On s'attendait à cette annonce formelle, votée samedi par le gouvernement, le ministre de l'Information Farhan Ali Mohamud expliquant qu'elle avait été prise car le pays "est en danger" et confronté à l'aggravation de la crise humanitaire.
La déclaration d'état d'urgence ne risque pas de changer grand-choser sur le terrain, où le gouvernement ne contrôle qu'un secteur de la capitale et une ville frontière.
L'Union africaine a dit ce lundi apporter son soutien à la Somalie, qui a réclamé l'envoi de troupes étrangères pour l'aider à combattre l'insurrection islamiste, sans pour autant lui promettre de nouvelles troupes.
Le gouvernement somalien "a le droit de réclamer l'aide des Etats membres de l'Union africaine et de la communauté internationale plus largement", a déclaré le président de la Commission de l'UA, Jean Ping.
L'Union africaine a déjà des soldats déployés à Mogadiscio, dont le mandat est limité à la protection des installations gouvernementales.
Les députés somaliens avaient réclamé ce week-end une intervention militaire immédiate de leurs voisins, Kenya, Ethiopie et Djibouti.
Le gouvernement kenyan a fait savoir lundi qu'il ne comptait pas envoyer de troupes, et aucun autre pays n'avait réagi à cet appel.
Le ministre de la Défense somalien, qui était censé rencontrer lundi à Paris des responsables du gouvernement français, a regagné précipitament son pays en raison de la dégradation de la situation sur le terrain, a précisé le Quai d'Orsay.
Ces dernières semaines, la rébellion islamiste a mis les bouchées doubles, et les diplomates estiment qu'il s'agit de l'assaut final pour chasser le gouvernement de son bastion de Mogadiscio.
Au moins 200 civils ont été tués dans ces affrontements, qui ont chassé sur les routes plus de 126.000 personnes depuis le 7 mai, selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Selon l'ONU, 3,2 millions de Somaliens, soit près de la moitié de la population du pays, ont besoin d'aide humanitaire.
Il y a deux ans, l'Ethiopie était intervenue en Somalie pour chasser les islamistes qui s'étaient emparés de Mogadiscio. Les Ethiopiens sont repartis en janvier de cette année, puis de nouvelles troupes ont été dépêchées à la frontière le mois dernier.
Source: Associated Presse via Yahoo News
La déclaration d'état d'urgence ne risque pas de changer grand-choser sur le terrain, où le gouvernement ne contrôle qu'un secteur de la capitale et une ville frontière.
L'Union africaine a dit ce lundi apporter son soutien à la Somalie, qui a réclamé l'envoi de troupes étrangères pour l'aider à combattre l'insurrection islamiste, sans pour autant lui promettre de nouvelles troupes.
Le gouvernement somalien "a le droit de réclamer l'aide des Etats membres de l'Union africaine et de la communauté internationale plus largement", a déclaré le président de la Commission de l'UA, Jean Ping.
L'Union africaine a déjà des soldats déployés à Mogadiscio, dont le mandat est limité à la protection des installations gouvernementales.
Les députés somaliens avaient réclamé ce week-end une intervention militaire immédiate de leurs voisins, Kenya, Ethiopie et Djibouti.
Le gouvernement kenyan a fait savoir lundi qu'il ne comptait pas envoyer de troupes, et aucun autre pays n'avait réagi à cet appel.
Le ministre de la Défense somalien, qui était censé rencontrer lundi à Paris des responsables du gouvernement français, a regagné précipitament son pays en raison de la dégradation de la situation sur le terrain, a précisé le Quai d'Orsay.
Ces dernières semaines, la rébellion islamiste a mis les bouchées doubles, et les diplomates estiment qu'il s'agit de l'assaut final pour chasser le gouvernement de son bastion de Mogadiscio.
Au moins 200 civils ont été tués dans ces affrontements, qui ont chassé sur les routes plus de 126.000 personnes depuis le 7 mai, selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Selon l'ONU, 3,2 millions de Somaliens, soit près de la moitié de la population du pays, ont besoin d'aide humanitaire.
Il y a deux ans, l'Ethiopie était intervenue en Somalie pour chasser les islamistes qui s'étaient emparés de Mogadiscio. Les Ethiopiens sont repartis en janvier de cette année, puis de nouvelles troupes ont été dépêchées à la frontière le mois dernier.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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