un rejet des élections anticipées sur font d'anticonstitutionnalité de la dissolution de la Rada
En cas de rejet des élections législatives anticipées, la confiance en le président ukrainien sera définitivement perdue, estime Oles Donii, directeur du Centre d'étude des valeurs politiques.
"En cas de rejet des élections législatives anticipées, la confiance en le président sera définitivement perdue, ses soutiens fondront au sein du camp orange, et le respect dû aux opposants politiques s'évanouira", a déclaré le politologue vendredi lors d'une table ronde à la représentation ukrainienne de RIA Novosti.
M. Donii a souligné que pour le Parti des régions, la période la plus propice à la tenue d'élections anticipées à la Rada (parlement) était la fin de l'automne, "quand les effets des augmentations de salaire et des retraites se font sentir".
L'expert ukrainien se dit en outre persuadé que "les élections ne seront pas un point, mais seulement une virgule".
"Des tentatives pour détruire le système parlementaire en Ukraine pourraient être entreprises. Le président pourrait soumettre à référendum une version de la Constitution prescrivant un système présidentiel", a avancé Oles Donii.
Seule la Cour constitutionnelle peut régler la crise en Ukraine selon le Parti des régions (opposition pro-Russe)
Le Parti des régions déclare que la Cour constitutionnelle est un organe légitime et que toutes tentatives de la discréditer constituent une menace à la démocratie en Ukraine.
"Le Parti des régions ne cache pas son inquiétude en voyant les médias diffuser à grande échelle les propos de certains responsables du secrétariat présidentiel, propos qui risquent d'aggraver la confrontation politique et de provoquer une explosion sociale", lit-on dans la déclaration du Parti des régions.
Dans le commentaire qu'il a fait vendredi, le chef du secrétariat Viktor Baloga a entrepris "une nouvelle tentative de mettre en cause la légitimité de la Cour constitutionnelle de l'Ukraine", souligne la déclaration.
"La Cour constitutionnelle est la seule juridiction chargée de garantir la suprématie de la Constitution en tant que Loi fondamentale sur tout le territoire de l'Ukraine. Dans la situation politique qui s'est créée dans le pays, seule la Cour constitutionnelle a le droit et l'obligation de régler la crise politique et sociale. Cette disposition est consacrée tant par la Constitution elle-même que par la Loi sur la Cour constitutionnelle ukrainienne".
"Il n'en reste pas moins que nous sommes témoins des actes illégitimes commis par le secrétariat du président et personnellement par M. Baloga en vue de discréditer cet organe constitutionnel", souligne la déclaration.
"On a l'impression que les fonctionnaires du secrétariat font tout leur possible pour que la Cour constitutionnelle cesse d'exister", dit le document.
Selon le Parti des régions, le limogeage de juges constitutionnels à la veille du prononcé de la décision sur les décrets présidentiels prévoyant la dissolution du parlement est "une tentative criminelle et sans précédent de rendre incompétente l'unique juridiction constitutionnelle".
Le Parti des régions estime que le président doit porter une appréciation pertinente sur "les déclarations irresponsables de son collaborateur, déclarations qui tendent à discréditer l'organe constitutionnel supérieur du pays".
Le président Viktor Iouchtchenko avait limogé trois juges constitutionnels, Valeri Pchenitchny, Susanna Stanik et Vladimir Ivachtchenko, pour violation du serment de magistrat. Le tribunal du district Kirovski, à Donetsk, avait suspendu l'application des décrets présidentiels prévoyant le renvoi de ces juges. Jeudi dernier, le président de la Cour constitutionnelle, Ivan Dombrovski, avait démissionné, lui aussi.
"En cas de rejet des élections législatives anticipées, la confiance en le président sera définitivement perdue, ses soutiens fondront au sein du camp orange, et le respect dû aux opposants politiques s'évanouira", a déclaré le politologue vendredi lors d'une table ronde à la représentation ukrainienne de RIA Novosti.
M. Donii a souligné que pour le Parti des régions, la période la plus propice à la tenue d'élections anticipées à la Rada (parlement) était la fin de l'automne, "quand les effets des augmentations de salaire et des retraites se font sentir".
L'expert ukrainien se dit en outre persuadé que "les élections ne seront pas un point, mais seulement une virgule".
"Des tentatives pour détruire le système parlementaire en Ukraine pourraient être entreprises. Le président pourrait soumettre à référendum une version de la Constitution prescrivant un système présidentiel", a avancé Oles Donii.
Seule la Cour constitutionnelle peut régler la crise en Ukraine selon le Parti des régions (opposition pro-Russe)
Le Parti des régions déclare que la Cour constitutionnelle est un organe légitime et que toutes tentatives de la discréditer constituent une menace à la démocratie en Ukraine.
"Le Parti des régions ne cache pas son inquiétude en voyant les médias diffuser à grande échelle les propos de certains responsables du secrétariat présidentiel, propos qui risquent d'aggraver la confrontation politique et de provoquer une explosion sociale", lit-on dans la déclaration du Parti des régions.
Dans le commentaire qu'il a fait vendredi, le chef du secrétariat Viktor Baloga a entrepris "une nouvelle tentative de mettre en cause la légitimité de la Cour constitutionnelle de l'Ukraine", souligne la déclaration.
"La Cour constitutionnelle est la seule juridiction chargée de garantir la suprématie de la Constitution en tant que Loi fondamentale sur tout le territoire de l'Ukraine. Dans la situation politique qui s'est créée dans le pays, seule la Cour constitutionnelle a le droit et l'obligation de régler la crise politique et sociale. Cette disposition est consacrée tant par la Constitution elle-même que par la Loi sur la Cour constitutionnelle ukrainienne".
"Il n'en reste pas moins que nous sommes témoins des actes illégitimes commis par le secrétariat du président et personnellement par M. Baloga en vue de discréditer cet organe constitutionnel", souligne la déclaration.
"On a l'impression que les fonctionnaires du secrétariat font tout leur possible pour que la Cour constitutionnelle cesse d'exister", dit le document.
Selon le Parti des régions, le limogeage de juges constitutionnels à la veille du prononcé de la décision sur les décrets présidentiels prévoyant la dissolution du parlement est "une tentative criminelle et sans précédent de rendre incompétente l'unique juridiction constitutionnelle".
Le Parti des régions estime que le président doit porter une appréciation pertinente sur "les déclarations irresponsables de son collaborateur, déclarations qui tendent à discréditer l'organe constitutionnel supérieur du pays".
Le président Viktor Iouchtchenko avait limogé trois juges constitutionnels, Valeri Pchenitchny, Susanna Stanik et Vladimir Ivachtchenko, pour violation du serment de magistrat. Le tribunal du district Kirovski, à Donetsk, avait suspendu l'application des décrets présidentiels prévoyant le renvoi de ces juges. Jeudi dernier, le président de la Cour constitutionnelle, Ivan Dombrovski, avait démissionné, lui aussi.
la Rada pointe le danger d'usurpation du pouvoir par le président Iouchtchenko
La Rada suprême ukrainienne a voté jeudi une résolution soulignant le danger d'usurpation du pouvoir par le président Viktor Iouchtchenko.
255 députés se sont prononcés en faveur du texte. Un minimum de 226 était requis.
"La Rada suprême considère les actions accomplies par le président comme une manifestation concrète d'usurpation du pouvoir et le tient pour responsable du développement futur des évènements", précise la résolution.
"Le 23 mai, dans une allocution à la population, le président a considéré comme contraire à la Loi fondamentale la décision de la Cour constitutionnelle qui a reconnu l'inconstitutionnalité d'un article de loi relatif au système judiciaire en Ukraine, portant sur la procédure de nomination aux fonctions administratives de présidents des tribunaux de droit commun. Par cela même, Viktor Iouchtchenko se serait octroyé les fonctions de la Cour constitutionnelle. Le 24 mai, sur décision de la Direction de la garde d'Etat, soumise au président, ont été bloqués les locaux de la Cour constitutionnelle, empêchant cet organe (...) de poursuivre ses activités. De tels agissements sont considérés comme illégaux par le code pénal", souligne le document.
Le parlement a également fait part de ses doutes concernant l'utilité de nouvelles discussions entre le président et le premier-ministre Viktor Ianoukovitch jusqu'à la cessation des activités anticonstitutionnelles du chef de l'Etat ukrainien.
Des hommes armés tentent de s'emparer du Parquet général ukrainien selon le Parti des régions(opposition pro-russe)
Le Parti des régions, dirigé par le premier ministre ukrainien Viktor Ianoukovitch, affirme que des hommes armés ont tenté de s'emparer jeudi du Parquet général d'Ukraine.
"Ces évènements scandaleux, ainsi que l'analyse des décisions prises par le président ukrainien Viktor Iouchtchenko ces deux derniers jours, donnent au Parti des régions toutes les raisons de les envisager comme les maillons d'une même chaîne", peut-on lire dans une déclaration du parti.
Jeudi, Viktor Iouchtchenko a congédié le procureur général Sviatoslav Piskoune car il cumulait les fonctions de procureur général et un mandat de député. Il a nommé à son poste le procureur de Crimée Viktor Chemtchouk. Mercredi, un des leaders du Bloc Ioulia Timochenko, Alexandre Tourtchinov, avait été nommé premier adjoint du secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien.
Le Parti des régions a souligné que les activités du président et de son entourage étaient orientées vers "la formation d'un mécanisme effectif, par l'usage exclusif de méthodes musclées, ayant pour but de mener jusqu'à son terme le processus d'usurpation du pouvoir en Ukraine".
"Le Parti des régions s'oppose catégoriquement à l'usage de telles méthodes de lutte contre les opposants politiques et met encore une fois en garde le président et tous les participants à cette funeste tactique par rapport aux conséquences réellement catastrophiques que pourraient avoir pour l'Ukraine la mise en pratique des projets en question", poursuit le document.
Le Parti des régions appelle le chef de l'Etat à respecter la loi.
"L'Ukraine n'est pas la chasse gardée du président (...). L'Ukraine est un Etat européen et démocratique, et un coup d'Etat y est impossible", clame le Parti des régions.
255 députés se sont prononcés en faveur du texte. Un minimum de 226 était requis.
"La Rada suprême considère les actions accomplies par le président comme une manifestation concrète d'usurpation du pouvoir et le tient pour responsable du développement futur des évènements", précise la résolution.
"Le 23 mai, dans une allocution à la population, le président a considéré comme contraire à la Loi fondamentale la décision de la Cour constitutionnelle qui a reconnu l'inconstitutionnalité d'un article de loi relatif au système judiciaire en Ukraine, portant sur la procédure de nomination aux fonctions administratives de présidents des tribunaux de droit commun. Par cela même, Viktor Iouchtchenko se serait octroyé les fonctions de la Cour constitutionnelle. Le 24 mai, sur décision de la Direction de la garde d'Etat, soumise au président, ont été bloqués les locaux de la Cour constitutionnelle, empêchant cet organe (...) de poursuivre ses activités. De tels agissements sont considérés comme illégaux par le code pénal", souligne le document.
Le parlement a également fait part de ses doutes concernant l'utilité de nouvelles discussions entre le président et le premier-ministre Viktor Ianoukovitch jusqu'à la cessation des activités anticonstitutionnelles du chef de l'Etat ukrainien.
Des hommes armés tentent de s'emparer du Parquet général ukrainien selon le Parti des régions(opposition pro-russe)
Le Parti des régions, dirigé par le premier ministre ukrainien Viktor Ianoukovitch, affirme que des hommes armés ont tenté de s'emparer jeudi du Parquet général d'Ukraine.
"Ces évènements scandaleux, ainsi que l'analyse des décisions prises par le président ukrainien Viktor Iouchtchenko ces deux derniers jours, donnent au Parti des régions toutes les raisons de les envisager comme les maillons d'une même chaîne", peut-on lire dans une déclaration du parti.
Jeudi, Viktor Iouchtchenko a congédié le procureur général Sviatoslav Piskoune car il cumulait les fonctions de procureur général et un mandat de député. Il a nommé à son poste le procureur de Crimée Viktor Chemtchouk. Mercredi, un des leaders du Bloc Ioulia Timochenko, Alexandre Tourtchinov, avait été nommé premier adjoint du secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien.
Le Parti des régions a souligné que les activités du président et de son entourage étaient orientées vers "la formation d'un mécanisme effectif, par l'usage exclusif de méthodes musclées, ayant pour but de mener jusqu'à son terme le processus d'usurpation du pouvoir en Ukraine".
"Le Parti des régions s'oppose catégoriquement à l'usage de telles méthodes de lutte contre les opposants politiques et met encore une fois en garde le président et tous les participants à cette funeste tactique par rapport aux conséquences réellement catastrophiques que pourraient avoir pour l'Ukraine la mise en pratique des projets en question", poursuit le document.
Le Parti des régions appelle le chef de l'Etat à respecter la loi.
"L'Ukraine n'est pas la chasse gardée du président (...). L'Ukraine est un Etat européen et démocratique, et un coup d'Etat y est impossible", clame le Parti des régions.
Plusieurs milliers d'hommes des troupes de l'Intérieur se dirigent vers Kiev contrairement à la consigne du ministre
Plusieurs milliers d'hommes des troupes de l'Intérieur se dirigent vers Kiev sur ordre de leur commandant Alexandre Kikhtenko, contrairement à la consigne du ministre de l'Intérieur Vassili Tsouchko, lit-on dans la déclaration publiée samedi par le ministère ukrainien de l'Intérieur.
"Le 26 mai, en dépit du verdict de la cour sur l'illégitimité du décret du président ukrainien, aux termes duquel il a pris le contrôle des troupes de l'Intérieur, les unités de toutes les formations régionales des troupes ukrainiennes de l'Intérieur se dirigent vers Kiev", constate la déclaration.
Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko a pris vendredi le contrôle des troupes ukrainiennes de l'Intérieur, en l'expliquant par la nécessité de prévenir l'utilisation de ces troupes dans l'intérêt de certaines forces politiques. Viktor Iouchtchenko a chargé Alexandre Kikhtenko, commandant des troupes de l'Intérieur, d'assurer la protection des institutions les plus importantes de l'Etat, y compris le parquet général.
Le président a limogé jeudi le procureur général Sviatoslav Piskoun et l'a remplacé par Viktor Chemtchouk qui exerce ces fonctions par intérim.
Les troupes ukrainiennes de l'Intérieur ne seront pas utilisées pour le règlement violent de la crise, a déclaré samedi aux journalistes Alexandre Kikhtenko, commandant des troupes de l'Intérieur.
"Les troupes ukrainiennes de l'Intérieur agissent conformément à la loi, elles mettent en oeuvre le décret du président et appliquent la loi ukrainienne sur les troupes de l'Intérieur. Aucune variante violente n'est prévue et elle ne sera pas prévue. Nous devons assurer le maintien de l'ordre public", a déclaré Alexandre Kikhtenko.
Selon lui, au total, deux mille hommes des troupes de l'Intérieur sont chargés de maintenir l'ordre public. 750 hommes assurent la sécurité à Kiev à l'occasion de la Journée de la ville, affirme le commandant.
"Le peuple ukrainien peut être certain que les troupes de l'Intérieur accomplissent leur mission conformément à la loi qu'elles ne violeront jamais", a-t-il assuré.
Le commandant a rappelé que le président ukrainien avait pris le contrôle des troupes de l'Intérieur.
Comme l'a déclaré lors d'une conférence de presse à Kiev Vassili Tsouchko, ministre ukrainien de l'Intérieur, plus de 2000 hommes des troupes de l'Intérieur se dirigent de diverses régions vers Kiev.
"Le 26 mai, en dépit du verdict de la cour sur l'illégitimité du décret du président ukrainien, aux termes duquel il a pris le contrôle des troupes de l'Intérieur, les unités de toutes les formations régionales des troupes ukrainiennes de l'Intérieur se dirigent vers Kiev", constate la déclaration.
Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko a pris vendredi le contrôle des troupes ukrainiennes de l'Intérieur, en l'expliquant par la nécessité de prévenir l'utilisation de ces troupes dans l'intérêt de certaines forces politiques. Viktor Iouchtchenko a chargé Alexandre Kikhtenko, commandant des troupes de l'Intérieur, d'assurer la protection des institutions les plus importantes de l'Etat, y compris le parquet général.
Le président a limogé jeudi le procureur général Sviatoslav Piskoun et l'a remplacé par Viktor Chemtchouk qui exerce ces fonctions par intérim.
Les troupes ukrainiennes de l'Intérieur ne seront pas utilisées pour le règlement violent de la crise, a déclaré samedi aux journalistes Alexandre Kikhtenko, commandant des troupes de l'Intérieur.
"Les troupes ukrainiennes de l'Intérieur agissent conformément à la loi, elles mettent en oeuvre le décret du président et appliquent la loi ukrainienne sur les troupes de l'Intérieur. Aucune variante violente n'est prévue et elle ne sera pas prévue. Nous devons assurer le maintien de l'ordre public", a déclaré Alexandre Kikhtenko.
Selon lui, au total, deux mille hommes des troupes de l'Intérieur sont chargés de maintenir l'ordre public. 750 hommes assurent la sécurité à Kiev à l'occasion de la Journée de la ville, affirme le commandant.
"Le peuple ukrainien peut être certain que les troupes de l'Intérieur accomplissent leur mission conformément à la loi qu'elles ne violeront jamais", a-t-il assuré.
Le commandant a rappelé que le président ukrainien avait pris le contrôle des troupes de l'Intérieur.
Comme l'a déclaré lors d'une conférence de presse à Kiev Vassili Tsouchko, ministre ukrainien de l'Intérieur, plus de 2000 hommes des troupes de l'Intérieur se dirigent de diverses régions vers Kiev.
Fin de la crise politique ?
Le président Viktor Iouchtchenko et son adversaire, le Premier ministre Viktor Ianoukovitch, ont conclu un accord pour mettre un terme à la crise politique et faire retomber la tension dans le pays où un vote parlementaire devrait confirmer dans les prochains jours la date des législatives anticipées.
Le président Viktor Iouchtchenko a déclaré à ce sujet: "Je voudrais dire que nous avons de bonnes nouvelles. Nous pouvons dire aujourd'hui que la crise politique est terminée en Ukraine. Nous sommes parvenus tous deux à la conclusion que pour résoudre la crise politique, la meilleure solution est d'organiser des élections législatives le 30 septembre".
Répondant au chef de l’état, le premier ministre Ianoukovitch a insisté, quant à lui, sur un volet de l'accord portant sur le respect et le bon fonctionnement des institutions : "Nous avons tous les deux paraphés un document contenant notre déclaration politique. Nous agirons et travaillerons exclusivement dans le cadre de nos propres prérogatives et n'interférerons pas dans le travail de la justice et de la police. Nous veillerons aussi à leur bon fonctionnement."
Les forces politiques majeures en Ukraine ont unanimement salué l'accord entre les deux hommes qui, afin de prouver leur réconciliation, ont assisté ensemble dimanche soir à la finale de la coupe d'Ukraine de football.
Un bras de fer entre MM.Iouchtchenko et Ianoukovitch avait en effet déstabilisé le pays depuis la dissolution début avril du Parlement par le chef de l'Etat, après des mois de tensions avec la coalition gouvernementale pro-russe.
Le président Viktor Iouchtchenko a déclaré à ce sujet: "Je voudrais dire que nous avons de bonnes nouvelles. Nous pouvons dire aujourd'hui que la crise politique est terminée en Ukraine. Nous sommes parvenus tous deux à la conclusion que pour résoudre la crise politique, la meilleure solution est d'organiser des élections législatives le 30 septembre".
Répondant au chef de l’état, le premier ministre Ianoukovitch a insisté, quant à lui, sur un volet de l'accord portant sur le respect et le bon fonctionnement des institutions : "Nous avons tous les deux paraphés un document contenant notre déclaration politique. Nous agirons et travaillerons exclusivement dans le cadre de nos propres prérogatives et n'interférerons pas dans le travail de la justice et de la police. Nous veillerons aussi à leur bon fonctionnement."
Les forces politiques majeures en Ukraine ont unanimement salué l'accord entre les deux hommes qui, afin de prouver leur réconciliation, ont assisté ensemble dimanche soir à la finale de la coupe d'Ukraine de football.
Un bras de fer entre MM.Iouchtchenko et Ianoukovitch avait en effet déstabilisé le pays depuis la dissolution début avril du Parlement par le chef de l'Etat, après des mois de tensions avec la coalition gouvernementale pro-russe.
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