Le bilan du tremblement de terre qui a frappé lundi la région de L'Aquila s'élève à 289 morts. L'espoir de retrouver des survivants a quasiment disparu.
Une messe, à laquelle assistait le président du Conseil, Silvio Berlusconi, a été célébrée par le cardinal Tarcisio Bertone, deuxième dignitaire dans la hiérarchie du Vatican.
Deux cent cinq cercueils, la plupart couverts de bouquets de fleurs et de photos des défunts, ont été disposés sur quatre rangs dans la cour d'honneur de l'académie de police de L'Aquila, ville de 68.000 habitants.
Des proches et des membres des familles des victimes sont arrivés tôt dans la matinée, la cérémonie funéraire ne devant commencer qu'à 11h00 (09h00 GMT).
Certains en larmes, réconfortés par Silvio Berlusconi avant la cérémonie, ont déposé un dernier baiser sur les cercueils tandis que d'autres, assis, priaient en silence.
Plusieurs petits cercueils blancs, contenant les dépouilles d'enfants, étaient déposés à côté de ceux de leurs mères.
"C'est une journée de très grande tristesse, mais également de très grande colère", a commenté Piero Faro, venu rendre un ultime hommage à la famille d'un de ses amis tué en même temps que son fils. "Leur maison s'est tout simplement désintégrée. Cela n'aurait jamais dû se produire."
L'espoir de retrouver des survivants dans les décombres s'amenuise et les opérations de secours devraient être interrompues sous peu.
"Les recherches sont pratiquement terminées", a dit Luca Spoletini, porte-parole de la protection civile.
De violentes répliques ont été ressenties au cours de la nuit dans la région des Abruzzes, endommageant des bâtiments et provoquant l'effroi parmi les quelque 17.000 personnes vivant dans des villages de toiles de tentes. Des milliers d'autres sont logés dans des hôtels.
Le gouvernement a décrété une journée de deuil national. Les drapeaux étaient en berne. À Rome, à une centaine de kilomètres à l'ouest, des commerces et des entreprises ont cessé leurs activités pendant les funérailles.
"Nous remercions les habitants des Abruzzes pour leur sérieux, leur civilité, leur dignité et leur courage", a déclaré Silvio Berlusconi. "Aujourd'hui, nous rendons hommage aux morts qui sont nos morts."
Dans la tradition de l'Eglise catholique, aucun office n'est célébré le vendredi saint, jour de la crucifixion du Christ, et le pape Benoît XVI a accordé une dispense pour la tenue de la cérémonie.
"Dans ces heures tragiques où une effroyable tragédie frappe ce pays, je suis par la pensée au milieu de vous et je partage votre souffrance", a dit le pape dans un message.
Le souverain pontife a prévu de se rendre dans les Abruzzes prochainement.
Source: Yahoo News
Une messe, à laquelle assistait le président du Conseil, Silvio Berlusconi, a été célébrée par le cardinal Tarcisio Bertone, deuxième dignitaire dans la hiérarchie du Vatican.
Deux cent cinq cercueils, la plupart couverts de bouquets de fleurs et de photos des défunts, ont été disposés sur quatre rangs dans la cour d'honneur de l'académie de police de L'Aquila, ville de 68.000 habitants.
Des proches et des membres des familles des victimes sont arrivés tôt dans la matinée, la cérémonie funéraire ne devant commencer qu'à 11h00 (09h00 GMT).
Certains en larmes, réconfortés par Silvio Berlusconi avant la cérémonie, ont déposé un dernier baiser sur les cercueils tandis que d'autres, assis, priaient en silence.
Plusieurs petits cercueils blancs, contenant les dépouilles d'enfants, étaient déposés à côté de ceux de leurs mères.
"C'est une journée de très grande tristesse, mais également de très grande colère", a commenté Piero Faro, venu rendre un ultime hommage à la famille d'un de ses amis tué en même temps que son fils. "Leur maison s'est tout simplement désintégrée. Cela n'aurait jamais dû se produire."
L'espoir de retrouver des survivants dans les décombres s'amenuise et les opérations de secours devraient être interrompues sous peu.
"Les recherches sont pratiquement terminées", a dit Luca Spoletini, porte-parole de la protection civile.
De violentes répliques ont été ressenties au cours de la nuit dans la région des Abruzzes, endommageant des bâtiments et provoquant l'effroi parmi les quelque 17.000 personnes vivant dans des villages de toiles de tentes. Des milliers d'autres sont logés dans des hôtels.
Le gouvernement a décrété une journée de deuil national. Les drapeaux étaient en berne. À Rome, à une centaine de kilomètres à l'ouest, des commerces et des entreprises ont cessé leurs activités pendant les funérailles.
"Nous remercions les habitants des Abruzzes pour leur sérieux, leur civilité, leur dignité et leur courage", a déclaré Silvio Berlusconi. "Aujourd'hui, nous rendons hommage aux morts qui sont nos morts."
Dans la tradition de l'Eglise catholique, aucun office n'est célébré le vendredi saint, jour de la crucifixion du Christ, et le pape Benoît XVI a accordé une dispense pour la tenue de la cérémonie.
"Dans ces heures tragiques où une effroyable tragédie frappe ce pays, je suis par la pensée au milieu de vous et je partage votre souffrance", a dit le pape dans un message.
Le souverain pontife a prévu de se rendre dans les Abruzzes prochainement.
Source: Yahoo News
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