"Sur la question des financements, nous sommes des pays vulnérables et en cela nous estimons que la solidarité internationale se doit de prévaloir. Nous sommes des victimes et nous avons évalué les coûts liés à ces facteurs dans l'ordre de 65 milliards de dollars", a affirmé Sawadogo.
"Les grands pollueurs doivent participer à la tâche avec plus de moyens, plus de détermination et plus de capacité de réduction des gaz à effet de serre", a estimé pour sa part le président burkinabé Blaise Compaoré.
Compaoré a été désigné par les Etats africains comme porte-parole du continent à la prochaine conférence des Nations unies sur le climat en décembre à Copenhague.
Le président de la commission de l'Union africaine Jean Ping a indiqué de son côté que le Nord doit aider le Sud à sortir des difficultés causées par les changements climatiques.
"Il y a des gens qui polluent, on les connaît. Il y a des gens qui subissent les conséquences, c'est nous. Il faut que le Nord nous aide à sortir des conséquences dues à sa pollution. Ce doit être des fonds prévisibles, connus et accessibles. J'appelle cela une compensation", a affirmé Jean Ping.
De son côté, le ministre français de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a soutenu l'idée de mécanismes automatiques, prévisibles et autonomes des budgets, comparable à ce qui existe déjà en matière d'aide au développement.
"L'Europe a décidé de réduire massivement ses émissions de gaz à effet de serre. C'est une absolue obligation pour l'Europe mais aussi pour l'Afrique. Deuxièmement, il faut mettre en place des financements d'adaptation, notamment en matière d'énergies renouvelables, de défense de la forêt, de reforestation et de lutte contre l'érosion côtière", a dit Jean-Louis Borloo.
L'ancien président français Jacques Chirac qui a participé au forum s'est dit cependant opposé à l'idée d'une compensation globale de l'Afrique.
"Je suis résolument contre l'idée d'une compensation globale où l'Afrique serait dédommagée pour ne plus toucher à ses forêts, pour geler sa consommation d'énergie et renoncer à son industrialisation", a-t-il indiqué.
Source: Reuters via Yahoo News
"Les grands pollueurs doivent participer à la tâche avec plus de moyens, plus de détermination et plus de capacité de réduction des gaz à effet de serre", a estimé pour sa part le président burkinabé Blaise Compaoré.
Compaoré a été désigné par les Etats africains comme porte-parole du continent à la prochaine conférence des Nations unies sur le climat en décembre à Copenhague.
Le président de la commission de l'Union africaine Jean Ping a indiqué de son côté que le Nord doit aider le Sud à sortir des difficultés causées par les changements climatiques.
"Il y a des gens qui polluent, on les connaît. Il y a des gens qui subissent les conséquences, c'est nous. Il faut que le Nord nous aide à sortir des conséquences dues à sa pollution. Ce doit être des fonds prévisibles, connus et accessibles. J'appelle cela une compensation", a affirmé Jean Ping.
De son côté, le ministre français de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a soutenu l'idée de mécanismes automatiques, prévisibles et autonomes des budgets, comparable à ce qui existe déjà en matière d'aide au développement.
"L'Europe a décidé de réduire massivement ses émissions de gaz à effet de serre. C'est une absolue obligation pour l'Europe mais aussi pour l'Afrique. Deuxièmement, il faut mettre en place des financements d'adaptation, notamment en matière d'énergies renouvelables, de défense de la forêt, de reforestation et de lutte contre l'érosion côtière", a dit Jean-Louis Borloo.
L'ancien président français Jacques Chirac qui a participé au forum s'est dit cependant opposé à l'idée d'une compensation globale de l'Afrique.
"Je suis résolument contre l'idée d'une compensation globale où l'Afrique serait dédommagée pour ne plus toucher à ses forêts, pour geler sa consommation d'énergie et renoncer à son industrialisation", a-t-il indiqué.
Source: Reuters via Yahoo News
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