Six à zéro. Depuis deux ans, seul Roger Federer, en 2006 à Wimbledon et en 2007 à Hambourg, s'était permis d'infliger l'humiliation d'une "bulle" à Nadal.
Si Nalbandian a réussi à imiter le grand Suisse, c'est bien parce que depuis un mois il fait figure de N.1 mondial de substitution à l'automne d'une saison pour le reste très décevante.
Jusqu'à sa résurrection à Madrid où, en une semaine, il a dégoûté un par un les trois meilleurs joueurs au monde - Federer, Nadal et Djokovic - il n'avait pas mis un pied devant l'autre.
Son meilleur résultat? Un famélique quart de finale à Barcelone fin avril. Un bilan ridicule pour un ex-N.3 mondial et candidat à une victoire dans chacun des quatre tournois du Grand Chelem.
"Il ne faut pas oublier que j'ai été blessé toute la première moitié de saison, jusqu'à Wimbledon, je n'ai pas joué un match à 100%", a plaidé l'homme de Cordoba, seulement 21e mondial à son arrivée à Bercy.
Au neuvième rang au classement ATP lundi, il retrouve une place plus en accord avec son standing, après avoir réalisé un doublé Madrid-Bercy détonnant. Marat Safin l'avait certes déjà réussi en 2004. Mais il avait battu "seulement" trois joueurs du Top 10 en deux tournois.
La performance de Nalbandian possède nettement plus de relief puisqu'il a tout simplement battu à deux reprises les deux meilleurs joueurs de la planète, performance encore jamais accomplie depuis que Federer et Nadal règnent sur le tennis masculin.
Pour faire ça, il a forcément joué de manière incroyable et ses scores face aux deux manitous s'en ressentent (6-4, 6-4 et 6-4, 6-0). "Quand il joue comme ça c'est difficile de faire quoi que ce soit", a soupiré dimanche Nadal, déjà puni à Madrid (6-2, 6-1).
A Bercy, Nalbandian n'aura finalement perdu qu'un set, en quarts de finale face à David Ferrer, 6e mondial, n'infligeant pour le reste que des roustes à Almagro, Moya et Gasquet.
Contre Nadal, à qui il a fait subir sa première défaite dans un tableau final à Paris en vingt-six rencontres, Nalbandian a même frisé la perfection à partir de 3-4 dans le premier set, en remportant les neuf derniers jeux du match.
Un festival qui tend à confirmer que Nalbandian est sans doute le joueur le plus talentueux du circuit à n'avoir encore jamais gagné un tournoi du Grand Chelem. D'autant qu'il est à l'aise sur toutes les surfaces puisqu'il est avec Federer le seul joueur en activité à avoir atteint les demi-finales des quatre "majeurs".
Son plus grand succès reste sa victoire au Masters en 2005 où il avait battu Federer en finale. Son réveil tardif cet automne le prive cette année du grand rendez-vous de fin d'année à Shanghaï, même s'il hérite d'un rang de premier remplaçant et qu'il se retrouve ainsi en première ligne pour pallier un éventuel forfait.
Un scénario qu'il avait justement vécu en 2005 où il avait profité de l'absence de dernière minute d'Andy Roddick, blessé à l'époque et... légèrement incertain cette année.
"Je n'ai pas de nouvelles de Roddick", s'est borné à commenter l'Argentin, un des joueurs les moins loquaces du circuit et dont les courses de rallye semblent être la seule passion.
Que ce soit en anglais ou en espagnol, un soir de défaite ou un jour de gloire, il se contente généralement de grogner quelques réponses lapidaires avec l'air de quelqu'un qui aimerait être ailleurs. Dommage parce qu'avec ce qu'il montre sur un court, il pourrait être un star planétaire.
http://www.edicom.ch
Si Nalbandian a réussi à imiter le grand Suisse, c'est bien parce que depuis un mois il fait figure de N.1 mondial de substitution à l'automne d'une saison pour le reste très décevante.
Jusqu'à sa résurrection à Madrid où, en une semaine, il a dégoûté un par un les trois meilleurs joueurs au monde - Federer, Nadal et Djokovic - il n'avait pas mis un pied devant l'autre.
Son meilleur résultat? Un famélique quart de finale à Barcelone fin avril. Un bilan ridicule pour un ex-N.3 mondial et candidat à une victoire dans chacun des quatre tournois du Grand Chelem.
"Il ne faut pas oublier que j'ai été blessé toute la première moitié de saison, jusqu'à Wimbledon, je n'ai pas joué un match à 100%", a plaidé l'homme de Cordoba, seulement 21e mondial à son arrivée à Bercy.
Au neuvième rang au classement ATP lundi, il retrouve une place plus en accord avec son standing, après avoir réalisé un doublé Madrid-Bercy détonnant. Marat Safin l'avait certes déjà réussi en 2004. Mais il avait battu "seulement" trois joueurs du Top 10 en deux tournois.
La performance de Nalbandian possède nettement plus de relief puisqu'il a tout simplement battu à deux reprises les deux meilleurs joueurs de la planète, performance encore jamais accomplie depuis que Federer et Nadal règnent sur le tennis masculin.
Pour faire ça, il a forcément joué de manière incroyable et ses scores face aux deux manitous s'en ressentent (6-4, 6-4 et 6-4, 6-0). "Quand il joue comme ça c'est difficile de faire quoi que ce soit", a soupiré dimanche Nadal, déjà puni à Madrid (6-2, 6-1).
A Bercy, Nalbandian n'aura finalement perdu qu'un set, en quarts de finale face à David Ferrer, 6e mondial, n'infligeant pour le reste que des roustes à Almagro, Moya et Gasquet.
Contre Nadal, à qui il a fait subir sa première défaite dans un tableau final à Paris en vingt-six rencontres, Nalbandian a même frisé la perfection à partir de 3-4 dans le premier set, en remportant les neuf derniers jeux du match.
Un festival qui tend à confirmer que Nalbandian est sans doute le joueur le plus talentueux du circuit à n'avoir encore jamais gagné un tournoi du Grand Chelem. D'autant qu'il est à l'aise sur toutes les surfaces puisqu'il est avec Federer le seul joueur en activité à avoir atteint les demi-finales des quatre "majeurs".
Son plus grand succès reste sa victoire au Masters en 2005 où il avait battu Federer en finale. Son réveil tardif cet automne le prive cette année du grand rendez-vous de fin d'année à Shanghaï, même s'il hérite d'un rang de premier remplaçant et qu'il se retrouve ainsi en première ligne pour pallier un éventuel forfait.
Un scénario qu'il avait justement vécu en 2005 où il avait profité de l'absence de dernière minute d'Andy Roddick, blessé à l'époque et... légèrement incertain cette année.
"Je n'ai pas de nouvelles de Roddick", s'est borné à commenter l'Argentin, un des joueurs les moins loquaces du circuit et dont les courses de rallye semblent être la seule passion.
Que ce soit en anglais ou en espagnol, un soir de défaite ou un jour de gloire, il se contente généralement de grogner quelques réponses lapidaires avec l'air de quelqu'un qui aimerait être ailleurs. Dommage parce qu'avec ce qu'il montre sur un court, il pourrait être un star planétaire.
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