La presse étrangère ne l’envisage pas!
Louise Michel et les Communards
La presse étrangère ne l’envisage pas! Elle commente, y va de ses pronostics et de ses analyses. Elle ne s’émeut de tous ces candidats présidentiables qui ne se remettent pas en question, chacun y allant de son programme saucissonné en tranches fines. Le fond n’est traité que par Marie Georges Buffet. Elle martèle l’humain, le fraternel, la défense du plus petit. Parfois, François Bayrou s’y risque timidement.
Rien n’y fait: tous semblent d’accord pour péremptoirement affirmer que le Parti communiste français – PCF- est enseveli sous les décombres du mur de Berlin. Mais les murs n’ont jamais écrasé les idées! Les « Trotskystes » dans leur stratégie de détruire un PCF qu’ils continuent à traiter en ennemi héréditaire vont tenter de diluer l’idée communiste dans des collectifs avortés pour donner naissance à José BOVE, candidat transgénique issu d’une manipulation politique caractérisée par son non déterminisme aux conséquences populistes. Le Bio-Candidat veut les voix des snobinards et petits bourgeois écolos.
« Ils » veulent démanteler le PCF
The Hindu
Les «démanteleurs» du PCF sont aidés de l’intérieur par un courant d’idées dit des «refondateurs» dont l’ambition serait de draguer l’électorat d’un Parti socialiste décomposé, sans idées, engagé qu’il est derrière une Ségolène Royal que l’opportunisme politique oblige à mettre de l’eau dans le vin d’un Nicolas Sarkozy de plus en plus proche de LE PEN et de DE VILLIERS.
Mais revenons à la «Presse d’ailleurs» voici ce qu’a donné ma pêche de ce matin: vous n’y trouverez pas la France de VOLTAIRE ou de ROUSSEAU. Les bourgeois ont enterré nos Communards et nos écoles. Notre système pédagogique ringard a tué le travail scolaire collectif, il en porte la responsabilité historique et le monde de la finance veut une France ordinaire «mondialisable» Lisez plutôt :
Source « Le Courrier International »
« …Même The Hindu, le grand quotidien anglophone indien, s'est fendu d'un éditorial sous forme de reportage pour tenter de faire comprendre les enjeux de l'élection française à ses lecteurs. La journaliste a décidé de suivre une certaine Christine Perez, une mère de famille de 41 ans, qui a décidé d'organiser en famille sa propre élection présidentielle. De dîners en dîners, à force de faire voter amis et familiers, elle est parvenue à mobiliser "jusqu'à 25 personnes la semaine dernière". Conclusion de The Hindu : "Les Français se passionnent pour cette élection."
Et le quotidien de poursuivre : "Les Français ne feront certes pas la révolution par les urnes, mais le prochain président sera le (ou la) candidat(e) qui saura le mieux incarner le changement que le pays réclame." Et le problème est qu'aucun des prétendants ne semble s'imposer vraiment. "M. Sarkozy est perçu comme trop autoritaire, despotique, répressif et trop libéral par une partie de la droite classique. De son côté, Mme Royal a suscité les doutes de la gauche traditionnelle sur ses capacités de gouvernance et sa connaissance des affaires étrangères. D'où l'émergence de François Bayrou, le troisième homme de cette élection." Bref, The Hindu sait qu'il ne sait rien… comme à peu près toute la presse internationale d'ailleurs.
Aussi, plutôt que de se perdre en conjectures, The Guardian a-t-il décidé de multiplier les reportages. Angélique Christafis s'est ainsi rendue à Lille pour sonder une population – celle du Nord – particulièrement touchée par le chômage. Elle y a rencontré Dominique Regueme, un jeune homme de 24 ans au chômage depuis deux ans qui rêve d'être monteur de cinéma et qui "n'a même pas les moyens – après avoir payé son loyer de 360 euros – de se payer une place de cinéma".
Lisez la suite, si vous voulez:
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=72523
La goutte Bayrou dans le calice Royal-Sarkozy
La goutte de Bayrou?
Vous n’y trouverez que des exemples particuliers et surtout pas le nom de Marie Georges BUFFET. Nos campagnes électorales écrasent l’idée de la collectivité populaire et préfère brandir les cas particuliers. Le but en est clair: tuer la volonté populaire du «mettre en commun», et de là celle de revendication collective de masse. Il faut espérer que nos syndicats le savent et «aiguisent leurs coteaux». J’en doute: en cette veille de Dimanche, dont tout le monde sait qu’on le dit «jour du seigneur», je continue de m’étonner que la France laïque et fraternelle n’offre pas de jours fériés autres que catholiques. Ce n'est pas, semble-t-il, une revendication de nos syndicats. Mais ceci est un autre débat, un tabou consensuel franco-français qui pourrait devenir la goutte de Bayrou, une idée qui ferait déborder le calice commun du couple Royal-Sarkozy. En aura-t-il la témérité? L’intérêt pour le PCF en serait qu’à Bayrou il faut une majorité. «L’alliance» pour autant qu’elle serait atypique empêcherait l’élection des candidats de Partis opportunistes qui se ressemblent pour mieux s’assembler.
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