L'ETA voulait "commettre un massacre", a affirmé, en conférence de presse, le ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba.
Le ministre a souligné le caractère "particulièrement ignoble" de cet attentat de "nature indiscriminée", qui visait une caserne où dormaient 29 personnes, dont cinq enfants et une jeune fille de 18 ans.
Le chef du gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero devait condamner cet attentat dans l'après-midi au parlement où les députés ont observé cinq minutes de silence en fin de matinée.
Il devait se rendre ensuite au Pays Basque pour y rencontrer la famille de Juan Manuel Piñuel Villalon, le garde civil de 41 ans, marié et père d'un enfant, tué dans l'attentat.
Le roi Juan Carlos a exprimé son "rejet et condamnation la plus ferme" de l'attentat et sa solidarité avec les familles des victimes, tout comme le chef du gouvernement régional basque, le nationaliste non-violent Juan José Ibarretxe.
La puissante explosion s'est produite peu avant 03H00 (01H00 GMT), creusant un cratère de plusieurs mètres devant la caserne qui a été en grande partie ravagée. "C'était une scène de guerre", a estimé un responsable des pompiers sur place.
L'explosion n'a "pas été précédée par un appel d'avertissement" au nom de l'ETA, mais son implication est "l'hypothèse que nous privilégions", a indiqué à l'AFP une porte-parole de la police basque.
L'ETA a déjà perpétré dans le passé de nombreux attentats contre des casernes de la garde civile, qu'elle ne précède jamais d'alertes téléphoniques préalables, contrairement à ce qu'elle fait généralement lorsqu'elle place des bombes pouvant coûter la vie à des civils.
Trois des gardes civils blessés dans la caserne de Legutiano ont été rapidement transportées à l'hôpital.
Un quatrième, sorti ultérieurement des décombres, a subi une intervention chirurgicale, a expliqué le ministre de l'Intérieur, qualifiant l'état des blessés de "raisonnablement satisfaisant".
Le commando à l'origine de l'attentat a pris la fuite à bord d'un véhicule Peugeot volé qui a été retrouvé par la police basque dans la localité de Abadiño, à quelques kilomètres de là.
Les auteurs de l'attentat avaient placé à l'intérieur de la fourgonnette un dispositif incendiaire, apparemment destiné à détruire le véhicule et tout indice, qui n'a pas fonctionné, selon M. Rubalcaba.
L'ETA, responsable de plus de 820 morts en 40 ans de lutte armée pour l'indépendance du Pays Basque, a mis fin officiellement en juin 2007 à un "cessez-le-feu permanent" de 15 mois, après l'échec d'une tentative de dialogue avec le gouvernement socialiste espagnol.
Depuis l'été 2007, l'organisation clandestine qui figure sur la liste des groupes terroristes de l'UE, a perpétré une vingtaine d'attentats et s'en est pris récemment à deux reprises à des casernes de la garde civile, le 24 août 2007 à Durango (Pays Basque) et le 21 mars dernier à Calahorra (Rioja, nord), causant des blessés et d'importants dégâts matériels.
La dernière victime revendiquée par l'ETA est un ex-conseiller municipal socialiste, Isaias Carrasco, à Mondragon (Pays Basque) tué de sang-froid par balles par un commando de l'ETA, le 7 mars, deux jours avant les élections législatives espagnoles.
En décembre 2007, deux gardes civils avaient été tués à Capbreton (sud-ouest de la France) par un commando de l'ETA.
Source: yahoo news
Le ministre a souligné le caractère "particulièrement ignoble" de cet attentat de "nature indiscriminée", qui visait une caserne où dormaient 29 personnes, dont cinq enfants et une jeune fille de 18 ans.
Le chef du gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero devait condamner cet attentat dans l'après-midi au parlement où les députés ont observé cinq minutes de silence en fin de matinée.
Il devait se rendre ensuite au Pays Basque pour y rencontrer la famille de Juan Manuel Piñuel Villalon, le garde civil de 41 ans, marié et père d'un enfant, tué dans l'attentat.
Le roi Juan Carlos a exprimé son "rejet et condamnation la plus ferme" de l'attentat et sa solidarité avec les familles des victimes, tout comme le chef du gouvernement régional basque, le nationaliste non-violent Juan José Ibarretxe.
La puissante explosion s'est produite peu avant 03H00 (01H00 GMT), creusant un cratère de plusieurs mètres devant la caserne qui a été en grande partie ravagée. "C'était une scène de guerre", a estimé un responsable des pompiers sur place.
L'explosion n'a "pas été précédée par un appel d'avertissement" au nom de l'ETA, mais son implication est "l'hypothèse que nous privilégions", a indiqué à l'AFP une porte-parole de la police basque.
L'ETA a déjà perpétré dans le passé de nombreux attentats contre des casernes de la garde civile, qu'elle ne précède jamais d'alertes téléphoniques préalables, contrairement à ce qu'elle fait généralement lorsqu'elle place des bombes pouvant coûter la vie à des civils.
Trois des gardes civils blessés dans la caserne de Legutiano ont été rapidement transportées à l'hôpital.
Un quatrième, sorti ultérieurement des décombres, a subi une intervention chirurgicale, a expliqué le ministre de l'Intérieur, qualifiant l'état des blessés de "raisonnablement satisfaisant".
Le commando à l'origine de l'attentat a pris la fuite à bord d'un véhicule Peugeot volé qui a été retrouvé par la police basque dans la localité de Abadiño, à quelques kilomètres de là.
Les auteurs de l'attentat avaient placé à l'intérieur de la fourgonnette un dispositif incendiaire, apparemment destiné à détruire le véhicule et tout indice, qui n'a pas fonctionné, selon M. Rubalcaba.
L'ETA, responsable de plus de 820 morts en 40 ans de lutte armée pour l'indépendance du Pays Basque, a mis fin officiellement en juin 2007 à un "cessez-le-feu permanent" de 15 mois, après l'échec d'une tentative de dialogue avec le gouvernement socialiste espagnol.
Depuis l'été 2007, l'organisation clandestine qui figure sur la liste des groupes terroristes de l'UE, a perpétré une vingtaine d'attentats et s'en est pris récemment à deux reprises à des casernes de la garde civile, le 24 août 2007 à Durango (Pays Basque) et le 21 mars dernier à Calahorra (Rioja, nord), causant des blessés et d'importants dégâts matériels.
La dernière victime revendiquée par l'ETA est un ex-conseiller municipal socialiste, Isaias Carrasco, à Mondragon (Pays Basque) tué de sang-froid par balles par un commando de l'ETA, le 7 mars, deux jours avant les élections législatives espagnoles.
En décembre 2007, deux gardes civils avaient été tués à Capbreton (sud-ouest de la France) par un commando de l'ETA.
Source: yahoo news
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