Tout sur l’accord signé avec l’entreprise pharmaceutique BioNTech
Le projet de construction d’usine en Afrique était pressenti depuis un moment chez ce géant Allemand. C’est le Sénégal et le Rwanda qui ont finalement gagné la confiance des partenaires allemands. L’information a été rendu publique ce 26 octobre à l’occasion d’une séance de travail entre les promoteurs et les représentants des deux pays. Selon les déclarations de Ugur Sahin, l’objectif principal de ce grand projet est l’amélioration des soins sur le continent africain. Une production surplace des vaccins facilitera sur tout le continent la prise en charge des patients.
Quelques caractéristiques de l’usine
Prévue pour démarrer à partir de l’année prochaine, le site fera des productions à base d’ARNm. On estime sa capacité initiale de production à environ cinquante millions de doses de vaccins chaque année. Cette capacité va s’accroitre dans le temps avec une expansion progressive dans plusieurs autres zones sur le continent. L’entreprise privilégiera d’abord une main d’œuvre Allemande sur presque toute la chaine de production. Toutefois, le PDG rassure qu’avec le temps, celle locale peut commencer par intégrer les rangs après les formations qu’elle recevra.
La situation vaccinale actuelle de l’Afrique
Selon les statistiques, la population africaine est celle moins vaccinée contre le covid-19 dans le monde. Moins de 5% de la population continentale a un schéma vaccinale complet. Il y a plusieurs pays qui ont de la peine à acquérir les vaccins. La majorité des livraisons de vaccins reçus sur le continent est le fruit d’une solidarité d’autres pays partenaires. C’est une situation qui inquiète la communauté internationale depuis l’arrivée des différents variants du virus.
La raison fondamentale d’une pareille situation est le faible taux, quasi-insignifiant de fabrication surplace des vaccins. A peine on a 1% des vaccins qui sont fabriqués sur le continent. A cette échelle, l’Union Africaine prévoyait vacciner les populations sur des dizaines d’années. Lorsque l’usine Allemand sera installée, il faut envisager passer des 1% de fabrication à environ 60% au bout de trois ans seulement. Ce qui va accélérer certainement le taux de vaccination des populations contre le covid-19.
La raison fondamentale d’une pareille situation est le faible taux, quasi-insignifiant de fabrication surplace des vaccins. A peine on a 1% des vaccins qui sont fabriqués sur le continent. A cette échelle, l’Union Africaine prévoyait vacciner les populations sur des dizaines d’années. Lorsque l’usine Allemand sera installée, il faut envisager passer des 1% de fabrication à environ 60% au bout de trois ans seulement. Ce qui va accélérer certainement le taux de vaccination des populations contre le covid-19.
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