Les Saoudiens ne jouent plus leur rôle de bon vassal
A Washington, "on estime que les Saoudiens ne jouent plus leur rôle de bon vassal", affirme Steve Clemons, chercheur associé à la New America Foundation. De leur côté, les Saoudiens "voient en Irak de la faiblesse, du vide, et entendent combler ce vide en prenant les choses en main".
Les rapports du gouvernement de George Bush avec l'Arabie Saoudite n'ont cessé de se détériorer depuis l'invasion américaine de l'Irak. Ce refroidissement a culminé en avril dernier lorsque le roi Abdallah, s'exprimant devant des chefs d'Etat arabes réunis à Riyad, a qualifié la présence des Etats-Unis en Irak d'"occupation étrangère illégale".
Un haut responsable américain affirme même avoir eu la preuve du soutien financier apporté par l'Arabie Saoudite aux adversaires de Maliki. Nul doute que tous ces griefs seront exposés aux Saoudiens cette semaine, lors de la visite conjointe de la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et du ministre de la Défense Robert Gates à Djeddah, en Arabie Saoudite.
Washington a longtemps résisté à la tentation de mettre le chaos et les querelles sectaires en Irak sur le compte de l'Arabie Saoudite, préférant épingler l'Iran et la Syrie. Aujourd'hui encore, les responsables militaires se montrent très discrets sur le rôle que jouent les combattants saoudiens dans l'insurrection en Irak.
Les rapports du gouvernement de George Bush avec l'Arabie Saoudite n'ont cessé de se détériorer depuis l'invasion américaine de l'Irak. Ce refroidissement a culminé en avril dernier lorsque le roi Abdallah, s'exprimant devant des chefs d'Etat arabes réunis à Riyad, a qualifié la présence des Etats-Unis en Irak d'"occupation étrangère illégale".
Un haut responsable américain affirme même avoir eu la preuve du soutien financier apporté par l'Arabie Saoudite aux adversaires de Maliki. Nul doute que tous ces griefs seront exposés aux Saoudiens cette semaine, lors de la visite conjointe de la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et du ministre de la Défense Robert Gates à Djeddah, en Arabie Saoudite.
Washington a longtemps résisté à la tentation de mettre le chaos et les querelles sectaires en Irak sur le compte de l'Arabie Saoudite, préférant épingler l'Iran et la Syrie. Aujourd'hui encore, les responsables militaires se montrent très discrets sur le rôle que jouent les combattants saoudiens dans l'insurrection en Irak.
Des contrats d'armement de 20 milliards de dollars approuvés par Israel
Au moins 20 milliards de dollars. C'est le montant qu'atteindraient les ventes d'armes auxquelles les Etats-Unis s'apprêtent à procéder vers l'Arabie Saoudite et les cinq autres pays membres du conseil de coopération du Golfe : les Emirats arabes unis, le Koweit, le Qatar, Bahrein et Oman.
JERUSALEM - Rompant avec l'opposition historique d'Israël aux ventes d'armes à l'Arabie saoudite, le Premier ministre Ehoud Olmert a approuvé dimanche le contrat entre Riyad et Washington.
"Nous comprenons la nécessité pour les Etats-Unis de soutenir les pays arabes modérés. Et nous devons faire front uni avec les Etats-Unis face à l'Iran", a-t-il déclaré lors de la réunion hebdomadaire du cabinet israélien.
Washington prévoit de fournir pour au moins cinq milliards de dollars d'armes sophistiquées à l'Arabie saoudite et à d'autres Etats du Golfe. La pointe sud d'Israël ne se trouve qu'à une quinzaine de kilomètres de l'Arabie saoudite.
L'Etat hébreu devrait recevoir une aide militaire américaine accrue. D'après Ehoud Olmert, George W. Bush s'est engagé pour 30 milliards de dollars sur dix ans, soit environ "trois milliards de dollars par an". "C'est une augmentation de plus de 25% (...) et c'est très important pour la sécurité d'Israël", a noté le Premier ministre.
JERUSALEM - Rompant avec l'opposition historique d'Israël aux ventes d'armes à l'Arabie saoudite, le Premier ministre Ehoud Olmert a approuvé dimanche le contrat entre Riyad et Washington.
"Nous comprenons la nécessité pour les Etats-Unis de soutenir les pays arabes modérés. Et nous devons faire front uni avec les Etats-Unis face à l'Iran", a-t-il déclaré lors de la réunion hebdomadaire du cabinet israélien.
Washington prévoit de fournir pour au moins cinq milliards de dollars d'armes sophistiquées à l'Arabie saoudite et à d'autres Etats du Golfe. La pointe sud d'Israël ne se trouve qu'à une quinzaine de kilomètres de l'Arabie saoudite.
L'Etat hébreu devrait recevoir une aide militaire américaine accrue. D'après Ehoud Olmert, George W. Bush s'est engagé pour 30 milliards de dollars sur dix ans, soit environ "trois milliards de dollars par an". "C'est une augmentation de plus de 25% (...) et c'est très important pour la sécurité d'Israël", a noté le Premier ministre.
Les relations entre les Etats-Unis et l'Iran demeurent houleuses
L’ambassadeur américain a déclaré que les discussions avec son homologue iranien avaient été «houleuses». Ce dernier a exprimé des objections. Seul résultat de cette rencontre : Les Etats-Unis, l'Iran et l'Irak vont former un comité tripartite chargé de traiter du problème de la sécurité en Irak, a annoncé mardi le chef de la diplomatie irakienne. Dans un communiqué publié à l'issue de la rencontre, à Bagdad, le ministre irakien, Hoshyar Zebari a fait état d'un accord « pour travailler ensemble » sur le problème de la sécurité.
Pour Ryan Rocker, ambassadeur de Washington, Téhéran soutient, y compris militairement, des milices en Irak, milices qui combattent l'armée américaine et leur fournit notamment des munitions capables de percer les blindages.
L'Iran s'en défend et attribue le terrorisme et la dégradation de la sécurité en Irak à l'armée américaine. Ces divergences n'empêchent pas, on le voit, les 2 pays d'avoir des entretiens. Mais nul ne se berce d'illusions. Pour l'Iran, la présence américaine à ses frontières est un danger. Et pour Washington, Téhéran joue double jeu.
Pour Ryan Rocker, ambassadeur de Washington, Téhéran soutient, y compris militairement, des milices en Irak, milices qui combattent l'armée américaine et leur fournit notamment des munitions capables de percer les blindages.
L'Iran s'en défend et attribue le terrorisme et la dégradation de la sécurité en Irak à l'armée américaine. Ces divergences n'empêchent pas, on le voit, les 2 pays d'avoir des entretiens. Mais nul ne se berce d'illusions. Pour l'Iran, la présence américaine à ses frontières est un danger. Et pour Washington, Téhéran joue double jeu.
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