Voilà que le droit au mariage gay, si chèrement acquis, devrait être remis en question, selon Nicolas Sarkozy, qui parle de réécrire la loi de fond en comble et de créer un contrat spécifique pour l'union des homosexuel(le)s. Les réactions ont fusé de toutes parts, y compris de son camp politique: Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet ont, heureusement, mis le haut-là au détricotage d'une loi considérée par la majorité des Français comme un texte sur lequel il n'est pas utile de revenir. Le premier ministre, Manuel Valls, de son côté indique que Nicolas Sarkozy a «cédé à la foule». Il faut espérer que Nicolas Sarkozy se trompe de foule. Quoi qu'il en soit, il semblerait que les clivages, la division fassent partie de ses instruments politiques, ce qui ne redore pas l'image de l'ancien président de la République. En effet, remettre en question la loi sur le mariage gay reviendrait à renvoyer les Français dos à dos et provoquerait de nouvelles dérives homophobes et venimeuses. Le prétexte est que le contrat de mariage homosexuel ouvre la voie à l'adoption, laquelle serait contre nature dans le cas de couples homosexuel(le)s. Il faut donc croire qu'ils seraient incapables d'aimer les enfants... Ce qui, naturellement, est archi-faux. Hormis ces préjugés qu'il convient de balayer, comme tous les préjugés, le renoncement au mariage pour tous engendrerait des inégalités entre les Français qui demeurent, rappelons-le, égaux en droits. La déchéance de nationalité n'existe pas encore en droit français. Si tel était le cas, on se dirigerait de nouveau à grands pas vers la ségrégation de masse, chose qu'Hitler a si bien su orchestrer. Revue de presse:
Abrogation Samedi 15 novembre, face aux militants du mouvement Sens commun, issu de La Manif pour tous,l'ex-chef de l'Etat a lâché le mot «abrogation»: «La loi Taubira devra être réécrite de fond en comble. (...) Si vous préférez qu'on dise [qu'il faut] abroger la loi Taubira pour en faire une autre... En français, ça veut dire la même chose. Ça aboutit au même résultat. Mais enfin, si ça vous fait plaisir, franchement, ça coûte pas très cher.» Cette prise de position est nouvelle dans la bouche de celui qui laissait jusqu'ici planer le doute sur ses intentions. (Mariage gay : Sarkozy entre flou juridique et erreur tactique - Le Monde.fr)
Lors d'une réunion publique du mouvement "Sens commun", trait d'union entre "La Manif pour tous" et l'UMP qui recevait les trois candidats à la présidence du parti d'opposition, Nicolas Sarkozy a déclaré que la loi serait "réécrite de fond en comble" et a proposé l'instauration de deux mariages : "un pour les homosexuels, un pour les hétérosexuels". Face à une salle récalcitrante et houleuse, où le slogan "Abrogation!" fusait, l'ancien président a alors ajouté : "Si vous préférez qu'on dise qu'on doit l'abroger pour en faire une autre, en français ça veut dire la même chose, mais ça aboutit au même résultat. Mais enfin, si ça vous fait plaisir, franchement, ça coûte pas très cher". (François Hollande prône l'apaisement sur le mariage homosexuel – Reuters)
«Incarner l'avenir. Pas le passé» «Aujourd'hui, on a plus que jamais besoin de responsables publics qui tiennent fort sur leurs convictions, qui soient courageux, qui aient le sens de l'État et des valeurs de la République, et qui ne cherchent pas à diviser la société française», a critiqué Manuel Valls. «Nous avons besoin de nous rassembler sur nos valeurs, et surtout pour incarner l'avenir. Pas le passé, l'avenir», a-t-il asséné de nouveau en référence à l'ancien président. «Le débat en France doit retrouver de la sérénité, de la responsabilité. Il ne sert à rien d'ouvrir des débats qui aujourd'hui sont derrière nous», a-t-il encore dit. (Mariage homosexuel: Valls accuse Sarkozy d'avoir «cédé à une foule» - 20minutes.fr)
Abrogation Samedi 15 novembre, face aux militants du mouvement Sens commun, issu de La Manif pour tous,l'ex-chef de l'Etat a lâché le mot «abrogation»: «La loi Taubira devra être réécrite de fond en comble. (...) Si vous préférez qu'on dise [qu'il faut] abroger la loi Taubira pour en faire une autre... En français, ça veut dire la même chose. Ça aboutit au même résultat. Mais enfin, si ça vous fait plaisir, franchement, ça coûte pas très cher.» Cette prise de position est nouvelle dans la bouche de celui qui laissait jusqu'ici planer le doute sur ses intentions. (Mariage gay : Sarkozy entre flou juridique et erreur tactique - Le Monde.fr)
Lors d'une réunion publique du mouvement "Sens commun", trait d'union entre "La Manif pour tous" et l'UMP qui recevait les trois candidats à la présidence du parti d'opposition, Nicolas Sarkozy a déclaré que la loi serait "réécrite de fond en comble" et a proposé l'instauration de deux mariages : "un pour les homosexuels, un pour les hétérosexuels". Face à une salle récalcitrante et houleuse, où le slogan "Abrogation!" fusait, l'ancien président a alors ajouté : "Si vous préférez qu'on dise qu'on doit l'abroger pour en faire une autre, en français ça veut dire la même chose, mais ça aboutit au même résultat. Mais enfin, si ça vous fait plaisir, franchement, ça coûte pas très cher". (François Hollande prône l'apaisement sur le mariage homosexuel – Reuters)
«Incarner l'avenir. Pas le passé» «Aujourd'hui, on a plus que jamais besoin de responsables publics qui tiennent fort sur leurs convictions, qui soient courageux, qui aient le sens de l'État et des valeurs de la République, et qui ne cherchent pas à diviser la société française», a critiqué Manuel Valls. «Nous avons besoin de nous rassembler sur nos valeurs, et surtout pour incarner l'avenir. Pas le passé, l'avenir», a-t-il asséné de nouveau en référence à l'ancien président. «Le débat en France doit retrouver de la sérénité, de la responsabilité. Il ne sert à rien d'ouvrir des débats qui aujourd'hui sont derrière nous», a-t-il encore dit. (Mariage homosexuel: Valls accuse Sarkozy d'avoir «cédé à une foule» - 20minutes.fr)
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