Michel Rocard, 78 ans, ancien Premier ministre du président socialiste François Mitterrand, et le député-maire UMP de Bordeaux Alain Juppé, 63 ans, qui fut celui de Jacques Chirac, devront lui rendre leurs propositions le 1er novembre.
Auparavant, leur commission devra procéder à "de larges consultations" et réfléchir aux "priorités justifiant un effort exceptionnel d'investissement afin de préparer l'avenir de la France", a précisé l'Elysée dans un communiqué.
A l'issue de ce processus, auquel le chef de l'Etat a demandé jeudi dernier aux partenaires sociaux de participer, le gouvernement soumettra au Parlement les priorités retenues et les modalités du grand emprunt, qui sera lancé début 2010.
Nicolas Sarkozy s'efforce de susciter autour de ce projet le consensus qu'avaient pu recueillir, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les orientations du Conseil national de la Résistance, auquel il s'est explicitement référé le 22 juin devant le Parlement réuni en congrès à Versailles.
Il a fait de la désignation de Michel Rocard et d'Alain Juppé un symbole de cette volonté de consensus.
La définition des secteurs stratégiques des 20 ans à venir "n'est pas une affaire de gauche et de droite, c'est une affaire d'hommes et de femmes d'expérience qui croient dans leur pays, qui réfléchissent ensemble", a-t-il déclaré à la presse à Evian, lundi, dans le cadre du sommet franco-britannique.
La désignation d'un ancien Premier ministre socialiste montre que le gouvernement n'a pas l'intention d'arrêter sa stratégie d'ouverture politique, "parce que la France a besoin de mobiliser toutes ses énergies et tous ses talents" dans la situation de crise économique actuelle, a-t-il poursuivi.
"S'il y a des talents à gauche qui veulent servir leur pays, mon devoir de président de la République c'est de faire appel à leur talent", a insisté Nicolas Sarkozy.
Il a fait au passage un lapsus en parlant à son propos d'un "président de gauche", avant de se reprendre - "Qui n'est pas de gauche" - et s'est dit également "très reconnaissant" qu'Alain Juppé ait accepté "d'apporter son intelligence".
"Ça doit rassurer les Français de se dire qu'il est des hommes capables de se hisser au-dessus de leur intérêt partisan pour réfléchir sur le long terme aux bons choix que doit faire notre pays en matière de stratégie économique et de stratégie d'investissement", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy devait recevoir les deux hommes à l'Elysée lundi à 19h00.
Le chef de l'Etat avait déjà fait appel à Michel Rocard en le nommant ambassadeur de France chargé des dossiers relatifs à l'Arctique et à l'Antarctique.
Alain Juppé a pour sa part été un éphémère ministre d'Etat à l'écologie au tout début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, avant de devoir céder la place à Jean-Louis Borloo pour cause de défaite aux élections législatives de juin 2007.
Interrogé sur BFM, le ministre du Budget, Eric Woerth, a aussi insisté sur la nécessité de "travailler dans le consensus" à la définition des dépenses d'avenir de la France, reléguant au deuxième rang les modalités de l'emprunt qui les financera.
"Le débat ne doit pas porter sur l'emprunt, le débat doit porter sur la notion d'investissement pour l'Etat français", a-t-il déclaré. "Ce qui compte, c'est vraiment définir ces dépenses d'avenir."
Source: Reuters via Yahoo News
Auparavant, leur commission devra procéder à "de larges consultations" et réfléchir aux "priorités justifiant un effort exceptionnel d'investissement afin de préparer l'avenir de la France", a précisé l'Elysée dans un communiqué.
A l'issue de ce processus, auquel le chef de l'Etat a demandé jeudi dernier aux partenaires sociaux de participer, le gouvernement soumettra au Parlement les priorités retenues et les modalités du grand emprunt, qui sera lancé début 2010.
Nicolas Sarkozy s'efforce de susciter autour de ce projet le consensus qu'avaient pu recueillir, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les orientations du Conseil national de la Résistance, auquel il s'est explicitement référé le 22 juin devant le Parlement réuni en congrès à Versailles.
Il a fait de la désignation de Michel Rocard et d'Alain Juppé un symbole de cette volonté de consensus.
La définition des secteurs stratégiques des 20 ans à venir "n'est pas une affaire de gauche et de droite, c'est une affaire d'hommes et de femmes d'expérience qui croient dans leur pays, qui réfléchissent ensemble", a-t-il déclaré à la presse à Evian, lundi, dans le cadre du sommet franco-britannique.
La désignation d'un ancien Premier ministre socialiste montre que le gouvernement n'a pas l'intention d'arrêter sa stratégie d'ouverture politique, "parce que la France a besoin de mobiliser toutes ses énergies et tous ses talents" dans la situation de crise économique actuelle, a-t-il poursuivi.
"S'il y a des talents à gauche qui veulent servir leur pays, mon devoir de président de la République c'est de faire appel à leur talent", a insisté Nicolas Sarkozy.
Il a fait au passage un lapsus en parlant à son propos d'un "président de gauche", avant de se reprendre - "Qui n'est pas de gauche" - et s'est dit également "très reconnaissant" qu'Alain Juppé ait accepté "d'apporter son intelligence".
"Ça doit rassurer les Français de se dire qu'il est des hommes capables de se hisser au-dessus de leur intérêt partisan pour réfléchir sur le long terme aux bons choix que doit faire notre pays en matière de stratégie économique et de stratégie d'investissement", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy devait recevoir les deux hommes à l'Elysée lundi à 19h00.
Le chef de l'Etat avait déjà fait appel à Michel Rocard en le nommant ambassadeur de France chargé des dossiers relatifs à l'Arctique et à l'Antarctique.
Alain Juppé a pour sa part été un éphémère ministre d'Etat à l'écologie au tout début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, avant de devoir céder la place à Jean-Louis Borloo pour cause de défaite aux élections législatives de juin 2007.
Interrogé sur BFM, le ministre du Budget, Eric Woerth, a aussi insisté sur la nécessité de "travailler dans le consensus" à la définition des dépenses d'avenir de la France, reléguant au deuxième rang les modalités de l'emprunt qui les financera.
"Le débat ne doit pas porter sur l'emprunt, le débat doit porter sur la notion d'investissement pour l'Etat français", a-t-il déclaré. "Ce qui compte, c'est vraiment définir ces dépenses d'avenir."
Source: Reuters via Yahoo News
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