Un succès qui serait historique: aucun parti penchant pour le maintien d'"Euskadi" dans l'Espagne n'a en effet contrôlé la turbulente région depuis qu'elle a accédé à une large autonomie en 1979.
Les électeurs basques sont appelés dimanche à renouveler les 75 sièges du Parlement régional. Le gouvernement sortant, coalition minoritaire de trois partis dirigée par le Parti national basque (PNV) du puissant Juan José Ibarretxe, président du gouvernement régional, compte seulement 32 élus et ne peut faire voter des lois qu'avec l'appui d'autres formations.
La branche locale du PSOE, le parti socialiste d'Euskadi (PSE), devrait enregistrer une forte poussée. Selon un sondage publié la semaine dernière par le gouvernement basque, les socialistes pourraient passer de 18 à 26 sièges, tandis que le PNV obtiendrait un nombre d'élus à peu près équivalent. Un tel résultat pourrait ouvrir la voie à différentes coalitions dirigées par les socialistes, et permettre ainsi à ces derniers de signer un succès historique.
Aucune formation soutenant ouvertement l'organisation séparatiste basque ETA n'a été autorisée à présenter des candidats. Deux partis basques, D3M et Askatasuna, ont été privés de scrutin en raison de liens présumés avec l'aile politique d'ETA, Batasuna, interdite depuis 2003. Les Basques partisans d'une ligne dure dénoncent un scrutin non démocratique.
La progression attendue des socialistes est liée aux efforts du chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero pour tenter de négocier la paix avec ETA, explique Josefina Elias, présidente de l'institut de sondage Opina.
Les négociations menées en 2006 durant une trêve d'ETA n'ont pas donné de résultat, mais M. Zapatero a au moins eu le mérite de chercher plus ardemment le dialogue que ses prédécesseurs. "Les gens apprécient ce témoignage de bonne foi", souligne Mme Elias. "Je pense que c'est le principal facteur" de la poussée prévisible des socialistes.
Les sondages montrent que la région autonome de plus de deux millions d'habitants reste divisée à parts à peu près égales entre partisans de l'indépendance et ceux du statu quo. Le PNV estime que les Basques devraient avoir le droit de décider s'ils veulent rester dans l'Espagne ou accéder à l'indépendance. Le PNV rejette toutefois la campagne de violence menée par ETA qui a fait plus de 820 morts depuis la fin des années 1960.
Le candidat socialiste à la présidence régionale, Patxi Lopez, affirme que le Pays basque espagnol "ne veut pas devenir une île". "En outre, la région basque a toujours bien réussi lorsqu'elle a travaillé main dans la main avec l'Espagne, pas quand elle lui tourne le dos", a-t-il déclaré au quotidien "El Mundo".
Dans un autre scrutin régional organisé en Galice dimanche, les socialistes espèrent conserver le pouvoir. Les élections régionales au Pays basque et en Galice représentent le premier test électoral pour Madrid depuis que l'économie espagnole, jadis florissante, a plongé dans la récession.
Source: Yahoo News
Les électeurs basques sont appelés dimanche à renouveler les 75 sièges du Parlement régional. Le gouvernement sortant, coalition minoritaire de trois partis dirigée par le Parti national basque (PNV) du puissant Juan José Ibarretxe, président du gouvernement régional, compte seulement 32 élus et ne peut faire voter des lois qu'avec l'appui d'autres formations.
La branche locale du PSOE, le parti socialiste d'Euskadi (PSE), devrait enregistrer une forte poussée. Selon un sondage publié la semaine dernière par le gouvernement basque, les socialistes pourraient passer de 18 à 26 sièges, tandis que le PNV obtiendrait un nombre d'élus à peu près équivalent. Un tel résultat pourrait ouvrir la voie à différentes coalitions dirigées par les socialistes, et permettre ainsi à ces derniers de signer un succès historique.
Aucune formation soutenant ouvertement l'organisation séparatiste basque ETA n'a été autorisée à présenter des candidats. Deux partis basques, D3M et Askatasuna, ont été privés de scrutin en raison de liens présumés avec l'aile politique d'ETA, Batasuna, interdite depuis 2003. Les Basques partisans d'une ligne dure dénoncent un scrutin non démocratique.
La progression attendue des socialistes est liée aux efforts du chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero pour tenter de négocier la paix avec ETA, explique Josefina Elias, présidente de l'institut de sondage Opina.
Les négociations menées en 2006 durant une trêve d'ETA n'ont pas donné de résultat, mais M. Zapatero a au moins eu le mérite de chercher plus ardemment le dialogue que ses prédécesseurs. "Les gens apprécient ce témoignage de bonne foi", souligne Mme Elias. "Je pense que c'est le principal facteur" de la poussée prévisible des socialistes.
Les sondages montrent que la région autonome de plus de deux millions d'habitants reste divisée à parts à peu près égales entre partisans de l'indépendance et ceux du statu quo. Le PNV estime que les Basques devraient avoir le droit de décider s'ils veulent rester dans l'Espagne ou accéder à l'indépendance. Le PNV rejette toutefois la campagne de violence menée par ETA qui a fait plus de 820 morts depuis la fin des années 1960.
Le candidat socialiste à la présidence régionale, Patxi Lopez, affirme que le Pays basque espagnol "ne veut pas devenir une île". "En outre, la région basque a toujours bien réussi lorsqu'elle a travaillé main dans la main avec l'Espagne, pas quand elle lui tourne le dos", a-t-il déclaré au quotidien "El Mundo".
Dans un autre scrutin régional organisé en Galice dimanche, les socialistes espèrent conserver le pouvoir. Les élections régionales au Pays basque et en Galice représentent le premier test électoral pour Madrid depuis que l'économie espagnole, jadis florissante, a plongé dans la récession.
Source: Yahoo News
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