Des hymnes et des chants religieux s'élevaient des églises, toutes bondées. Dans la banlieue de Pétionville, des haut-parleurs retransmettaient les cérémonies à ceux qui n'avaient pas trouvé de place à l'intérieur et étaient restés dans la rue.
Dans la capitale, à proximité du palais présidentiel en ruines, un office oecuménique était organisé en plein air, sous les mimosas, en présence des représentants des courants religieux les plus importants du pays, en particulier des prêtres du culte vaudou, invités de dernière minute.
Un évêque catholique et un prêtre vaudou dirigeaient la cérémonie, tous deux vêtus de blanc, accompagnés de plusieurs officiants de diverses dénominations protestantes.
Les hommes dans l'assistance portaient un brassard noir en signe de deuil. Le président René Préval a pleuré pendant la cérémonie tandis que sa femme tentait de le consoler. "La peine est trop lourde. Les mots ne peuvent la décrire", a remarqué M. Préval, ajoutant qu'il se trouvait là en tant que père et non chef de l'Etat, tout en appelant la population à soutenir son gouvernement. Il n'a pas évoqué les nombreuses petites manifestations demandant sa démission de ces derniers jours.
L'archevêque de Port-au-Prince, Mgr Joseph Serge Miot, a été l'une des victimes du séisme. De nombreux édifices religieux de la capitale ont été détruits dans le séisme, dont la cathédrale, ainsi que l'église du Sacré-Coeur, la plus vieille d'Haïti, ou encore l'église épiscopalienne de la Sainte-Trinité, avec ses célèbres peintures murales représentant un Christ noir, ainsi que la Vierge Marie et les Apôtres, réalisées par les plus grands artistes haïtiens dans les années 50. De cette oeuvre collective il ne reste plus qu'une section du baptême de Jésus, par Castera Bazile.
Source: AP via Yahoo
Dans la capitale, à proximité du palais présidentiel en ruines, un office oecuménique était organisé en plein air, sous les mimosas, en présence des représentants des courants religieux les plus importants du pays, en particulier des prêtres du culte vaudou, invités de dernière minute.
Un évêque catholique et un prêtre vaudou dirigeaient la cérémonie, tous deux vêtus de blanc, accompagnés de plusieurs officiants de diverses dénominations protestantes.
Les hommes dans l'assistance portaient un brassard noir en signe de deuil. Le président René Préval a pleuré pendant la cérémonie tandis que sa femme tentait de le consoler. "La peine est trop lourde. Les mots ne peuvent la décrire", a remarqué M. Préval, ajoutant qu'il se trouvait là en tant que père et non chef de l'Etat, tout en appelant la population à soutenir son gouvernement. Il n'a pas évoqué les nombreuses petites manifestations demandant sa démission de ces derniers jours.
L'archevêque de Port-au-Prince, Mgr Joseph Serge Miot, a été l'une des victimes du séisme. De nombreux édifices religieux de la capitale ont été détruits dans le séisme, dont la cathédrale, ainsi que l'église du Sacré-Coeur, la plus vieille d'Haïti, ou encore l'église épiscopalienne de la Sainte-Trinité, avec ses célèbres peintures murales représentant un Christ noir, ainsi que la Vierge Marie et les Apôtres, réalisées par les plus grands artistes haïtiens dans les années 50. De cette oeuvre collective il ne reste plus qu'une section du baptême de Jésus, par Castera Bazile.
Source: AP via Yahoo
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