"C'est une bonne nouvelle pour l'Europe, la France ne sera plus jamais le pays de l'immobilisme", a-t-il ajouté.
Il a néanmoins demandé au président français des engagements précis et ce dernier a dû "mettre de l'eau dans son vin", selon des sources européennes.
M. Sarkozy s'est engagé à diminuer son déficit public à 2,4% du PIB dès cette année (contre 2,5% l'an dernier) et à un niveau plus bas en 2008.
Il a promis également de ne pas relâcher ses efforts de "consolidation budgétaire" pour réduire le déficit et la dette publics.
"Je me devais d'être réaliste et transparent", a-t-il indiqué. Si "la croissance est supérieure" aux prévisions, "alors on pourra être au rendez-vous de 2010" au lieu de 2012.
M. Juncker a confirmé que "sans que nous ayons à le pousser", M. Sarkozy s'était engagé à ce que "toutes les recettes supplémentaires conjoncturelles qui seraient réalisées au-delà des prévisions budgétaires soient affectées à la réduction de la dette et du déficit."
"Il n'y a donc pas de stop et pas d'arrêt général à la consolidation budgétaire en France", s'est félicité M. Juncker.
La Commission européenne, auparavant très critique envers la France, s'est dite satisfaite des engagements français.
"Ce qu'on a obtenu va au-delà de ce que nous attendions", a confié une source communautaire.
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