Elections législatives en Espagne : où en sont les tractations ?
Qui va diriger l'Espagne ? Si les résultats du scrutin placent le parti populaire en tête, le parti de droite ne dispose pas de majorité claire et devra se trouver des alliés. La journaliste Lilya Melkonian fait le point. "Le parti populaire de Mariano Rajoy a réuni un comité exécutif avec les cadres de son parti pour mettre en place une stratégie, mais en réalité, il dispose que de très peu d'options. Le parti de centre droit Ciudadanos qui aurait pu lui apporter son soutien a d'ores et déjà fait savoir qu'il ne participerait pas à un gouvernement de coalition et qu'il s'abstiendrait lors du vote d'investiture du gouvernement", explique la journaliste. (francetvinfo.fr)
En Espagne, les conservateurs en tête, la gauche fragmentée
Le mécanisme des vases communicants a fonctionné comme jamais. La saignée électorale subie par les deux (ex-)partis hégémoniques, le PP et le PSOE, s’est accompagnée de la montée spectaculaire de deux formations qui viennent de naître, Ciudadanos, un parti catalan, et les pro-Syriza de Podemos. L’effet de balancier porte donc un coup terrible aux partis historiques qui ont gouverné l’Espagne depuis la fin du franquisme. Ce changement inédit traduit la lassitude des Espagnols à l’égard des vieilles structures qui, à leurs yeux, sont en partie responsables de la crise économique de 2008. (liberation.fr)
Mariano Rajoy veut former un cabinet, appelle au dialogue
Les deux grandes formations de gauche, les socialistes du PSOE et Podemos (gauche anti-austérité) ont exclu de soutenir un gouvernement dirigé par le PP, ce qui complique sensiblement la tâche de Mariano Rajoy pour bâtir une coalition et rester ainsi au pouvoir.
L'Espagne semble donc promise à plusieurs semaines de tractations politiques. Cette incertitude sur la future orientation économique du pays, toujours confronté à un chômage de masse après des années de récession, inquiète les investisseurs. La Bourse de Madrid a clôturé lundi sur une forte baisse de 3,6%. (Reuters)
Qui va diriger l'Espagne ? Si les résultats du scrutin placent le parti populaire en tête, le parti de droite ne dispose pas de majorité claire et devra se trouver des alliés. La journaliste Lilya Melkonian fait le point. "Le parti populaire de Mariano Rajoy a réuni un comité exécutif avec les cadres de son parti pour mettre en place une stratégie, mais en réalité, il dispose que de très peu d'options. Le parti de centre droit Ciudadanos qui aurait pu lui apporter son soutien a d'ores et déjà fait savoir qu'il ne participerait pas à un gouvernement de coalition et qu'il s'abstiendrait lors du vote d'investiture du gouvernement", explique la journaliste. (francetvinfo.fr)
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Le mécanisme des vases communicants a fonctionné comme jamais. La saignée électorale subie par les deux (ex-)partis hégémoniques, le PP et le PSOE, s’est accompagnée de la montée spectaculaire de deux formations qui viennent de naître, Ciudadanos, un parti catalan, et les pro-Syriza de Podemos. L’effet de balancier porte donc un coup terrible aux partis historiques qui ont gouverné l’Espagne depuis la fin du franquisme. Ce changement inédit traduit la lassitude des Espagnols à l’égard des vieilles structures qui, à leurs yeux, sont en partie responsables de la crise économique de 2008. (liberation.fr)
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Les deux grandes formations de gauche, les socialistes du PSOE et Podemos (gauche anti-austérité) ont exclu de soutenir un gouvernement dirigé par le PP, ce qui complique sensiblement la tâche de Mariano Rajoy pour bâtir une coalition et rester ainsi au pouvoir.
L'Espagne semble donc promise à plusieurs semaines de tractations politiques. Cette incertitude sur la future orientation économique du pays, toujours confronté à un chômage de masse après des années de récession, inquiète les investisseurs. La Bourse de Madrid a clôturé lundi sur une forte baisse de 3,6%. (Reuters)
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