La contre-expertise du prélèvement de Mayo, dont l'échantillon A avait révélé la présence d'EPO, "n'est pas négative et n'est même pas terminée" a annoncé Anne Gripper, responsable antidopage de l'UCI.
Lundi soir, alors que les participants au sommet de Paris déclaraient une nouvelle fois une guerre sans pitié au dopage, Mme Gripper avait appris avec stupéfaction la décision de la Fédération espagnole de classer le dossier Mayo en raison d'une soi-disant contre-expertise négative doublée d'une erreur dans l'analyse de l'échantillon A.
"L'échantillon B, a-t-elle expliqué, s'est révélé illisible par le laboratoire de Gand" (Belgique) -dans lequel l'analyse a été délocalisée en août, à la demande de la RFEC (en raison de la fermeture du laboratoire de Châtenay-Malabry (LNDD) qui avait analysé le A, ndlr).
Gand, comme le veut la pratique même en cas de test parfaitement lisible, a demandé au laboratoire de Sydney de donner son avis sur la photo de l'analyse EPO de Mayo. Sydney a alors estimé que le test "semblait" positif mais qu'il fallait le recommencer afin de respecter les standards d'interprétation.
Mme Gripper a indiqué que le reste de l'échantillon B avait été rapatrié "il y a cinq à six semaines" au LNDD qui n'a par ailleurs commis, selon elle, "aucune erreur sur l'échantillon A", contrairement aux allégations espagnoles.
Comportement difficilement compréhensible
A peine un mois après le dénouement de l'affaire Valverde, "les Espagnols ont encore fait n'importe quoi", selon un responsable de l'UCI présent au sommet de Paris et particulièrement critique envers une fédération au comportement difficilement compréhensible.
Suffisamment impliqué dans l'affaire Puerto pour faire l'objet, selon l'UCI, d'une procédure disciplinaire, Alejandro Valverde avait en effet été farouchement protégé par sa fédération. La RFEC avait refusé d'ouvrir une procédure à son encontre et l'avait sélectionné, en dépit de l'opposition de l'UCI, grâce au jugement du tribunal arbitral du sport, pour courir les Championnats du monde à Stuttgart.
Ce précédent, ajouté au manque de coopération chronique de la RFEC dans le dossier Puerto et à la longue inertie de la justice espagnole qui n'a toujours pas décidé de rouvrir le cas, a singulièrement irrité l'UCI.
L'Union cycliste internationale va désormais signifier à la RFEC son désaccord avec le classement du dossier et lui demander des explications sur ce choix pour le moins déroutant. Ensuite, selon Mme Gripper, Iban Mayo, 30 ans, contrôlé positif durant le Tour de France, devra faire savoir s'il entend envoyer un représentant pour assister au LNDD à la suite de la contre-expertise.
Cette affaire intervient alors que l'Espagne doit accueillir dans moins d'un mois la troisième Conférence mondiale antidopage.
Lundi soir, alors que les participants au sommet de Paris déclaraient une nouvelle fois une guerre sans pitié au dopage, Mme Gripper avait appris avec stupéfaction la décision de la Fédération espagnole de classer le dossier Mayo en raison d'une soi-disant contre-expertise négative doublée d'une erreur dans l'analyse de l'échantillon A.
"L'échantillon B, a-t-elle expliqué, s'est révélé illisible par le laboratoire de Gand" (Belgique) -dans lequel l'analyse a été délocalisée en août, à la demande de la RFEC (en raison de la fermeture du laboratoire de Châtenay-Malabry (LNDD) qui avait analysé le A, ndlr).
Gand, comme le veut la pratique même en cas de test parfaitement lisible, a demandé au laboratoire de Sydney de donner son avis sur la photo de l'analyse EPO de Mayo. Sydney a alors estimé que le test "semblait" positif mais qu'il fallait le recommencer afin de respecter les standards d'interprétation.
Mme Gripper a indiqué que le reste de l'échantillon B avait été rapatrié "il y a cinq à six semaines" au LNDD qui n'a par ailleurs commis, selon elle, "aucune erreur sur l'échantillon A", contrairement aux allégations espagnoles.
Comportement difficilement compréhensible
A peine un mois après le dénouement de l'affaire Valverde, "les Espagnols ont encore fait n'importe quoi", selon un responsable de l'UCI présent au sommet de Paris et particulièrement critique envers une fédération au comportement difficilement compréhensible.
Suffisamment impliqué dans l'affaire Puerto pour faire l'objet, selon l'UCI, d'une procédure disciplinaire, Alejandro Valverde avait en effet été farouchement protégé par sa fédération. La RFEC avait refusé d'ouvrir une procédure à son encontre et l'avait sélectionné, en dépit de l'opposition de l'UCI, grâce au jugement du tribunal arbitral du sport, pour courir les Championnats du monde à Stuttgart.
Ce précédent, ajouté au manque de coopération chronique de la RFEC dans le dossier Puerto et à la longue inertie de la justice espagnole qui n'a toujours pas décidé de rouvrir le cas, a singulièrement irrité l'UCI.
L'Union cycliste internationale va désormais signifier à la RFEC son désaccord avec le classement du dossier et lui demander des explications sur ce choix pour le moins déroutant. Ensuite, selon Mme Gripper, Iban Mayo, 30 ans, contrôlé positif durant le Tour de France, devra faire savoir s'il entend envoyer un représentant pour assister au LNDD à la suite de la contre-expertise.
Cette affaire intervient alors que l'Espagne doit accueillir dans moins d'un mois la troisième Conférence mondiale antidopage.
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