A Libreville, les «gabonologues» scrutent d'ores et déjà les moindres faits et gestes des possibles prétendants à la succession au sein du clan Bongo, auquel ne devrait pas échapper le pouvoir. A condition que ses membres se mettent d'accord sur un nom, ce qui n'est pas forcément acquis.
Sourde rivalité. Le camp présidentiel, qui dispose d'une formation bien huilée (le PDG, Parti démocratique gabonais) et qui a la mainmise sur les caisses de l'Etat, est miné par la sourde rivalité qui oppose deux enfants de feu Omar Bongo, Pascaline et Ali. La première, 53 ans, dirige depuis de longues années le cabinet présidentiel.
Elle est restée au chevet de son père jusqu'au bout dans la clinique de Quiron, à Barcelone, et a peut-être recueilli ses dernières volontés. Si cette éminence grise ne se présente pas, sa voix pourrait, en revanche, être décisive à l'heure du choix du candidat. Va-t-elle pousser son ancien mari, Jean Ping, actuellement à la tête de l'Union africaine ? Ou son compagnon officiel, le ministre des Affaires étrangères, Paul Toungui ?
Il y a, semble-t-il, peu de chances qu'elle se range derrière Ali, 50 ans, l'actuel ministre de la Défense, qui a fait fermer les frontières du pays, de son propre chef, dès l'annonce de la mort de son père et qui semble avoir été tenu à distance lors de l'agonie du défunt président.
C'est d'ailleurs peut-être Ali qui, via des relais français proches de l'Elysée, a décidé de divulguer, le 7 juin, la nouvelle de la mort de son père, alors0 qu'à Barcelone, le clan cherchait à gagner du temps. Ali Bongo a des cartes importantes en main : il a placé ses hommes à la tête des forces de sécurité, il est très proche de l'influent ministre... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Libération via Yahoo News
Sourde rivalité. Le camp présidentiel, qui dispose d'une formation bien huilée (le PDG, Parti démocratique gabonais) et qui a la mainmise sur les caisses de l'Etat, est miné par la sourde rivalité qui oppose deux enfants de feu Omar Bongo, Pascaline et Ali. La première, 53 ans, dirige depuis de longues années le cabinet présidentiel.
Elle est restée au chevet de son père jusqu'au bout dans la clinique de Quiron, à Barcelone, et a peut-être recueilli ses dernières volontés. Si cette éminence grise ne se présente pas, sa voix pourrait, en revanche, être décisive à l'heure du choix du candidat. Va-t-elle pousser son ancien mari, Jean Ping, actuellement à la tête de l'Union africaine ? Ou son compagnon officiel, le ministre des Affaires étrangères, Paul Toungui ?
Il y a, semble-t-il, peu de chances qu'elle se range derrière Ali, 50 ans, l'actuel ministre de la Défense, qui a fait fermer les frontières du pays, de son propre chef, dès l'annonce de la mort de son père et qui semble avoir été tenu à distance lors de l'agonie du défunt président.
C'est d'ailleurs peut-être Ali qui, via des relais français proches de l'Elysée, a décidé de divulguer, le 7 juin, la nouvelle de la mort de son père, alors0 qu'à Barcelone, le clan cherchait à gagner du temps. Ali Bongo a des cartes importantes en main : il a placé ses hommes à la tête des forces de sécurité, il est très proche de l'influent ministre... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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