Les deux vaccins les plus prometteurs ont été mis au point par des équipes anglo-americaine et canadienne. Il s'agit d'une part du ChAd3, développé par la firme britannique GlaxoSmithKline (GSK) avec l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), et d'autre part du rVSV-ZEBOV de l'agence de santé publique du Canada (PHAC), dont le laboratoire américain Merck a acquis les droits et coopère avec la société américaine NewLink Genetics. "Ces deux vaccins se sont révélés prévenir Ebola chez les animaux et ont été déterminés sûrs lors de tests humains sur des études d'innocuité plus petites en Afrique, en Europe et en Amérique", a indiqué le projet de coopération américano-libérien Prevail (Partenariat pour la recherche sur les vaccins anti-Ebola au Liberia) dans un communiqué.
Les essais ont été officiellement lancés dans un hôpital de Monrovia dimanche 1° février. A l'heure où le virus est en voie d'être vaincu, les premiers bilans de dons sont publiés: sur les 2,89 milliards de dollars promis par les donateurs, 1,09 milliard seulement a été effectivement payé selon Karen Grépin, spécialiste des questions de santé mondiale à l'université de New York. Si la recherche scientifique n'avait pas abouti, les donateurs défaillants auraient été pointés du doigt. Depuis dimanche, ils sont en position d'annoncer que leurs dons permettront de financer les millions de doses de vaccin nécessaires...
Si les Africains ont dorénavant moins à craindre du virus Ebola, l'état de santé global de la population du continent ne s'améliore pas pour autant: le cancer, maladie du «blanc vieillissant» fait son entrée dans les statistiques. Les gouvernements ont longtemps ignoré cette pathologie mais ils doivent désormais en tenir compte, l’espérance de vie ayant augmenté de sept ans par exemple au Sénégal et de 11 ans au Mali entre 1990 et 2012. Si il y a peu, les Africains ne vivaient pas assez longtemps mourir du cancer, ils sont désormais confrontés aux inconvénients du vieillissement. Selon LeMonde.fr, les estimations publiées par Globacan en 2012 annoncent une hausse de la mortalité de 45% d’ici 2025. On peut raisonnablement estimer qu'à cette date, des progrès significatifs auront été accomplis dans la lutte contre le cancer et que la plupart des cancers pourront être soignés, voire guéris complètement. Quoi qu'il en soit, après Ebola, l'urgence sanitaire demeure le paludisme et l’hépatite. Au Sénégal notamment, de nombreuses personnes décèdent encore des suites de l'hépatite B, ce qui semble inimaginable ailleurs.
Les essais ont été officiellement lancés dans un hôpital de Monrovia dimanche 1° février. A l'heure où le virus est en voie d'être vaincu, les premiers bilans de dons sont publiés: sur les 2,89 milliards de dollars promis par les donateurs, 1,09 milliard seulement a été effectivement payé selon Karen Grépin, spécialiste des questions de santé mondiale à l'université de New York. Si la recherche scientifique n'avait pas abouti, les donateurs défaillants auraient été pointés du doigt. Depuis dimanche, ils sont en position d'annoncer que leurs dons permettront de financer les millions de doses de vaccin nécessaires...
Si les Africains ont dorénavant moins à craindre du virus Ebola, l'état de santé global de la population du continent ne s'améliore pas pour autant: le cancer, maladie du «blanc vieillissant» fait son entrée dans les statistiques. Les gouvernements ont longtemps ignoré cette pathologie mais ils doivent désormais en tenir compte, l’espérance de vie ayant augmenté de sept ans par exemple au Sénégal et de 11 ans au Mali entre 1990 et 2012. Si il y a peu, les Africains ne vivaient pas assez longtemps mourir du cancer, ils sont désormais confrontés aux inconvénients du vieillissement. Selon LeMonde.fr, les estimations publiées par Globacan en 2012 annoncent une hausse de la mortalité de 45% d’ici 2025. On peut raisonnablement estimer qu'à cette date, des progrès significatifs auront été accomplis dans la lutte contre le cancer et que la plupart des cancers pourront être soignés, voire guéris complètement. Quoi qu'il en soit, après Ebola, l'urgence sanitaire demeure le paludisme et l’hépatite. Au Sénégal notamment, de nombreuses personnes décèdent encore des suites de l'hépatite B, ce qui semble inimaginable ailleurs.
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