Un commando libère 800 détenus d'une prison nigériane
Un commando fortement armé a attaqué mardi soir une prison dans la ville de Bauchi, dans le centre du Nigeria, libérant 800 détenus dont plusieurs membres présumés d'une secte islamique, a annoncé la police nigériane. Les assaillants ont tué quatre personnes et mis le feu à une partie de la prison, a précisé le commissaire Danlami Yar'Adua. Des recherches ont été lancées pour retrouver les détenus évadés. "Une cinquantaine d'hommes armés de fusils-mitrailleurs sont arrivés, ont forcé les portes de la prison et libéré tous les prisonniers", a raconté mercredi un habitant de Bauchi à Reuters. Le commando, selon plusieurs témoins, a probablement été envoyé par la secte extrémiste islamique Boko Haram, à l'origine d'un soulèvement qui a fait plus de 700 morts durant l'été 2009 dans la région de Maiduguri, dans le nord du pays. La secte, dont le nom signifie en haoussa "L'éducation occidentale est un péché", se veut le pendant nigérian des taliban afghans.(reuters)
De multiples facteurs ont provoqué l'explosion de Deepwater Horizon, selon BP
L'explosion meurtrière de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, le 20 avril dernier, n'a pas été causée par un seul facteur mais par un enchaînement de défaillances, affirme la compagnie pétrolière BP dans un rapport interne publié mercredi. Les décisions de "multiples sociétés et équipes de travail" ont contribué à l'accident, qui résulte notamment de "défaillances mécaniques, de jugements humains, des plans d'ingénierie (et) de la mise en oeuvre opérationnelle", précise le rapport de 139 pages posté sur le site Web de BP. Le document a été réalisé par une équipe dirigée par Mark Bly, chef de la sécurité et des opérations chez BP, après quatre mois d'enquête, précise la compagnie pétrolière dans un communiqué. D'autres rapports devraient être publiés sur les causes de l'explosion, plusieurs services de l'Etat américain, dont le département de la Justice et les garde-côtes, menant également l'enquête sur l'accident.(AP)
Des évangéliques américains invitent à brûler un coran
Ce n'était au départ que le projet d'une poignée d'évangéliques américains. C'est aujourd'hui une polémique mondiale. L'intention affichée du Dove World Outreach Center , une église fondamentaliste de Floride, de brûler en public un coran à l'occasion du 11 Septembre a forcé le général David Petraeus en personne à intervenir. Dans un communiqué, le commandant des forces militaires en Afghanistan souligne le danger que l'autodafé ferait courir aux troupes américaines. «Les images d'un coran en flammes seront sans aucun doute utilisées par les extrémistes en Afghanistan et dans le monde pour exciter l'opinion et inciter à la violence.» L'ambassade américaine à Kaboul a de la même manière condamné cette «tentative délibérée d'insulter une communauté». Mardi, la Maison-Blanche s'est dite préoccupée par la situation. Diplomates et militaires redoutent que les photos de l'incendie attisent l'antiaméricanisme comme, en leur temps, les images des tortures infligées aux prisonniers d'Abou Ghraïb. Ces inquiétudes n'ont rien d'exagéré. Lundi, plusieurs centaines de manifestants se sont regroupés devant une mosquée des alentours de Kaboul pour brûler des drapeaux américains et des portraits du pasteur de Dove Center. La colère ne se limite pas à l'Afghanistan. Elle a gagné tout le monde musulman, où l'on ne transige pas avec le respect dû au livre saint. Mardi l'Iran a ainsi prévenu que la profanation déclencherait des réactions «incontrôlables». «Nous conseillons aux pays occidentaux d'empêcher l'exploitation de la liberté d'expression pour insulter les livres saints, sinon les sentiments que cela provoquerait dans les nations musulmanes ne pourraient être contrôlés», a insisté le porte-parole des Affaires étrangères à Téhéran.(lefigaro)
Source: Yahoo Actualités
Un commando fortement armé a attaqué mardi soir une prison dans la ville de Bauchi, dans le centre du Nigeria, libérant 800 détenus dont plusieurs membres présumés d'une secte islamique, a annoncé la police nigériane. Les assaillants ont tué quatre personnes et mis le feu à une partie de la prison, a précisé le commissaire Danlami Yar'Adua. Des recherches ont été lancées pour retrouver les détenus évadés. "Une cinquantaine d'hommes armés de fusils-mitrailleurs sont arrivés, ont forcé les portes de la prison et libéré tous les prisonniers", a raconté mercredi un habitant de Bauchi à Reuters. Le commando, selon plusieurs témoins, a probablement été envoyé par la secte extrémiste islamique Boko Haram, à l'origine d'un soulèvement qui a fait plus de 700 morts durant l'été 2009 dans la région de Maiduguri, dans le nord du pays. La secte, dont le nom signifie en haoussa "L'éducation occidentale est un péché", se veut le pendant nigérian des taliban afghans.(reuters)
De multiples facteurs ont provoqué l'explosion de Deepwater Horizon, selon BP
L'explosion meurtrière de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, le 20 avril dernier, n'a pas été causée par un seul facteur mais par un enchaînement de défaillances, affirme la compagnie pétrolière BP dans un rapport interne publié mercredi. Les décisions de "multiples sociétés et équipes de travail" ont contribué à l'accident, qui résulte notamment de "défaillances mécaniques, de jugements humains, des plans d'ingénierie (et) de la mise en oeuvre opérationnelle", précise le rapport de 139 pages posté sur le site Web de BP. Le document a été réalisé par une équipe dirigée par Mark Bly, chef de la sécurité et des opérations chez BP, après quatre mois d'enquête, précise la compagnie pétrolière dans un communiqué. D'autres rapports devraient être publiés sur les causes de l'explosion, plusieurs services de l'Etat américain, dont le département de la Justice et les garde-côtes, menant également l'enquête sur l'accident.(AP)
Des évangéliques américains invitent à brûler un coran
Ce n'était au départ que le projet d'une poignée d'évangéliques américains. C'est aujourd'hui une polémique mondiale. L'intention affichée du Dove World Outreach Center , une église fondamentaliste de Floride, de brûler en public un coran à l'occasion du 11 Septembre a forcé le général David Petraeus en personne à intervenir. Dans un communiqué, le commandant des forces militaires en Afghanistan souligne le danger que l'autodafé ferait courir aux troupes américaines. «Les images d'un coran en flammes seront sans aucun doute utilisées par les extrémistes en Afghanistan et dans le monde pour exciter l'opinion et inciter à la violence.» L'ambassade américaine à Kaboul a de la même manière condamné cette «tentative délibérée d'insulter une communauté». Mardi, la Maison-Blanche s'est dite préoccupée par la situation. Diplomates et militaires redoutent que les photos de l'incendie attisent l'antiaméricanisme comme, en leur temps, les images des tortures infligées aux prisonniers d'Abou Ghraïb. Ces inquiétudes n'ont rien d'exagéré. Lundi, plusieurs centaines de manifestants se sont regroupés devant une mosquée des alentours de Kaboul pour brûler des drapeaux américains et des portraits du pasteur de Dove Center. La colère ne se limite pas à l'Afghanistan. Elle a gagné tout le monde musulman, où l'on ne transige pas avec le respect dû au livre saint. Mardi l'Iran a ainsi prévenu que la profanation déclencherait des réactions «incontrôlables». «Nous conseillons aux pays occidentaux d'empêcher l'exploitation de la liberté d'expression pour insulter les livres saints, sinon les sentiments que cela provoquerait dans les nations musulmanes ne pourraient être contrôlés», a insisté le porte-parole des Affaires étrangères à Téhéran.(lefigaro)
Source: Yahoo Actualités
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