Leader mondial du financement des collectivités locales, le groupe a annoncé qu'il allait débloquer une enveloppe de crédits de 10 milliards d'euros d'ici à la fin de l'année pour le secteur public local en France et en Belgique, prévenant toutefois que la course aux parts de marché était révolue.
"L'amélioration de notre situation a des conséquences concrètes sur notre capacité à reprendre une activité et à continuer à occuper notre place de prêteur des collectivités locales" a déclaré Pierre Mariani, l'administrateur délégué de Dexia lors d'une conférence de presse.
"Sur l'activité de financement des collectivités locales et des infrastructures, pour tenir compte du fait que le bilan était un peu déséquilibré, nous avons décidé de nous concentrer sur nos marchés cœur de cibles. La France et la Belgique étaient immanquablement dans ce cœur de cible", a de son côté ajouté Pascal Poupelle, directeur général de Dexia Crédit Local.
"Nous avons donc considérablement réduit notre présence à l'international. Nous restons actifs en Espagne et en Italie. Nous restons présent aux Etats-Unis et au Royaume-Uni mais avec un très faible niveau d'utilisation de notre bilan", a-t-il encore souligné.
Pierre Mariani a, à cette occasion, rappelé que Dexia avait redressé ses comptes avec deux trimestres consécutifs de bénéfices en 2009 après une perte de 3,3 milliards d'euros en 2008 .
Prié de dire si la banque allait réduire sa course à la part de marché sur le financement des collectivités locales, l'administrateur délégué de la banque a répondu : "Oui, la course à la part de marché n'est pas un objectif".
Recapitalisée d'urgence à hauteur de 6,4 milliards d'euros en octobre 2008, la banque a depuis cette date lancé une restructuration de ses activités et cédé sa filiale de rehausseurs de crédits FSA.
Pierre Mariani a rappelé que cette réorganisation avait entraîné la suppression de 900 postes et qu'elle allait déboucher sur environ 600 millions d'euros d'économies sur trois ans. Il espère aussi finaliser la revue stratégique des activités de Dexia d'ici la fin de l'année.
Il a redit que Dexia entendait sortir en octobre 2010 du mécanisme des garanties publiques dont la banque bénéficie pour assurer ses besoins de refinancement sur les marchés.
Interrogé sur un éventuel adossement du groupe, Pierre Mariani a indiqué que "la priorité (était) au rétablissement des équilibres, au rétablissement d'une capacité à courir seul".
"Le groupe sera fin 2010 avec une profitabilité et une structure de bilan qui lui permettront de poursuivre son autonomie. Pour l'instant, la question d'un adossement, je pense qu'elle ne se pose pas à court terme", a-t-il souligné.
Source: Reuters via Yahoo News
"L'amélioration de notre situation a des conséquences concrètes sur notre capacité à reprendre une activité et à continuer à occuper notre place de prêteur des collectivités locales" a déclaré Pierre Mariani, l'administrateur délégué de Dexia lors d'une conférence de presse.
"Sur l'activité de financement des collectivités locales et des infrastructures, pour tenir compte du fait que le bilan était un peu déséquilibré, nous avons décidé de nous concentrer sur nos marchés cœur de cibles. La France et la Belgique étaient immanquablement dans ce cœur de cible", a de son côté ajouté Pascal Poupelle, directeur général de Dexia Crédit Local.
"Nous avons donc considérablement réduit notre présence à l'international. Nous restons actifs en Espagne et en Italie. Nous restons présent aux Etats-Unis et au Royaume-Uni mais avec un très faible niveau d'utilisation de notre bilan", a-t-il encore souligné.
Pierre Mariani a, à cette occasion, rappelé que Dexia avait redressé ses comptes avec deux trimestres consécutifs de bénéfices en 2009 après une perte de 3,3 milliards d'euros en 2008 .
Prié de dire si la banque allait réduire sa course à la part de marché sur le financement des collectivités locales, l'administrateur délégué de la banque a répondu : "Oui, la course à la part de marché n'est pas un objectif".
Recapitalisée d'urgence à hauteur de 6,4 milliards d'euros en octobre 2008, la banque a depuis cette date lancé une restructuration de ses activités et cédé sa filiale de rehausseurs de crédits FSA.
Pierre Mariani a rappelé que cette réorganisation avait entraîné la suppression de 900 postes et qu'elle allait déboucher sur environ 600 millions d'euros d'économies sur trois ans. Il espère aussi finaliser la revue stratégique des activités de Dexia d'ici la fin de l'année.
Il a redit que Dexia entendait sortir en octobre 2010 du mécanisme des garanties publiques dont la banque bénéficie pour assurer ses besoins de refinancement sur les marchés.
Interrogé sur un éventuel adossement du groupe, Pierre Mariani a indiqué que "la priorité (était) au rétablissement des équilibres, au rétablissement d'une capacité à courir seul".
"Le groupe sera fin 2010 avec une profitabilité et une structure de bilan qui lui permettront de poursuivre son autonomie. Pour l'instant, la question d'un adossement, je pense qu'elle ne se pose pas à court terme", a-t-il souligné.
Source: Reuters via Yahoo News
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