Dans un premier temps, les deux Français, dont l'identité n'a pas été précisée, ont été présentés comme des journalistes. Mais un responsable gouvernemental somalien a indiqué que les deux hommes travaillaient sous couverture pour leur propre protection. Ils ont été enlevés dans un hôtel de la ville.
"Ils apportaient une aide en matière de sécurité au gouvernement fédéral de transition du président Cheikh Charif Ahmed. Dès que cette information a été connue, tous les services de l'Etat concernés se sont mobilisés, ainsi que notre ambassade à Nairobi, compétente pour la Somalie", précise le Quai d'Orsay dans un communiqué.
"Ils sont en mission", s'est borné à dire à Paris Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères.
"Il s'agit de conseillers, et non de journalistes, qui sont venus en Somalie pour entraîner les membres des services de sécurité de la présidence", a précisé pour sa part le responsable gouvernemental somalien.
Plusieurs hommes armés, dont certains étaient vêtus d'uniformes, ont pénétré dans l'hôtel Sahafi, ont menacé les vigiles et sont allés chercher les Français directement dans leurs chambres, a dit un responsable de l'hôtel.
Plusieurs ministres du gouvernement dirigé par le président cheikh Charif Ahmed résident dans cet établissement et se trouvaient dans leurs chambres au moment des faits.
On ignore qui sont les ravisseurs, mais une milice islamique pro-gouvernementale a affirmé qu'il s'agissait d'éléments mutinés de l'armée.
"Des soldats gouvernementaux qui se sont mutinés sont impliqués dans l'enlèvement des deux Français", a dit un porte-parole de la milice, Abdirisak Qeylow.
"Des négociations sont en cours en vue de leur libération. Peut-être exigent-ils une rançon, dont j'ignore le montant exact. Mais nous faisons de notre mieux pour qu'ils soient relâchés prochainement", a-t-il ajouté.
Un témoin a rapporté que les assaillants, dont certains portaient des uniformes semblables à ceux des troupes gouvernementales, s'étaient enfuis en direction du marché Bakara, l'un des bastions islamistes à Mogadiscio.
Un officier de police, s'exprimant sous le sceau de l'anonymat, a précisé qu'une des trois voitures utilisées par les assaillants avait été saisie.
"Nous avons saisi l'un des véhicules", a-t-il annoncé, précisant ne pas savoir où les otages avaient été emmenés.
Les enlèvements de ressortissants étrangers ne sont pas rares en Somalie, en proie à une guerre civile depuis 1991. Ces étrangers sont le plus souvent relâchés sains et saufs en échange de rançons importantes, au terme d'une période qui peut aller de quelques jours à plusieurs mois.
Une journaliste canadienne, Amanda Lindhout, et un photographe australien, Nigel Brennan, ont été enlevés en août 2008 et sont toujours détenus par leurs ravisseurs.
Les combats en Somalie ont fait au mois 18.000 morts et des centaines de milliers de déplacés depuis l'intervention, en 2006, des forces éthiopiennes pour chasser de Mogadiscio le régime des Tribunaux islamiques.
La rébellion islamiste n'a toutefois pas rendu les armes et contrôle toujours le sud du pays, plusieurs secteurs de l'Ouest et une partie de la capitale.
Source: Reuters via Yahoo News
"Ils apportaient une aide en matière de sécurité au gouvernement fédéral de transition du président Cheikh Charif Ahmed. Dès que cette information a été connue, tous les services de l'Etat concernés se sont mobilisés, ainsi que notre ambassade à Nairobi, compétente pour la Somalie", précise le Quai d'Orsay dans un communiqué.
"Ils sont en mission", s'est borné à dire à Paris Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères.
"Il s'agit de conseillers, et non de journalistes, qui sont venus en Somalie pour entraîner les membres des services de sécurité de la présidence", a précisé pour sa part le responsable gouvernemental somalien.
Plusieurs hommes armés, dont certains étaient vêtus d'uniformes, ont pénétré dans l'hôtel Sahafi, ont menacé les vigiles et sont allés chercher les Français directement dans leurs chambres, a dit un responsable de l'hôtel.
Plusieurs ministres du gouvernement dirigé par le président cheikh Charif Ahmed résident dans cet établissement et se trouvaient dans leurs chambres au moment des faits.
On ignore qui sont les ravisseurs, mais une milice islamique pro-gouvernementale a affirmé qu'il s'agissait d'éléments mutinés de l'armée.
"Des soldats gouvernementaux qui se sont mutinés sont impliqués dans l'enlèvement des deux Français", a dit un porte-parole de la milice, Abdirisak Qeylow.
"Des négociations sont en cours en vue de leur libération. Peut-être exigent-ils une rançon, dont j'ignore le montant exact. Mais nous faisons de notre mieux pour qu'ils soient relâchés prochainement", a-t-il ajouté.
Un témoin a rapporté que les assaillants, dont certains portaient des uniformes semblables à ceux des troupes gouvernementales, s'étaient enfuis en direction du marché Bakara, l'un des bastions islamistes à Mogadiscio.
Un officier de police, s'exprimant sous le sceau de l'anonymat, a précisé qu'une des trois voitures utilisées par les assaillants avait été saisie.
"Nous avons saisi l'un des véhicules", a-t-il annoncé, précisant ne pas savoir où les otages avaient été emmenés.
Les enlèvements de ressortissants étrangers ne sont pas rares en Somalie, en proie à une guerre civile depuis 1991. Ces étrangers sont le plus souvent relâchés sains et saufs en échange de rançons importantes, au terme d'une période qui peut aller de quelques jours à plusieurs mois.
Une journaliste canadienne, Amanda Lindhout, et un photographe australien, Nigel Brennan, ont été enlevés en août 2008 et sont toujours détenus par leurs ravisseurs.
Les combats en Somalie ont fait au mois 18.000 morts et des centaines de milliers de déplacés depuis l'intervention, en 2006, des forces éthiopiennes pour chasser de Mogadiscio le régime des Tribunaux islamiques.
La rébellion islamiste n'a toutefois pas rendu les armes et contrôle toujours le sud du pays, plusieurs secteurs de l'Ouest et une partie de la capitale.
Source: Reuters via Yahoo News
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