Douze heures après l'annonce par le Pentagone du déploiement de forces américaines près de la Libye, Mouammar Kadhafi a déployé ses forces mardi à la frontière ouest de la Libye, laissant craindre de nouvelles violences dans le pays.
À Benghazi, deuxième ville du pays et bastion de la rébellion, une armée de fortune se met en place et d'anciens colonels du régime forment des jeunes pour partir à la conquête de Tripoli, avec des armes prises aux bataillons d'élite de Kadhafi.
A Tripoli, ville d'1,5 millions d'habitants, Mouammar Kadhafi conserve néanmoins le contrôle.
Alain Juppé, minsitre français des affaires étrangères, a déclaré mardi à l'Assemblée nationale:""Différentes options peuvent être étudiées, notamment celle d'une zone d'exclusion aérienne, mais je le dis ici très clairement: aucune intervention ne se fera sans un mandat clair du Conseil de sécurité des Nations unies".
La Libye n'a pas peur d'une intervention militaire, a affirmé mardi dans une interview accordée à la chaîne britannique Sky News, le fils du dirigeant libyen, Saïf al-Islam Kadhafi, qui s'est mué ces derniers jours en porte-parole du régime. "Nous avons déjà connu des embargos américain, britannique et d'autres encore. Cela ne nous fait pas peur", a-t-il dit, en commentant l'intention de la Grande-Bretagne et de ses alliés de l'Otan d'établir des zones d'exclusion aérienne au dessus de la Libye afin de protéger la population libyenne contre les raids de l'aviation.
Le Conseil de l'Union européenne a adopté lundi une série de mesures sanctionnant Mouammar Kadhafi et ses proches pour l'usage de la force armée contre les manifestants. Les sanctions prévoient notamment l'interdiction d'entrée dans l'UE pour 26 personnes, dont le leader libyen et cinq membres de sa famille, et le gel de leurs avoirs en Europe.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne se réuniront pour un sommet extraordinaire le 11 mars à Bruxelles afin d'élaborer une stratégie commune face à la crise libyenne et à la situation en Afrique du Nord, ont annoncé mardi les médias européens.
À Benghazi, deuxième ville du pays et bastion de la rébellion, une armée de fortune se met en place et d'anciens colonels du régime forment des jeunes pour partir à la conquête de Tripoli, avec des armes prises aux bataillons d'élite de Kadhafi.
A Tripoli, ville d'1,5 millions d'habitants, Mouammar Kadhafi conserve néanmoins le contrôle.
Alain Juppé, minsitre français des affaires étrangères, a déclaré mardi à l'Assemblée nationale:""Différentes options peuvent être étudiées, notamment celle d'une zone d'exclusion aérienne, mais je le dis ici très clairement: aucune intervention ne se fera sans un mandat clair du Conseil de sécurité des Nations unies".
La Libye n'a pas peur d'une intervention militaire, a affirmé mardi dans une interview accordée à la chaîne britannique Sky News, le fils du dirigeant libyen, Saïf al-Islam Kadhafi, qui s'est mué ces derniers jours en porte-parole du régime. "Nous avons déjà connu des embargos américain, britannique et d'autres encore. Cela ne nous fait pas peur", a-t-il dit, en commentant l'intention de la Grande-Bretagne et de ses alliés de l'Otan d'établir des zones d'exclusion aérienne au dessus de la Libye afin de protéger la population libyenne contre les raids de l'aviation.
Le Conseil de l'Union européenne a adopté lundi une série de mesures sanctionnant Mouammar Kadhafi et ses proches pour l'usage de la force armée contre les manifestants. Les sanctions prévoient notamment l'interdiction d'entrée dans l'UE pour 26 personnes, dont le leader libyen et cinq membres de sa famille, et le gel de leurs avoirs en Europe.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne se réuniront pour un sommet extraordinaire le 11 mars à Bruxelles afin d'élaborer une stratégie commune face à la crise libyenne et à la situation en Afrique du Nord, ont annoncé mardi les médias européens.
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