Au vu des scores FN, c’est une consolation. Marine Le Pen ne pourra pas légitimement prétendre qu’elle conduit le premier parti politique de France. Rappelons les scores de ce parti aux élections municipales.
Ce sont cependant les députés FN qui auront le plus grand nombre de sièges français au Parlement européen. Le score de ce parti d’extrême droite reflète le désamour des Français pour l’Europe. Sauf en Grèce, durement touchée par la Troïka, d’autres pays européens manifesteront probablement le désamour de l’Europe en votant à l’extrême droite. C’est une extraordinaire contradiction que de confier aux partis les plus anti-européens les rennes du Parlement de l’Europe quand celui-ci commence à détenir de véritables pouvoirs.
En France, nous payons au prix fort les mascarades de l’UMP : la guerre Coppé-Fillon, l’invalidation des comptes de campagne, les affaires de surfacturation. Nous payons au prix fort la campagne présidentielle trop droitière de Sarkozy et son silence depuis son éviction: un chef de parti qui installe des loustics à sa succession est un mauvais chef, un irresponsable carriériste.
Cela ne dédouane pas le parti d’extrême droite aujourd’hui triomphant: il ne faut pas oublier que le fascisme – et qui l’incarne en France sinon le FN? – arrive au pouvoir par les élections et les supprime dès qu’il le peut. Marine Le Pen, naturellement, s’en défendra: elle veut juste gagner sa vie sur le dos des mécontents. La perspective d’anéantir la démocratie ne scandaliserait pourtant pas tous ses électeurs: ceux, par exemple, qui pensent que nous ne sommes pas tous égaux en droit, que certains d’entre nous ne peuvent pas prétendre à autant de liberté que les autres. Peuple de France qui rêve et qui espère: ne les laisse pas faire.
Ce sont cependant les députés FN qui auront le plus grand nombre de sièges français au Parlement européen. Le score de ce parti d’extrême droite reflète le désamour des Français pour l’Europe. Sauf en Grèce, durement touchée par la Troïka, d’autres pays européens manifesteront probablement le désamour de l’Europe en votant à l’extrême droite. C’est une extraordinaire contradiction que de confier aux partis les plus anti-européens les rennes du Parlement de l’Europe quand celui-ci commence à détenir de véritables pouvoirs.
En France, nous payons au prix fort les mascarades de l’UMP : la guerre Coppé-Fillon, l’invalidation des comptes de campagne, les affaires de surfacturation. Nous payons au prix fort la campagne présidentielle trop droitière de Sarkozy et son silence depuis son éviction: un chef de parti qui installe des loustics à sa succession est un mauvais chef, un irresponsable carriériste.
Cela ne dédouane pas le parti d’extrême droite aujourd’hui triomphant: il ne faut pas oublier que le fascisme – et qui l’incarne en France sinon le FN? – arrive au pouvoir par les élections et les supprime dès qu’il le peut. Marine Le Pen, naturellement, s’en défendra: elle veut juste gagner sa vie sur le dos des mécontents. La perspective d’anéantir la démocratie ne scandaliserait pourtant pas tous ses électeurs: ceux, par exemple, qui pensent que nous ne sommes pas tous égaux en droit, que certains d’entre nous ne peuvent pas prétendre à autant de liberté que les autres. Peuple de France qui rêve et qui espère: ne les laisse pas faire.
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