A l'issue d'une assemblée générale houleuse, enseignants, étudiants et personnels de Paris-IV ont voté la reprise des cours à partir de lundi prochain et la tenue des examens dans la semaine du 22 au 26 juin, comme l'avaient décidé auparavant la direction de l'université et ses trois conseils.
"Les sujets et questions posées (lors des examens) devront porter sur les contenus des cours et travaux dirigés effectués dans des conditions normales d'enseignement", ont décidé ces conseils.
Quelques heures auparavant, l'AG de Paris-I Tolbiac avait voté le déblocage dans des termes similaires, tandis que celle de Paris-III avait entériné le déblocage mais jusqu'au 3 juin et les examens dès la semaine prochaine.
Ces décisions importantes, notamment à Paris-IV Sorbonne, bastion du mouvement universitaire dont le président Georges Molinié est lui-même un opposant aux réformes gouvernementales, ont été prises dans la douleur. La direction n'a entériné la session d'examens que parce que les solutions alternatives envisagées se sont "heurtées au refus de l'administration ministérielle", selon les conseils.
Dans une motion approuvée à la quasi-unanimité, ceux-ci ont "condamné avec la plus grande fermeté les attaques indignes" dont M. Molinié "fait l'objet depuis plusieurs jours" et qui "portent atteinte à l'institution universitaire elle-même".
Interrogé à ce sujet, l'entourage de la ministre Valérie Pécresse a expliqué que celle-ci avait demandé aux recteurs de "rappeler la loi et le Code de l'éducation, à savoir qu'il n'y a pas de diplômes sans examen ni rattrapage", mais aussi d'aider les universités à organiser des cours et des examens, notamment en trouvant des locaux.
"... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo news
"Les sujets et questions posées (lors des examens) devront porter sur les contenus des cours et travaux dirigés effectués dans des conditions normales d'enseignement", ont décidé ces conseils.
Quelques heures auparavant, l'AG de Paris-I Tolbiac avait voté le déblocage dans des termes similaires, tandis que celle de Paris-III avait entériné le déblocage mais jusqu'au 3 juin et les examens dès la semaine prochaine.
Ces décisions importantes, notamment à Paris-IV Sorbonne, bastion du mouvement universitaire dont le président Georges Molinié est lui-même un opposant aux réformes gouvernementales, ont été prises dans la douleur. La direction n'a entériné la session d'examens que parce que les solutions alternatives envisagées se sont "heurtées au refus de l'administration ministérielle", selon les conseils.
Dans une motion approuvée à la quasi-unanimité, ceux-ci ont "condamné avec la plus grande fermeté les attaques indignes" dont M. Molinié "fait l'objet depuis plusieurs jours" et qui "portent atteinte à l'institution universitaire elle-même".
Interrogé à ce sujet, l'entourage de la ministre Valérie Pécresse a expliqué que celle-ci avait demandé aux recteurs de "rappeler la loi et le Code de l'éducation, à savoir qu'il n'y a pas de diplômes sans examen ni rattrapage", mais aussi d'aider les universités à organiser des cours et des examens, notamment en trouvant des locaux.
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