Selon le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU, première fédération de l'Education) Gérard Aschieri, plus de cent manifestations sont prévues avec "au moins un défilé ou rassemblement par département".
A Paris, le cortège quittera la place de la République vers 14h30 pour se rendre aux abords de la place de l'Opéra.
En province, rassemblements et manifestations sont notamment annoncés à La Rochelle, Rennes, Strasbourg, Nancy, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Montpellier, Marseille, Besançon, Belfort, Périgueux, Bayonne, Caen, Clermont-Ferrand, Nice, ou encore Toulouse.
Dans un appel commun, syndicats et associations dénoncent le "spectacle d'une politique gouvernementale qui, au-delà des habillages, ne voit dans l'Education qu'un moyen d'économiser".
Les signataires dénoncent les 13.500 suppressions de postes prévues cette année, "à rajouter aux 11.200 suppressions" de 2008.
"Rien ne pourra se faire dans cet acharnement d'un toujours moins de postes. Rien ne pourra davantage se faire avec des réformes à marche forcée encore moins lorsqu'elles aboutissent à de vraies régressions", écrivent associations et syndicats, ces derniers déplorant depuis plusieurs mois un "manque de concertation" du ministre de l'Education Xavier Darcos.
"Je pense que cette journée va montrer que la mobilisation est toujours là, sérieuse, et qu'il s'agit d'un mécontentement très large contre une politique qui remet en cause le service public d'Education", a déclaré Gérard Aschieri à l'Associated Press, alors que le monde éducatif s'est déjà largement mobilisé lors de précédentes journées nationales d'action depuis la mi-octobre 2008, sans compter les manifestations lycéennes de décembre.
Et selon le secrétaire général de la FSU, la confirmation du report de la réforme des lycées par Nicolas Sarkozy lors de son déplacement à Saint-Lô (Manche) lundi, et l'ouverture d'une très large concertation sur ce dossier pour une application en septembre 2010 "n'a pas changé grand-chose".
A l'occasion de la venue du président à Saint-Lô, entre 2.000 et 4.000 personnes avaient manifesté dans les rues de la commune pour dénoncer la politique du gouvernement en matière d'éducation, "une mobilisation d'ampleur pour une ville comme Saint-Lô qui témoigne de l'importance du mécontentement", explique Gérard Aschieri.
"Après la réforme des lycées, il ne me paraît pas impossible de faire plier le gouvernement sur les suppressions de postes, d'autant plus qu'il y a un soutien de l'opinion publique", assure-t-il.
Et les syndicats d'enseignants promettent que cette journée de manifestations ne sera pas "une de plus sans lendemain" si le gouvernement "ne fait pas un geste budgétaire". Ils appellent d'ailleurs à faire grève et à manifester à nouveau le 29 janvier, jour d'une mobilisation interprofessionnelle plus large pour interpeller le gouvernement et le patronat sur la situation des salariés face à la crise.
Source: Yahoo News
A Paris, le cortège quittera la place de la République vers 14h30 pour se rendre aux abords de la place de l'Opéra.
En province, rassemblements et manifestations sont notamment annoncés à La Rochelle, Rennes, Strasbourg, Nancy, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Montpellier, Marseille, Besançon, Belfort, Périgueux, Bayonne, Caen, Clermont-Ferrand, Nice, ou encore Toulouse.
Dans un appel commun, syndicats et associations dénoncent le "spectacle d'une politique gouvernementale qui, au-delà des habillages, ne voit dans l'Education qu'un moyen d'économiser".
Les signataires dénoncent les 13.500 suppressions de postes prévues cette année, "à rajouter aux 11.200 suppressions" de 2008.
"Rien ne pourra se faire dans cet acharnement d'un toujours moins de postes. Rien ne pourra davantage se faire avec des réformes à marche forcée encore moins lorsqu'elles aboutissent à de vraies régressions", écrivent associations et syndicats, ces derniers déplorant depuis plusieurs mois un "manque de concertation" du ministre de l'Education Xavier Darcos.
"Je pense que cette journée va montrer que la mobilisation est toujours là, sérieuse, et qu'il s'agit d'un mécontentement très large contre une politique qui remet en cause le service public d'Education", a déclaré Gérard Aschieri à l'Associated Press, alors que le monde éducatif s'est déjà largement mobilisé lors de précédentes journées nationales d'action depuis la mi-octobre 2008, sans compter les manifestations lycéennes de décembre.
Et selon le secrétaire général de la FSU, la confirmation du report de la réforme des lycées par Nicolas Sarkozy lors de son déplacement à Saint-Lô (Manche) lundi, et l'ouverture d'une très large concertation sur ce dossier pour une application en septembre 2010 "n'a pas changé grand-chose".
A l'occasion de la venue du président à Saint-Lô, entre 2.000 et 4.000 personnes avaient manifesté dans les rues de la commune pour dénoncer la politique du gouvernement en matière d'éducation, "une mobilisation d'ampleur pour une ville comme Saint-Lô qui témoigne de l'importance du mécontentement", explique Gérard Aschieri.
"Après la réforme des lycées, il ne me paraît pas impossible de faire plier le gouvernement sur les suppressions de postes, d'autant plus qu'il y a un soutien de l'opinion publique", assure-t-il.
Et les syndicats d'enseignants promettent que cette journée de manifestations ne sera pas "une de plus sans lendemain" si le gouvernement "ne fait pas un geste budgétaire". Ils appellent d'ailleurs à faire grève et à manifester à nouveau le 29 janvier, jour d'une mobilisation interprofessionnelle plus large pour interpeller le gouvernement et le patronat sur la situation des salariés face à la crise.
Source: Yahoo News
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