La réunion, qui se tient sous l'égide des Nations unies à Genève, est prévue pour durer jusqu'à vendredi, mais les nations présentes voulaient apaiser au plus vite une atmosphère plombée par les accusations de racisme portées contre le gouvernement israélien.
La déclaration, qui a fait l'objet d'un travail préparatoire de plusieurs mois et doit assurer le suivi de la conférence de Durban en 2001, devait initialement être soumise à approbation en fin de semaine.
Les délégations ont décidé d'avancer la date du vote et d'adopter le texte sans débat au cours d'une séance publique, afin de pouvoir poursuivre leurs travaux, notamment consacrés à la pauvreté et à la discrimination.
Tout au long de la journée, les voix se sont exprimées pour tenter de relativiser les propos tenus en ouverture du sommet, lundi, par Ahmadinejad qui a mis en cause la politique de l'Etat hébreu à l'égard des Palestiniens.
Le chef de la délégation syrienne, Faysal Mekdad, a plaidé pour la tolérance et a expliqué que des divergences de vues sont toujours prévisibles lors d'importantes réunions internationales de ce genre.
"En Syrie, nous considérons cela comme naturel. Les divergences peuvent être salutaires", a estimé Mekdad. "Cela dit, nous ne pouvons pas laisser ces différences d'opinion paralyser nos efforts pour débarrasser le monde du racisme, de la discrimination, de la xénophobie, de l'occupation étrangère et de l'intolérance."
Le chef de la délégation pakistanaise, Nawabzada Malik Amad Khan, a plaidé pour la poursuite de la réunion qui doit s'achever vendredi. "De notre point de vue, il est préférable de participer que de renoncer", a-t-il dit.
La France qui, avec les 23 autres pays présents de l'Union européenne, avait quitté la session plénière au cours de l'allocution d'Ahmadinejad, est revenue siéger, misant sur la possibilité d'avancées.
Seule la République tchèque, qui assure la présidence tournante de l'Union, n'a pas repris sa place.
Pour le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, l'adoption du texte final devait signer "l'échec d'Ahmadinejad" et elle justifiait le retour de la France en séance plénière.
Le chef de la diplomatie française a déploré l'absence des Etats-Unis et de plusieurs autres nations européennes qui ne voulaient pas offrir, par leur présence, une légitimité aux attaques contre l'Etat hébreu.
Kouchner a souligné qu'il existait un paradoxe, voire peut-être une "erreur" de la part de Washington à vouloir renouer le dialogue avec Téhéran et à ne pas avoir participé aux travaux de Durban II.
"La meilleure réponse à apporter aux propos incendiaires d'Ahmadinejad est de rester à Genève et de réfuter ces paroles", a estimé Juliette de Rivero de l'organisation humanitaire Human Rights Watch.
La déclaration finale fait référence au texte contesté de 2001 qui mentionnait à six reprises Israël et le Proche-Orient et l'ombre de cette question a continué à planer sur la conférence mardi.
Plusieurs organisations juives ont dénoncé comme scandaleux les propos d'Ahmadinejad tandis que les nations arabes ont exprimé leurs inquiétudes concernant la situation des territoires occupés par l'Etat hébreu.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al Malki, a qualifié l'occupation israélienne "de violation des droits de l'Homme" et "d'affreuse incarnation du racisme et de la discrimination raciale".
"Les souffrances du peuple palestinien qui doit faire face à la pire forme de racisme politique par une puissance occupante doivent cesser", a-t-il lancé, qualifiant la frontière établie par Israël le long de la Cisjordanie "de mur de la ségrégation".
Source: Yahoo News
La déclaration, qui a fait l'objet d'un travail préparatoire de plusieurs mois et doit assurer le suivi de la conférence de Durban en 2001, devait initialement être soumise à approbation en fin de semaine.
Les délégations ont décidé d'avancer la date du vote et d'adopter le texte sans débat au cours d'une séance publique, afin de pouvoir poursuivre leurs travaux, notamment consacrés à la pauvreté et à la discrimination.
Tout au long de la journée, les voix se sont exprimées pour tenter de relativiser les propos tenus en ouverture du sommet, lundi, par Ahmadinejad qui a mis en cause la politique de l'Etat hébreu à l'égard des Palestiniens.
Le chef de la délégation syrienne, Faysal Mekdad, a plaidé pour la tolérance et a expliqué que des divergences de vues sont toujours prévisibles lors d'importantes réunions internationales de ce genre.
"En Syrie, nous considérons cela comme naturel. Les divergences peuvent être salutaires", a estimé Mekdad. "Cela dit, nous ne pouvons pas laisser ces différences d'opinion paralyser nos efforts pour débarrasser le monde du racisme, de la discrimination, de la xénophobie, de l'occupation étrangère et de l'intolérance."
Le chef de la délégation pakistanaise, Nawabzada Malik Amad Khan, a plaidé pour la poursuite de la réunion qui doit s'achever vendredi. "De notre point de vue, il est préférable de participer que de renoncer", a-t-il dit.
La France qui, avec les 23 autres pays présents de l'Union européenne, avait quitté la session plénière au cours de l'allocution d'Ahmadinejad, est revenue siéger, misant sur la possibilité d'avancées.
Seule la République tchèque, qui assure la présidence tournante de l'Union, n'a pas repris sa place.
Pour le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, l'adoption du texte final devait signer "l'échec d'Ahmadinejad" et elle justifiait le retour de la France en séance plénière.
Le chef de la diplomatie française a déploré l'absence des Etats-Unis et de plusieurs autres nations européennes qui ne voulaient pas offrir, par leur présence, une légitimité aux attaques contre l'Etat hébreu.
Kouchner a souligné qu'il existait un paradoxe, voire peut-être une "erreur" de la part de Washington à vouloir renouer le dialogue avec Téhéran et à ne pas avoir participé aux travaux de Durban II.
"La meilleure réponse à apporter aux propos incendiaires d'Ahmadinejad est de rester à Genève et de réfuter ces paroles", a estimé Juliette de Rivero de l'organisation humanitaire Human Rights Watch.
La déclaration finale fait référence au texte contesté de 2001 qui mentionnait à six reprises Israël et le Proche-Orient et l'ombre de cette question a continué à planer sur la conférence mardi.
Plusieurs organisations juives ont dénoncé comme scandaleux les propos d'Ahmadinejad tandis que les nations arabes ont exprimé leurs inquiétudes concernant la situation des territoires occupés par l'Etat hébreu.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al Malki, a qualifié l'occupation israélienne "de violation des droits de l'Homme" et "d'affreuse incarnation du racisme et de la discrimination raciale".
"Les souffrances du peuple palestinien qui doit faire face à la pire forme de racisme politique par une puissance occupante doivent cesser", a-t-il lancé, qualifiant la frontière établie par Israël le long de la Cisjordanie "de mur de la ségrégation".
Source: Yahoo News
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