Le président de la FFF a ajouté que l'objectif de la France était de s'engager seule dans la course à l'organisation.
"On y va pour gagner et on y va tout seul", a-t-il dit. "La France avec tous ses licenciés, tous ses clubs et son équipe de France doit aller toute seule à cette organisation."
Evoquée un temps, l'idée d'une alliance avec la fédération italienne a donc été repoussée. "Nous n'avons jamais abordé le problème avec l'Italie", a avancé Escalettes.
Même discours du côté du Secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte, présent au siège de la FFF. "Il n'a jamais été dit qu'il fallait présenter une candidature avec l'Italie. Nous y allons seuls. Si la France n'est pas capable d'organiser seule l'Euro 2016, on aurait des soucis à se faire", a indiqué l'ancien entraîneur du Quinze de France.
Laporte a axé son discours sur la nécessité de construire de nouveaux stades pour gagner.
"Dès le départ et aujourd'hui encore, ma conviction est très simple: c'est parce que nous serons candidats à l'Euro que nous nous donnerons les moyens de doter notre pays d'infrastructures sportives dignes de ce nom, c'est parce que nous aurons de grands stades que nous nous mettrons en position d'avoir l'Euro en France en 2016", a-t-il déclaré.
Laporte a précisé que l'Etat apporterait une enveloppe de 100 millions d'euros pour la réalisation de ces programmes. Neuf stades plus trois de réserve devront être mis à disposition de l'UEFA. Ils devraient être terminés en 2014. Pour faciliter le respect des délais de construction, un projet de loi - encore à débattre au Parlement - prévoit de reconnaître le statut d'intérêt général pour les créations d'enceintes sportives.
Fervent partisan d'une candidature française, Frédéric Thiriez, le Président de la Ligue de Football Professionnel (LFP), s'est félicité de cette candidature.
"C'est le plus beau cadeau que la football puisse offrir à la France; donner du plaisir et du bonheur aux Français en 2016",a estimé M. Thiriez. "En plus, on va contribuer à la relance économique car construire une douzaine d'enceintes ou en rénover certaines cela représente 1,5 milliard d'euros d'investissements et 15.000 emplois entre 2010 et 2014".
Le champion du monde 1998, Lilian Thuram, aujourd'hui élu au Conseil Fédéral de la FFF, "assumera une fonction autour de cette candidature mais pas tout seul", a encore indiqué M. Escalettes, qui veut mobiliser "plusieurs joueurs qui ont porté haut le maillot de l'équipe de France".
Source: Yahoo News
C'est lundi à minuit au plus tard que les candidats doivent se faire connaître auprès de l'UEFA. Outre la France, trois autres postulants se sont déclarés: l'Italie, le duo Norvège-Suède et la Turquie. C'est précisément dans 447 jours que l'instance européenne du football devrait arrêter son choix.
La France a déjà organisé l'Euro en 1984, une compétition qu'elle avait remportée. Elle a ensuite accueilli et gagné le Mondial 1998. Jean-Pierre Escalettes a estimé que le football avait besoin d'une nouvelle grande compétition sur son sol pour reprendre des forces vives.
"Ce projet est mobilisateur pour tout le football français et aussi pour tout le sport français", a ajouté Escalettes. "Les trente dernières années ont montré qu'à chaque fois qu'une grande manifestation a été organisée en France et qu'il y eu réussite de l'équipe nationale cela a entraîné un grand élan pour notre sport. Aujourd'hui, le football a besoin d'un second souffle. On ne pouvait pas ne pas saisir cette opportunité".
Le président de la FFF a ajouté que l'objectif de la France était de s'engager seule dans la course à l'organisation.
"On y va pour gagner et on y va tout seul", a-t-il dit. "La France avec tous ses licenciés, tous ses clubs et son équipe de France doit aller toute seule à cette organisation."
Evoquée un temps, l'idée d'une alliance avec la fédération italienne a donc été repoussée. "Nous n'avons jamais abordé le problème avec l'Italie", a avancé Escalettes.
Même discours du côté du Secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte, présent au siège de la FFF. "Il n'a jamais été dit qu'il fallait présenter une candidature avec l'Italie. Nous y allons seuls. Si la France n'est pas capable d'organiser seule l'Euro 2016, on aurait des soucis à se faire", a indiqué l'ancien entraîneur du Quinze de France.
Laporte a axé son discours sur la nécessité de construire de nouveaux stades pour gagner.
"Dès le départ et aujourd'hui encore, ma conviction est très simple: c'est parce que nous serons candidats à l'Euro que nous nous donnerons les moyens de doter notre pays d'infrastructures sportives dignes de ce nom, c'est parce que nous aurons de grands stades que nous nous mettrons en position d'avoir l'Euro en France en 2016", a-t-il déclaré.
Laporte a précisé que l'Etat apporterait une enveloppe de 100 millions d'euros pour la réalisation de ces programmes. Neuf stades plus trois de réserve devront être mis à disposition de l'UEFA. Ils devraient être terminés en 2014. Pour faciliter le respect des délais de construction, un projet de loi - encore à débattre au Parlement - prévoit de reconnaître le statut d'intérêt général pour les créations d'enceintes sportives.
Fervent partisan d'une candidature française, Frédéric Thiriez, le Président de la Ligue de Football Professionnel (LFP), s'est félicité de cette candidature.
"C'est le plus beau cadeau que la football puisse offrir à la France; donner du plaisir et du bonheur aux Français en 2016",a estimé M. Thiriez. "En plus, on va contribuer à la relance économique car construire une douzaine d'enceintes ou en rénover certaines cela représente 1,5 milliard d'euros d'investissements et 15.000 emplois entre 2010 et 2014".
Le champion du monde 1998, Lilian Thuram, aujourd'hui élu au Conseil Fédéral de la FFF, "assumera une fonction autour de cette candidature mais pas tout seul", a encore indiqué M. Escalettes, qui veut mobiliser "plusieurs joueurs qui ont porté haut le maillot de l'équipe de France".
Source: Yahoo News
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