Il est certain qu’on va vers la hausse des prix de l’électricité d’ici le 1er juillet. Il s’agit pour la Sénélec d’une nécessité de s’adapter à une tendance haussière du cours du baril qui subit présentement une progression de 44 % comparativement à la structure des prix du mois de décembre dernier.
Le ministre de l’énergie, Samuel Sarr, qui faisait hier face à la presse, en compagnie de ses collaborateurs, a expliqué toutefois que même si la mission de fixer le niveau des tarifs revient à la commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse), le souci de l’Etat de protéger le consommateur reste constant.
Et, dans cette perspective, une nouvelle notion dite de « Revenus requis » a été retenue, de manière partagée avec les partenaires qui appuient et financent le sous-secteur, à la place du revenu maximum autorisé (Rma) basé sur la formule en vigueur pour permettre à la Crse de déterminer les conditions tarifaires. « Eu égard au poids des charges de combustibles qui ont représenté près de 52 % en 2008 et une moyenne de 43 % des charges globales de Senelec, entre 2005 et 2009, explique Samuel Sarr, la requête finale de hausse des tarifs de la Crse, basée sur la notion de Rma, devrait se situer entre 16 et 20 % ». C’est la notion de revenu requis qui sera maintenue en 2009.
Donc, sur cette base et en attendant le niveau définitif de la hausse que déterminera la Crse d’ici le 1er juillet, le gouvernement envisage une hausse de tarif d’environ 8 %. La différence entre Rma et revenu requis n’est pas une clause de style, fait savoir Samuel Sarr selon qui la hausse aurait pu se situait entre 20 et 23 %.
Quant au directeur général de la Senelec, Seydina Kane, il a assuré que des efforts seront fournis pour optimiser les arrêts des groupes selon la demande en énergie en veillant sur une meilleure satisfaction de la consommation.
Et, en tout état de cause, la satisfaction normale de la demande pour le reste de 2009 sera fortement tributaire du retour en exploitation de Gti et d’une bonne disponibilité de la centrale de Kounoune Power dont l’indisponibilité actuelle prive le réseau de 117,5 Mwt. Par ailleurs, la société africaine de raffinage (Sar) a trouvé un nouveau partenaire stratégique, en l’occurrence le groupe saoudien Ben Laden qui va entrer dans son capital.
Source: le Soleil
Le ministre de l’énergie, Samuel Sarr, qui faisait hier face à la presse, en compagnie de ses collaborateurs, a expliqué toutefois que même si la mission de fixer le niveau des tarifs revient à la commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse), le souci de l’Etat de protéger le consommateur reste constant.
Et, dans cette perspective, une nouvelle notion dite de « Revenus requis » a été retenue, de manière partagée avec les partenaires qui appuient et financent le sous-secteur, à la place du revenu maximum autorisé (Rma) basé sur la formule en vigueur pour permettre à la Crse de déterminer les conditions tarifaires. « Eu égard au poids des charges de combustibles qui ont représenté près de 52 % en 2008 et une moyenne de 43 % des charges globales de Senelec, entre 2005 et 2009, explique Samuel Sarr, la requête finale de hausse des tarifs de la Crse, basée sur la notion de Rma, devrait se situer entre 16 et 20 % ». C’est la notion de revenu requis qui sera maintenue en 2009.
Donc, sur cette base et en attendant le niveau définitif de la hausse que déterminera la Crse d’ici le 1er juillet, le gouvernement envisage une hausse de tarif d’environ 8 %. La différence entre Rma et revenu requis n’est pas une clause de style, fait savoir Samuel Sarr selon qui la hausse aurait pu se situait entre 20 et 23 %.
Quant au directeur général de la Senelec, Seydina Kane, il a assuré que des efforts seront fournis pour optimiser les arrêts des groupes selon la demande en énergie en veillant sur une meilleure satisfaction de la consommation.
Et, en tout état de cause, la satisfaction normale de la demande pour le reste de 2009 sera fortement tributaire du retour en exploitation de Gti et d’une bonne disponibilité de la centrale de Kounoune Power dont l’indisponibilité actuelle prive le réseau de 117,5 Mwt. Par ailleurs, la société africaine de raffinage (Sar) a trouvé un nouveau partenaire stratégique, en l’occurrence le groupe saoudien Ben Laden qui va entrer dans son capital.
Source: le Soleil